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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
SUR L'ÉCRAN
Gribouille est à Paris, Vive Gribouille!
Notre excellent camarade André Deed, le populaire Gribouille cinématographique, Gribouille l’inimitable, Gribouille la joie des salles de spectacles, Gribouille l’enfant chéri des gosses, le Roi des comiques, le comique des Rois, vient de quitter définitivement les cieux ensoleillés de l’Italie.
Il rentre à Paris, sur un pont d’or, que lui fait la Société Pathé frères, après deux années d’exil.
Nous sommes ravis de lui souhaiter la bienvenue et de fêter avec tous les parisiens le retour de l’enfant prodigue.
Allons, nous verrons encore de belles bandes, à Paris etnous n’en sommes pas fâchés.
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Ün nouveau Confrère.
Depuis le 16 décembre, la presse cinématographique compte un journal de plus : La Cinéma Revue Belge nous est née à Bruxelles.
Elle se présente sous les espèces d’une petite brochure aux riantes couleurs roses. Dans l'exposé de son programme, elle nous avise qu’elle veut être l « inlermédiaire entre les Fabricants et les Exploitanis ». Rien de plus rationnel. Cet organe manquait, en Belgique. Z°4. B. C. se proposait même d'en créer un à ses frais. Il est particulièrement intéressant de signaler le dévouement cinématographique du Directeur de Cinéma Revue.
Le Courrier est heureux de souhaiter à son-jeune confrère la bienvenue et bonne chance, mais il se demande pourquoi il a choisi, précisément, le titre exact d’un journal qui existe déjà depuis plusieurs mois.
La Cinéma Revue paraît à Paris, sous la Direction de M. Ch. Mendel. C’est un journal sérieux, bien rédigé et connu. Il esf fâcheux de créer ainsi à plaisir des confusions qu’il eut été si facile d'éviter ?
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Rencontré :
À la Brasserie Rochechouart, M. Jacob, un des plus sympathiques directeurs de ‘ Cinéma ” de Roubaix.
Rue dela Chaussée-d’Antin : M. Swan, le Directeur général de lInternalional Cinéma. M. Swan rentre d’un voyage en Palestine. Avant de reprendre ses grands travaux cinématographiques à Bruxelles, il est venu faire un tour à Paris où Le Courrier Va aperçu.
: Ur bon avertissement en vaut deux
Les artistes lyriques ayant agité ces jours-ci le vieux hochet de la grève générale aux oreilles des directeurs parisiens, un de nos confrères, bien inspiré, eut l’idée de faire une petite tournée dans les grands music-halls et cafés-concerts et d’interviewer les personnalités les plus qualifiées pour émettre leur avis sur cette question.
Entre autres interviews intéressantes, nous relevons celle de Mme Varlet. Elle est particulièrement énergique et indique que de ce côté on a des arguments. Laissons donc la parole
à l’habile et sympathique directrice de la Gaîté Rochechouart et félicitons-la :
« Tout ce mouvement, s’écrie-t-elle, est soulevé par les « vedettes, par les « gros » qui ne veulent pas se contenter « de leurs formidables appointements et désirent ardemment « être aflanchis du contrat avéc dédit qui les empêche de « passer impunément quelques jours dans chaque établisse« ment. Mais les petits, ceux qui gagnent juste de quoi « subvenir à leurs besoins, ils n’ont guère intérêt à se mettre « en grève. S'ils le faisaient, on les remplacerait par le ciné« malographe, et cela ne ferait de tort qu’à eux. »
sÀ Agence Générale du Cinématographe
Ne confondons pas avec l4. G. C., 16, rue Grange-Batelière.
Il s’agit de l'agence de location que dirige avec sa compétence éclairée et sa courtoisie impeccable, M. Bonaz, 19, rue de Lancry, à Paris.
M. Bonaz a fondé dernièrement une succursale à Marseille, 7, rue de Paradis. Nous la signalons volontiers à l'attention de nos lecteurs. Ils y trouveront toujours un choix de beaux films et ce qui ne gâte rien : un cordial accueil.
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Encore un Journal !
Il en pleut ! Celui-ci nous arrive d'Amérique. Il sera mensuel et paraîtra.sous le titre: Moving Pictures Tales à NewYork. Cette nouvelle feuille se spécialisera dans la description des films de toutes marques. Elle est dirigée par M. Saunders du Moving Pictures News.
Nous lui souhaitons bonne chance.
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Le Nouveau Permis.
L’antique signalement, qui figurait avec ses vaudevillesques fantaisies sur les permis de chasse, a vécu.
On s’est enfin avisé que ces permis ne pouvaient mieux prouver l'identité de leurs détenteurs que par une bonne Pholographie.
La routine seule avait jusqu’à ce jour écarté ce procédé, car les permis de chasse avaient été conçu en 1839, c’est-àdire à une époque où Daguerre commençait à peine ses essais photographiques.
Désormais donc, vos permis seront muets sur la rotondité de votre menton, l’aquilinité de votre nez, l’azur ou le noir de vos yeux : ils porteront tout simplement votre photographie.
Comme l’on compte plus de 500.000 permis de chasse délivrés chaque année, voici une mesure qui intéresse vivement le monde photographique.
Nous ne savons pas à qui nous sommes redevables de ce bon mouvement de l’Administration, félicitons-nous-en, mais constatons que cette réforme! n’eut pas été déplacée dans le programme de revendications des Syndicats photographiques.
Encore fallait-il y songer !
L'OPÉRATEUR.