Le Courrier Cinématographique (Dec 1911)

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Puissent-elles devenir de plus en plus fréquentes et votre exemple salutaire être suivi partout. Tout en instruisant l'enfant, elles réalisent la méthode préconisée p ar de nombreux pédagogues. c'est-à-dire-de rendre l'étude de plus en plus attrayante, je dirai même plus, amusante. C’est dans cette belle voie que nous devons marcher la main dans la main et c’est avec bonheur que je me vois seconder dans une mission acceptée de tout cœur. Messieurs, votre présence à tous m'est un gage que, par vos efforts persévérants, nous parviendrons à écarter les effets que peuvent avoir certaines scènes cinématographiques. L’organe que l'Association Belge de Cinématographie se propose de lancer dans le monde, et qui est appelé à rendre des -services signalés dans tous les domaines, y consacrera ses meilleures forces. Merci, Messieurs, pour votre collaboration assidue et précieuse et levons notre verre à la brillante carrière de la merveilleuse invention des frères Lumière. Discours de M. Ceri Vice-Président de l'A. B. C. Mesdames, Messieurs, Au nom de l'A. B. C., je me fais un plaisir de remercier nos sympathiques convives qui ont bien voulu s’exiler pour un moment de ce beau pays de France. Que M. Méillat, secrétaire du Syndicat de Paris, que M. Ferret, membre .du:Gomité, reçoiventsici toute notre sympathie; je les charge, au nom de l'A. B. C., de transmettre nos sentiments reconnaissants leurs collègues et en particulier leur président, M. Pruvost. Que M. Rémy ‘Keys, président .du Syndicat de Lille et du Pas-de-Calais, reçoive également nos souhaits de bienvenue, ainsi que ses collègues, MM. Monot, Defives, Ber“olotti et Canreur. La presse a droit à toute notre amilié, doublement, puisqu'elle est entièrement cinématographique. Que notre ami Dureau soit le bienvenu parmi nous et je souhaite qu'il prenne de nouvelles forces pour ‘le bon combat ‘pacifique qui a été toujours la devise du Ciné-Journal. Le Courrier Cinémalographique a également droit à nos éloges; nouveau venu, il n’en est pas moins arrivé à prendre sa place parmi lindustrie cinémalographique ; son esprit frondeur nous plaît ct nous ne pouvons que tirer de bonnes lecons de sa sincère critique. Mesdames, Messieurs, Ne voulant pas abuser de vos instants, je passe la parole à mon ami Cadot, et:je lève mon verre à la santé de tous nos hôtes Parisiens, Lillois et Belges, A la santé de notre Président, A la prospérité du Cinéma et de l'A: B. C. Nous profitons de l'occasion pour relever quelques fautes typographiques fâcheuses, qu'une revision trop rapide des « morasses » du compte rendu du banquet a laissé passer, dans le dernier paragraphe : On applaudil joyeusement, sincèrement, toutes les collècues. C'est : tous les collègues, qu'il faut lire. Un peu plus loin : Je me promels, samedi prochain, de donner un échantillon de leurs « Ghansons Expresse », au lieu de : Un échantillon de leurs Ghansons Expresses. Enfin : Mes lecteurs m'ont sauront oré, au lieu de : Mes lecteurs m'en sauront gré. Le Courrier Cinémalographique est un journal soigné, d'excellente tenue. Il doit constituer un document de premier ordre, d'une rigoureuse exactitude et d’une propreté typographique exceptionnelle. C'est pourquoi nous tenons à faire des rectifications qu’on passe généralement sous silence dans beaucoup de publications. Tant que nous ne saurons pas éviter ces lapsus ridicules, nous infligerons à notre amour-propre la petite mortification de les signaler publiquement. Le Courrier Cinémalographique, qui respecte profondément ses lecteurs, a la coquetterie de se présenter devant eux absolument impeccable à tous points de vue. C'est, à notre sens, la seule façon de justifier la confiance dont ils nous honorent. (GSALE J'ai omis involontairement de citer le nom de M. Coslil dans la liste des convives du Banquet. M. Costil y assistait. Il était même à la table du Conseil d'Administration, pour préciser, en face de M. Jacquemin, Président d’honneur du banquet et... à côté de moi. C'est peut-être pour cela que je ne l'ai pas noté dans ma liste. Il était trop près. Qu'il accepte mes plus sincères regrets. TINTIN TINTIN TINTIN TENTEN TINTIN TINTIN TENTE TENTENTIN TINTIN LE KINÉMACOLOR Pour faire comme tout le monde, comme tout Paris, je suis allé ces temps derniers passer une soirée à l’American Biograph, 19, rue Le Peletier. C’est dans ce nouvel établissement, somptueusement installé, avec le tout dernier confort de l’art moderne, que MM. Ralcigh et Robert montrent à la foule charmée les merveilles de leur prodigieux Xinémacolor. J'en ai dit autrefois beaucoup de bien. Aujourd’hui, je veux seulement confirmer mon impression générale favoable et répéter que le Kinémacolor est une révolution. Sous peu, quand la foule le connaitra, elle ne voudra plus voir notre cinéma aujourd'hui en noir ou colorié mécaniquement. Nous y reviendrons. Mais je veux avant tout reproduire un intéressant filet que je relève dans un quotidien du jour. Il donne bien la mesure de l'immense succès de l’invention féerique de MM. Urban-Smith : Le jugement de Paris Cela devait arriver ! Un gros succès se mesure aux essais de concurrence dont il est l’objet; en matière de théâtre, cela se traduit par des titres similaires à celui de la pièce en vogue, qui fait recette, ou par de simples parodies. Cyrano nous valut Cyraunez et quantité. de scènes de toutes sortes dans les revues de fin d’année. En attendant.que la verve de nos revuistes s'exerce sur le Kinémacolor, son extraordinaire succès excite fortement les, convoitises ; on essaye de créer une confusion à l’aide de mots à terminaison rappelant la sienne, finissant plus ou moins par « color », et en présentant au public comme « vues » en couleurs naturelles des films simplement peints au pochoir, à la main ou à la machine. Le Kinémacolor n’a aucun rapport avec ces procédés ; il n’est nullement truqué; ses scènes animées sont établies par photographie directe avec toutes les couleurs de la nature, telles qu’elles sont dans la nature, rendues avec une finesse, une exactitude, un relief et une intensité dans tous leurs tons et graduations qui leur donnent la vie. Le publie ne peut s’y tromper ; c’est vraiment croire à trop d’ignorance de sa part que d'imaginer que les mots « couleurs naturelles » signifient pour lui «couleurs de la nature » ; son œil saura très bien faire la différence, ct la comparaison sera tout à l’avantage du Kinémacolor, dont le succès grandit à mesure qu’augmente le nombre des habitués de ses spectacles magnifiques. dé de de de : de de dE de de de de de de de de RS RER TRS TITRES TRS LEE LES LR Da Cat TR EN