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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
M. Justrabo, comme membre de la Commission. Le bureau se trouve alors ainsi constitué :
M. PruvosT, Président :
M. BRUNETON, Vice-Président :
M. REGAIRAZ, Secrélaire ;
M. MicHAULT, Secrétaire adjoint ;
M. MEILHAT, Trésorier ;
M. JusTRABO, Membre de la Commission ;
M. FERRET, _ —
M. MARCHAL, — —
M. Meilhat reprend ensuite le quatrième article de l’ordre du jour :
Révision des statuts.
Il fait part à l'assemblée d'une proposition de M. Pruvost tendant à abaisser à un franc par mois la cotisation des exploitants. Il s’y rallie immédiatement en expliquant que les recettes du Consortium équilibrent le budget, puisque la caisse a un excédent. Ces recettes élaient de 20 francs environ en juillet. Ils atteignent maintenant, en tenant compte des quote part des éditeurs et des nouvelles recrues qu'on enregistre chaque semaine au Consortium, environ 55 francs par séance.
Les dépenses nécessitées par la projection des films sont de 32 fr. 50 par jour, grâce à l’amabilité de M. Regairaz, auquel l'assemblée vote, à ce propos, des remerciements mérités en constatant qu'il serait mal aisé de rencontrer une salle plus confortable et un directeur plus parfaitement courtois.
Dans ces conditions, la situation tendant encore à s'améliorer, il n’y a aucun intérêt à charger les exploitants d’une grosse cotisation. M. Marin appuie nettement la proposition qui recueille l'unanimité des Voix.
La cotisation est donc réduite à 1 franc par mois. Il est adopté en outre qu’elle sera exigible à dater du 1* octobre et payable par trimestre d'avance. L’assemblée s'engage en outre, si par hasard une circonstance imprévue mettait le Syndicat en déficit, à combler ce déficit par une répartition sur la tête de tous les Syndiqués.
M. Meilhat ouvre ensuite une parenthèse. Il passe en revue la situation des éditeurs au Consortium, constate qu’il y a un intérêt primordial à les favoriser et à les engager à y présenter leur production. Il constate que la situation s'améliore chaque jour. L'assemblée est d'accord. Elle félicite son bureau de l'énergie dont il a fait preuve dans cette circonstance et lui renouvelle sa confiance.
L'ordre du jour étant épuisé, l'assemblée passe à la discussion de propositions diverses et donne la parole à M. Marchal, :
Celui-ci soumet à l'assemblée un incident qui se serait produit au Consortium à son endroit. M. Marchal, étant en congé, avait envoyé un de ses jeunes parents voir les vues. L'enfant, trop jeune pour. circuler seul dans Paris, vint accompagné d’une dame et le Syndicat perçut 2 francs par séance. M. Marchal prie M. Meilhat de lui donner des explications et demande à l'assemblée de percevoir une cotisation par établissement et non pas par personne.
Il demande qu'en tous cas, Mesdames les Directrices soient adinises sans autre formalité et puissent venir chercher leurs maris ou passer un. moment auprès d'eux pendant les longues séances du Consor
lium. M. Marchal est pénétré de son sujet. Il l’expli
ue clairement et rallie à ses idées une partie de l'assemblée. M. Meilhat s'explique très nettement à la satisfaction générale et l’on discute sur cet incident.
M. Marchal trouve inadmissible que ces ennuis arrivent précisément à des fidèles syndiqués qui ont versé déjà pas mal d'argent au Syndicat. Il demande pour eux un peu plus d'aménité.
M. Marin propose alors pour trancher la question que les syndiqués soient admis à titre absolument gratuit aux séances du Consorlium. Seuls, les exploitants non syndiqués seront tenus de payer leur entrée au tarif habituel.
M. Marchal se rallie à la proposition. Il la soutient en disant qu’au besoin, ainsi qu’il a été dit plus haut, s’il se produisait un déficit en procédant de cette manière, les exploitants le combleraient par répartition sur chaque tête.
M. Cazeaux se lève alors, prend la parole et soutient la proposition qui est votée à l’unanimitéet ainsi conçue :
Les syndiqués, ou leur remplaçant, seront admis aux séances du Consortium à titre gratuit. Ils se réservent la faculté, le cas échéant, d’étre accompagnés de leurs femmes ou enfants.
D'autre part: Nul n’entrera au Consortium, s'il n’est exploitant, syndiqué ou non, représentant d’exploitant, loueur ou éditeur.
M. Regairaz est chargé de l'application de cette décision. Il est chargé aussi de percevoir les entrées.
Avant de se séparer, MM. les exploitants discutent un instant sur le tort considérable que font aux cinémas les exploitations spéciales des bars ou marchands de vins. Ils chargent leur bureau d'exposer la situation à M. le Préfet de Police et d'appeler son altention sur certaines installations dépourvues des plus élémentaires précautions de sécurité, en vue. d'éviter des accidents toujours possibles, dont les conséquences sont généralement funestes.
L'ordre du jour étant complètement épuisé, personne ne demandant plus la parole, M. Meilhat lève la séance.
Il nous est difficile d'ajouter des commentaires à un compte rendu in extenso, déjà bien long. Nous y reviendrons la semaine prochaine et nous dirons ce que nous pensons d'une telle manifestation. Les exploitants y ont été d'une courtoisie impeccable. On sent nettement qu'un grand mouvement se dessine dans la corporation et qu'elle est en marche vers l'union qui la rendra puisssante.
CH. LE FRAPER.
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«6 . F 5” Der Kinematoëraph Journal Universel pour l'Art de la Projection Editeur : Ed. LINTZ, Dässeldorf. Rédacteur en chef: Emile PERLMANN Adr. Tél. : Kinoverlag, Düsseldorf. Téléphone : 305 Abonnement (Etranger) : 3 mois..... Mark 2,75
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