Le Courrier Cinématographique (Sept 1911)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 17 0 tinuant leur bouderie inexpliquée, se soient abstenus d’assister à ia projection de ces films. Nous ne comprenons pas à quels sentimeuts antu-commerciaux 1ls obéiss-nt. Il nous semble qu’un exploitant doit rechercher les meilleurs films et les prendre partout où il les trouve. Mystère ? EDISON. Ne nous art rien de bon. Il fait coinme le nègre. Il continue ’ BIOGRAPH: : Nous sort La Rosedu Kentuchy,très beau drame, formant un filin très intéressant, que l+ manque de place nous empêthe malheureusemeut de décrire. E Sprécher, continue sa série heureuse. No is en sommes ravis FILM REX. Au contraire se classe en bonne plate dans le peloton, de tête avec Un pari à l'Americaine. Ce Scénario nous à beaucoup.intéress’s. Par son originalite d'abord et le fini de son, exécution, ll met en scène — une fort jelie fernme quinous fait assister à un deshabillé très suggestif et nous ouvre des horizons tout à fait nouveaux sur es mœurs de 08 ;amis les Yankees. [l est en outre du: e excellente exécution photographique. En somme très bon Filin. : Le prozramme 41 a peu de valeur. On y remarque néarmoins La Lettre de Zésette, uuxe charmante histoire sentimentale et gentille, dont l'exécution, phot»graphique est merveilleuse Les virages sont aussi parfaits nous sommes heureux de l’enregistrer eu bonne place, ainsi que Le Dernier mot, un excellent gros comique. Quant au reste, c’est de la bouillie pour les chats. FILMS ESSANAY. Les deux fugitifs sont bien joués. Le scénario est original. Le film peut figurer honoralement parmi Îles bons. NORDISK. Dans l’Aviateuret La femme du journaliste,nous admirons beaucoup le scénario et l’exécution photographique. L'interprétatiou est aussi très bonne, malheureusement le film est beaucoup trop long. Le scénario ne peut pas supporter un métrage de 970 mètres et c'esslà son seul défaut. CINÈS. Mile de Seudéru est un très beau film.Nous ie remarquons pour sa mise en scène grandiose. Il est aussi parfattement interprété et d’une exécution photographique hors ligne. Toutes nos félicitations à la Cinés, nous regrettons que le manque de place nous empêche de reproduire le scénario. Il en serait digne. Les deux comiques : Tontolini reporter et Léa cherche un mari, sont aussi à classer dans les bons films. Is feront rire. Ils sont aussi très bien au point de vue purement photographique. SELIG. Nous donne un film tout à fait remarquable. Sauvé par un intrépide cavalier. C'est une suite d'aventures de Cow boy, une chevauchée étourdissante et audacieuse, au milieu d’un pays délicieux et merveilleusement accidenté. Le cavalier est prodigieux. Les chevaux sont rapides, fougueux et admirablement dressés. Ce film passionnera le publie, il aura en représentation un très gros succès. Nous n’hésitons pas à dire qu’il est le meilleur de la production générale présentée cette semaine au Consortium. Bien, très bien ! GAUMONT. Le Médecin du bagne est complètement dénué d'intérêt. Bébé et sa propriétaire, ne valent guëre mieux. Notons toutetois que ce film est un peu mieux que celui de la sewaine dernière On nous gâte notre Bébé. Voyons. Monsieur le metteur en scène, à quoi pensez-vous. Vous disposez du plus admirable petit artiste qui soit et vous n'en faites plus rien... Seriez-vous fatigué de votre voyage en Suisse? Le Currousel de Saumur est pris de trop loin. On l’apervoit par le gros bout de la lorgnette. Ceci lui ôte tout intérêt. Le Gouvernement de Koursk est sombre, d'une exécution photographique ridicule. Daus l’ense 1ble.absolument impassable. L'Ile de Majorque est floue d’un bout à l’autre. Ceci dit, nous avons vu La scuris blanche (scène de.la vie telle qu’elle est) daus un monde tout spécial où semble se complaire beaucoup M. Gaumont ces temps-ei. Le filmest bon. Il estcependant très risqué. ll frise mème nettement la pornographie. se crois même qu’il y choiten plein. : Il nous est difficile d'analyser ce film en entier. La conclusion seule doit être notée. Elle nous montre deux vieilles filles dévotes, flirtant... le mot exp'ime faiblement Paction, avec des vieux paillards dans les salons d’une maison de luxe que la morale reprouve mais que la police tolère. Les étrangers y urouvent des joies éthérées. C’est exact. Mais nous hésitons à croire que les client des cinémas ne protesteront pas quand on leur présentera un spectacle aussi pimenté. Cette chute dans la pornographie commencée avec « La Tare ». Le Trafiquant », erc., est un véritable atten tat à la pudeur. Nous la signalons comme telle. Nous sommes cependant étonnés de trouver dans le, répertoire d’une maison qui écrit dans les colonnes du CinéJournal, n° 160, page 9, les lignes suivantes : « Le Cinéma est propre, il est sain, il est même naïf, et le publie y court, or le publie n'exige pas de la pornograplie pour se distraire. : Voilà ce que devruient bien méditer ceux qui sont pour le, nettoyage du eufé-concert, du music-hall où la grivoiserie est poussée un peu trop loin. Et quelques pages plus loin : « La Souris Blanche... — connut de belles soirées... « d'autant plus belles que Zoë et Noémie en firent les honneurs en toilettes... infiniment suggestives (sic). Æt leurs idées se modifièrent à ce point qu'une nuit où deux messieurs les avaient invitées à faire un tour de valse, la gérante s'étant un peu eæclamée.... etc. Nous n’insistons pas. Ceci nous dispense de tout commentaire. On peut lire Ja suite dans la brochure spéciale éditée par la Société Gaumont. Ty PATHÉ Hélas ! Les grandes maisons restent en dessous de tout. Pathé n’est pas mieux partagé que les autres. Sur 12 films, nous en remarquons 5 que nous notons comme bons. Nick Winter finit toutefois un peu brusquement. Le Dévouement d'un gosse, Les Deux Philibert, sont nettement bien. Comment une lettre nous parvient mérite une mention. Les grands lacsd’Afrique,forment un film très curieux, très intéressant, mais d’une execution photographique très inférieure. | Les autres vues du programme 34 sont nettement mauvaises. Nous ne voulons même pas les citer. En somme, la production Pathé est tombée tellement bas que cette Société qui füt autrefois la plus puissante du monde, en est réduite à acheter, en sous maius, les succès du jour des autres Sociétés. On nous rapporte qu’elle a pris doux exemplaires de Z/gomar. On dit aussi qu’elle n’a pas hésité avec son sans-gène habituel, à s’en attribuer la paternité. Et nous pouvons le prouver. Voyons, voyons, M. Charles Pathé, où allez-vous ? Le Mauvais Œiz,