Le Courrier Cinématographique (Sept 1911)

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TRIBONE LIBRE ON NOUS ÉCRIT : Union des Grands Editeurs de Films Paris, le II septembre 1971. Cher Monsieur, . , . . . . . . . . . , . . . . . . , J'ai relevé dans votre éditorial du 2 courant, un passage relatif aux autodafés. Si au début, nous avons annoncé ces autodafés avec une certaine publicité, e’était dans le but de voir notre mouvement suivi par d’autres maisons de location. Nous n'avons pas été crus, on a crié au bluff bien que cependant nous ayons lancé des invitations. Nous avons donc trouvé plus simple de faire nos autodafés en silence et je’ serais très heureux de vous inviter la prochaine fois que nous détruirons des films, et alors vous pourrez vous rendre compte que contrairement, à ce qui à été dit par des concurrents, nous brülons des films qui feraient encore bonne figure dans leurs programmes. Lors du premier autodafé, nous avons fait tourner un film que je mets à votre disposition. Veuillez croire, etc. BaurEs. Nous prenons bonne note de la déclaration de YUnion des grands éditeurs .e£ nous nous promettons, puisque nous y sommes si aimablement invités, d'assister au prochain autodafé dont nous rendrons compte à nos lecteurs. Ils y trouveront certainement le plus grand intérêt, er eee A propos de notre dernier article « de fil en aiguille », nous avons reçu une quantité de lettres des quatre coins du monde Cinématographique. Nous nous promettons d'en publier le plus grand nombre, car c'est de la discussion que jaillit la lumière et nous sommes persuadés que nous arriverons ainsi à trouver: des idées nouvelles originales dont tous nos amis sauront faire leur profit : Monsieur CH. LE FRAPER En réponse à votre très intéressant article de tête du n° du Courrier Cinématographique dont tous les exploitants ou plutôt exploités seront unanimes à reconnaitre la véracité, je crois bien faire en vous signalant un: procédé que chacun pourrait utiliser pour se renseigner sur la longueur des bandes sans le secours d’une mesureuse de films. A mon idée il suffirait d’avoir une balance de précision très sensible ét connaissant le poids d’un mètre de film il serait facile de savoir la longueur de la vue à quelques centimètres près. L'écart de 5 à 10 mètres qui existe généralement dans la vente et la location, serait donc découvert et serait le plus sûr significatif en dehors de la mesureuse qui n’est pas à la portée de tous. Veuillez agréer, Monsieur, mes sincères salutations. L. RicHARD-MONTREUIL. Vivoin-Beaumont (Sarthe). * # Paris, le 12 septembre 1911 M. le Directeur du Courrier, J'ai lu avec beancoup de satisfaction l’article de votre dernier Courrier et je pense comme vous qu'Il y a un abus qui est en contradiction avec les rigueurs qui s'exercent sur.les.autres mesures et, poids et quelque, soit, les raisons, invoquées un film doit être Yendu pour son mélragerexael,. Emotionné par la redoutable partié que vous engagiez, vous vous êtes montré généreux dans l'estimation de 5 0[0, je ne surprendrai personne en affirmant que dans certains LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Qt cas il s’agit de 15 et même 20 0/0 d'écart en moins sur le métrage d’un film. Hélas pour pouvoir mesurer un film exactement, il faut faire les frais d’une métreuse mécanique qui coûte fort cher, les métreuses à bas prix ne valent rien comme justesse et de plus, fait très grave, rayent et déchirent les bandes ; et beaucoup de cinématographistes' n'ont pas les moyens de se payer. cel instrument. Une autre question se pose celle du temps, mesurer un film c'est encore assez long avec une métreuse mécanique. Afin de permettre au forain le moins fortuné, à l'exploitant pressé de mesurer les films, j'ai créé une métreuse de poche dite La lapide qui ne coûte que 0,75 et qui permet de mesurer un film à coup sûr et à 3 0/0 maximum d'écart. De nombreux paris que j'ai tenus m'ont permis des évaluations exactes à 2 mètres près. Avec celte métreuse le film est mesuré instantanément. Ayant épuisé plusieurs mille de cette métreuse, je croyais le marché suffisamment pourvu, mais votre article et de nombreuses demandes restées sans résultats nrobligent à mettre dans la circulation un nouveau mille qui sera livrable dès maintenant contre 0,80 en timbres. Veuillez agréer, etc. MW ARSCHAWSKY. Directeur du Cinéma-0Office, 30,rue de Trévise, Paris! M. Warschaswski nous soumet l'idée de sa métreuse populaire, à bon marché. Nous nous associons à l'effort que fait le Directeur du Ciné office en applaudissant à son initiative et en la faisant connaître à tous nos lecteurs: Mais si la métreuse de M. Warschawski est intéressante elle n'est forcément pas mathématique. Personne n'en doute el tousles exploitants soudront quand même l'avoir en poche. Nous avons tenu cependant à pouvoir donner à nos lecteurs une indica'ïon plus précise et visité plusieurs ateliers de constructeurs, entre autres celui de la maison Prevost, 54, rue Philippe-de-Girard, que dirige actuellement avec tant de compétence M. Guignard. M. Guignard est un directeur éclairé, mais il est encore un homme parfaitement aimable. Il nous a montré la métreuse automatique idéale. L'instrument de précision nécessaire, qu'il construit dans ses ateliers et quetoute exploitation sérieuse devrait posséder dans son matériel. Nous en donnons plus loin un facsimilé. Mais nous tenons à dire que la précision mathématique de cet appareil est remarquable, on mesure facilement par simple enroulement du film, et ce sans aucune crainte d'erreur. Il ne nous appartient pas de dire, après notre article defil enaiguille, quelles économies ferait réaliser l'acquisition d'un semblable instrument par les exploitants. Nous laissons cela à leur appréciation en leur conseillant toutefois de demander, à titre, documentaire, le catalogue de la maison Prevost. Ils y trouve ront des indications précieuses. tr Nr ct Marseille, le 11-septembre 1911. Monsieur Le Fraper, directeur au Courrier Cinématographique, Paris, Nous lisons dans votre courrier du 9 et dans la: chronique intitulée « sur l’Ecran » et sous la rubrique « Casse Cou »