Le Courrier Cinématographique (Sept 1911)

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On nous écrit : Monsieur, J'ai lu avec intérêt votre article sur les paniques dans les salles de Cinéma. Je vous dirais à ce sujet que depuis 2 mois que je suis au bord de la mer, qu'il y est venu toutes les semaines { ou 2 cinémas, en plein air ou dans des baraques, et que dans Lous ces cinémas, il n’y a ni carter, ni enrouleuse automaüque. Ils laissent tout bonnement tomber leurs films, les uns dans des sacs et les autres sans rien, ou dans un panier et ou tout le monde peut les manier et il est vraiment malheurenx de dire qu’on nous oblige à être outillés comme il le faut et avec raison, et qu’on laisse des quantités de romanichels pour la plupart faire du cinéma avec de mauvais instruments et sans aucun moyen de sécurité pour les spectateurs. Pour ce qui est du métrage des films il est parfaitement vrai que l’on n’a jamais son compte et il m'est arrivé plus d’une fois de ne pouvoir faire qu'une heure 3[4 de projeclion au lieu de 2 heures que je devais faire pour faire ma soirée. ; Cu. Le BLANC à Ouisthcham (Calvados), maison Pelletier. RME RERER CRE CRU TRE Le Commerce Extérieur Une nouvelle société de cinématographes vient de se fonder à Saint-Paul (Brésil) sous la raison sociale : Compagnie Cinématographique Brésilienne. Son capital est de 3 millions et demi de francs. a * * Au cours de l’année 1909-1910, les importations de Siam, des pianos et autres instruments de musique s'élèvent à 575.000 dont 58.000 pour le commerce français. L'Allemagne s'est assurée la prépondérance au Siam, grâce au bon marché des pianos et instruments qu’elle yenvoie. Les facteurs français qui fabriqueraient des modèles spéciaux pour les tropiques et les mettraient en consignation chez les principaux importateurs de Bangkok, pourraient concurrencer, avec succès. les marques allemandes, pourvu que leurs prix ne soient pas plus élevés. Avant tout.il serait utile d'établir un catalogue en anglais, car il ne faut pas perdre de vue, que c’est la langue la plus répandue au Siamet dans tout l'Extréme-Orient, l'Indo-Chine française exceptée. Plusieurs maisons allemandes du reste ont leurs catalogues en plusieurs langues, ce qui est d'un grand avantage pour elles. : Pour l'importation des appareils photographiques, nous avons pris, par contre un avantage incontesté sur nos concurrents. Malheureusement l'engouement des Siamois pour la photographie semble passé. Toutefois la réclame qu’on ferait pour des appareils solides et bon marché pourrait donner de bons résultats. D'après les statistiques. notre importation sur cet article serait passée au cours de la dernière année de 5.000 à 85.000 francs. Cet écart est dû en réalité à une rectification des statistiques ; la plupart des appareils français étant expédiés indirectement, se trouvaient sous la rubrique des places étrangères, et en particulier de Singapour. LÉ COURRIER CINÉMATO (#19 GRAPHIQUE Les pianos et gramophones sont très en faveur au Canada. L'on y rencontre beaucoup de marques françaises. Les importations s'élèvent environ à 850.000 dollars, * + Actuellement à Salonique quatre établissements donnent des représenfations cinématographiques. Ce genre de spectacles obtient le plus vif succes dans cette ville, ainsi d ailleurs que dans toute la Turquie où l'on rencontre plusieurs établissements dans chaque localité importante. À F.. WANDA. x % %k Une réclame originale : Les propriétaires d'un grand magasin d'un faubourg de Londres, ayant fait prendre des vues de la foule qui se pressait dans et devant les magasins le premier jour d'une semaine de soldes, les ont fait reproduire au Cinéma-Théâtre voisin le soir même. Des billets à prix réduits avaient été offerts dans le quartier. L'effet de cette réclame fut énorme et s’est fait sentir le reste de la semaine. Les magasins ne désemplissaient pas. D oo DE DR DE D DROITE ONE dt en gt La Soirée Cinématographique Le métier de reporter cinématographiste ne manque pas de charme, surtout lorsqu'il nous arrive de passer la soirée dans un Cinéma, où la plus légère des critiques ne peut venir à l'esprit. Le théâtre de Montrouge, dirigé avec tant de brio par M. May, son éminent directeur, est comme salle une véritable bonbonnière, très fraiche, très coquette. ; Le luxe et le confort le plus moderne s'y rencontrent, et le publie s’y sent bien chez lui. Les films sont tous admirablement choisis Ils forment un programme composé avec tact et intelligence. l'orchestre parfait accompagne les vues avec un art véritable — Le clou de la soirée fût pour le film : Le Masque de cire, un des derniers exploits du célébre détective Nat Piukerton Le public fit un succès à cette vue, car elle avai le grand avantage d’être présentée par : M. Bressol en personne, le grand artiste qui a joué le person nage de Nat Pinkerton... C'était la première fois qu’à Paris, une teutuive de ce genre se faisait... Celà ajoutait encore au plaisir de la vue .. La Société Eclipse qui a le bonheur de posséder comme pensionnaire M. Bressol al’intention de faire avec cet artiste d'autres films qui seront, sans aucun doute, tous sensationnels. MM. les exploitants [euvent sans craindre passer de telles vues. Ils sont assurés du succès auprès du public qui, d’ailleurs, raffole des films policiers. Nat Pinkertou n’es.pas près de disparaitre de l'affiche. C'est un immensesuccès. *% horus, % % En soxtant du théâtre de Montrouge, nous nous sommes dirigés vers le Cinéma des Mille-Colonnes, rue de la Gaité, où nous avons vu une salle archibondée applaudissant un programme de choix et très artistique. Zigomär, le film célèbre, se déroulait avecle succès d’ailleurs classique et mérité qu’il remporte partout. Nous avons joint nos applaudissements à ceux du public. Nous avons complimènté M. Girin, le directeur avisé et habile de la salle, et nous sommes partis, nous promettant d'engager tous nos canarades et amis de Montparnasse, amateurs de Cinéma, à passer leur soirée aux Mile Colonnes, un des meilleurs Cinémas, saus aucun doute, de la Butte des Muses, Le Parnasse.