Le Courrier Cinématographique (Sept 1911)

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à LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Le conférencier, à mon sens. comble d'un seul coup toutes ces lacunes. En possession du scénario, il peut avant le spectacle l'étudier dans des documents précis, s'imprégner d'une science dont il peut manquer s’il n'est pas un parfait érudit et traduire agréablement, simplement les thèmes les plus compliqués. l'existe à Paris quelques établissements où l'on peut entendre un conférencier. Je les ai vus à l'œuvre et je dois avouer que je n'ai point trouvé chez eux la moindre trace de décadence, au contraire. Dans un précédent article, incidemment, j'étais amené à citer M. Dalbe, le conférencier du Nouveau Cinéma. Est-ce un des virtuoses de la corporation? Je l'ignore. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il s’acquitte très bien de ses fonctions et qu'il est fort applaudi. Dernièrement j'assistais à une représentation à € l'Eden Cinéma. » rue d'Allemagne. On passait L'Assommoir, le chef-d'œuvre du maitre Zola. aujourd'hui disparu. J'étais dans la salle noyée d'ombre, et pendant que mes veux suivaient fort intéressés les mille péripéties des aventures de Coupeau, une voix grave, bien timbrée, expliquait le mécanisme du roman, en tirait les conclusions naturelles, l'analysait en quelque sorte, tandis que l’action se déroulait sur l'écran. C'était charmant. M. Goirand est certainement un des conférenciers les plus habiles de Paris. Il faut dire qu'il s'était chargé de cette tâche délicate ce jour-là et je lui dois certes! des remerciements. Il m'a fait passer une heure agréable. Il m'a aussi aidé à discerner un art nouveau venu au monde avee le Cinéma et qui grandira avec lui. Le baron de Grattelard, Brioché, Tabarin et {uti quanti ne sont plus. Paix à leurs cendres. Il nous reste nos CConférenciers ». Le boniment d'antan a été un art complet. Je l'admets. Il a eu sa poétique, ses règles, son répertoire, ses rengaines ct ses audaces. Nos conférences d'aujourd'hui sont aussi un art. Elles ont leur esprit, leurs bons mots, leurs improvisations, leur science. Elles amusent, elles attirent, elles instruisent. Il ne faut pas les dédaigner. Dans certaines salles du Centre, fréquentées par un public de’ passage, intellectuel ou frivol, peuplées d'étrangers ou de snobs, il est d'usage constant de s'en passer. Je le conçois. Mais dans un grand nombre d’autres salles, en particulier dans les grandes salles populaires, il me semble que les exploitants feraient œuvre utile en s’attachant le collaborateur intelligent et utile qu'est toujours « Un bon Conférencier ». Cu. Lx FRAPER. DRE DRE RE D DRE DID DE DRE DE DRE DIE DE DRE RE Editeurs, Exploitants, Loueurs, Artistes, Opérateurs, Si vous voulez étre au courant de tout ce qui se passe dans la Cinématographie ; Si vous lenez à savoir tout ce qui se fait ou se dit ; Si vous vous intéressez aux affaires générales traitées dans la corporation; Abonnez vous au Courrier Cinématographique. REMISE AU POINT NN — À propos de ma lettre ouverte à M. Lépine, un de nos lecteurs me reproche d'avoir soulevé, une foisde plus, le voile derrière lequel on oublie la catastrophe du Bazar de la Charité. Je tiens à relever cette observation dont le bien fondé n échappera à personne. Si j'ai parlé de cette lamentable histoire, il n'a jamais été dans mon esprit de l’imputer à l'inflammabilité des films ou aux défectuosités d’une installation. Chacun le sait. Personne ne l'a oublié. M. le Préfet de Police le sait mieux que tous. Ce sinistre fut provoqué par la folle imprudence d’un aïde opérateur. Celui-ci flamba une allumette au-dessus d’un bidon d’éther débouché, et cela, près d'un tas de films déposés en vrac, dans une caisse ouverte. C'est entendu! N'empèche que si cet opérateur avait eu conscience de sa responsabilité, s’il avait reçu une éducation technique prealable, il est certain qu’il ne se serait pas livré à une telle folie. Il ignorait certainement l’A. B. C. de son métier. Il ne connaissait point les propriétés volatiles de l'éther.Il ét it indigne d’entrer dans une cabine de projections et d'assister, même comme aide, un opérateur dans ses délicates fonctions. C'est pourquoi, je n'hésite pas à citer ce cas, à rappeler un sinistre douloureux, présent encore à toutes les mémoires et à répéter que le brevet professionnel obligatoire pour les opérateurs est une nécessité. Je joins ma voix à celles qui se sont élevées déja, nombreuses et autorisées, pour plaider cette cause d'utilté publique. Je conserve l'espoir que M. le Préfet de Police l’entendra bientôt. CE: L DRE EN EN EN HE HER HER HA HP ER ER NA HR DRE A ER TRIBUNE LIBRE M. Remy Feys, l'agent à Lille de la Société Gaumont, nous adresse une lettre rectificative qu'à notre vif regret il nous est impossible de publier. La lettre de notre estimé correspondant ayant un caractère bien déterminé de publicité commerciale, ainsi que l’a si bien dit M. Barton, le directeur du Cinéma Pigalle, avec son style lapidaire ; le 2 septembre, elle doit être rangée au r'&on spécial jublicité, mais ne saurait être placée dans la 7ribune libre. Si M. Remy Feys juge opportun d’insister, il connaît nos tarifs de publicité, qu'il s’y conforme. Nous avons toujours quelques bonnes pages à louer. La Tribune libre est ouverte à tous, mais ses colonnes sont réservées à la discussion des idées générales. Chacun peut en user à cel effet. Tous nos lecteurs le savent. Ils peuvent aussi y soumettre leurs revendications, y signaler les abus qu'ils connaissent. Ils ont pu mesurer, depuis que nous paraissons, l’impartialité qui préside à notre mise en pages.Néanmoins,ilne faut pas que sous couleur de rectification, ils essayent d’y introduire des placards de publicité pour eux-mêmes, ou la maison qui les emploient. Nous les avertissons, charitablement, que nous ne laisserons jamais rien passer dans cet ordre d'idée. Ils ne surprendront jamais la vigilance de notre secrétaire de la rédaction touJours en éveil. Nous regrettons cet incident. Nous regrettons surtout qu'il se soit produit avec M. Remy Feys dont la loyauté commerciale est de notoriété publique. Il est certain que s’il se füt agi de tout autre chose, nous nous serions fait un véritable plaisir de donner satisfaction au distingué président du Syndicat des Exploitants du Nord.