Le Courrier Cinématographique (Dec 1911)

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8 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE La Soirée Cinématographique La semaine passée fut particulièrement fertile en premières cinématographiques. On ouvrit, samedi dernier, trois établissements, au moins. Généralement, les inaugurations de nouvelles salles ne sont pas des manifestations très suivies par le « ToulParis » des premières. Les journalistes eux-mêmes oublient souvent d'y aller. On oublie aussi quelquelois de les inviter. C’est ce qui est m’arrivé précisément samedi. Le Pathé Palace ne se souvint plus de mon adresse probablement. Quant au Directeur du nouveau Cinéma de la rue de Nemours, prévoyant une affluence considérable, ce qui ne s’est ‘pas réalisé, dit-on, il ne n'invita as. : F Je me trouvais donc dans une posture avantageuse pour me rendre à l'inauguration du magnifique Cinéma qu’ont installé rue de Clichy,dans la salle somptueuse du Casino de Paris, M. Brockway, l’'infatigable manager de l’American Théâtre, et mon ami Barton, le directeur du Cinéma Pigalle. Ce fut une manifestation artistique de tout premier ordre et un événement mondain bien parisien. Le programme, inutile de le dire, était remarquablement choisi. Les films les plus sénsationnels du moment le composaient. Ils étaient groupés harmonieusement et accompagnés d’un grand orchestre que chacun put apprécier à sa juste valeur. Les intermèdes artistiques furent aussi très remarqués. Ils firent honneur au bon goût des managers du Cinéma de Paris, que la salle tout entière remercia par des bravos chaleureux, justement mérités. Je ne regrette certes pas ma soirée. Elle fut deux fois charmante. Tout concouraïit, d'ailleurs, à plaire aux invités de marque qui gaffissaient la salle. L'assemblée était choisie. On n’en doutera pas quand on saura que l'aristocratie du Cinéma était représentée au grand complet. J’eus le plaisir, au hasard du promenoir, de rencontrer les deux plus grands cinématographistes de France : MM. Vandal ct Hodel et les deux plus petits : Gribouille et Patouillard. Les ouvreuses me parurent fort aimables. Elles portaient un gracieux costume franco-américain. Elles le partie crânement, élégamment même. Et ma foi, on a eau être journaliste, on ne reste pas indifférent à d'aussi gracieux sourires. En somme, gros succès. Le public fut enchanté de sa soirée. Les directeurs le furent aussi. Tout alla pour le mieux. MM. Brockway et Barton ont un véritable talent d’organisateurs. Nous ne doutons pas qu'entre leurs mains expertes et vigoureuses Le Cinéma de Paris ne fournissent une brillante carrière. En tous cas, nous l’espérons bien. Ces messieurs ont des idées. Ils les mettront à exécution et réussiront à rénover une salle de toute beaué, qui connut autrefois la gloire et la fortune. TENTEN TINTIN TINTIN TON TINTIN TINTIN TINTIN TENTINTENTINTENTIN À nos Abonnés ef Lecteurs Nos Abonnés et Lecteurs ont intérêt à nous faire parvenir les notices ou circulaires cinématographiques qui leur sont adressées. Cela nous permet de leur donner tous renseignements utiles sur les affaires auxquelles ils sont sollicités de s’intéresser. Le Commerce des Pianos L'importation, au Japon, des pianos n'étant pas spécialement dénommée dans les statistiques, on ne peut numériquement en évaluer l'importance. Le commerce des instruments de musique, en général, est évalué d’une façon globale à 54.500 dollars environ, répartis de la façon suivante : Etats-Unis. . . . . . . . 10.000 dollars Autriche-Hongrie . . . . 550 — Allemagne. . . . : . & 25.000 — Rrancenarn re 10.000 — Grande-Bretagne . . . . 8.500 — Chine tin en 450 — Par les chiffres ci-dessus, on voit que ce commerce n’est pas très important, le nombre des personnes en mesure de se servir d'instruments de musique est d’ailleurs assez restreint. De plus, des droits de douane très élevés, 40 0/0 ad valorem, l'humidité du climat qui détériore vite les instruments de fabrication étrangère, font que la concurrence locale a la partie très belle. Il existe à Yokohama, trois fabriques de pianos. L’une d'elles fabrique différents modèles valant de 175 à 250 dollars, alors que les autres n’ont offert, jusqu'ici, qu’un seul type pour 200 dollars. Le piano de fabrication japonaise mesure 1 m. 25 environ. Il possède une armalure de fer, des touches d'ivoire, et est recouvert de bois d’ébène, de rose ou de noyer. Le tabouret et la livraison sont compris dans le prix de vente. * * # Les importations de pianos au Brésil s'élèvent à environ 2 millions de francs par an. Yest l'Allemagne qui tient la tête avec un chiffre atteignant 1.350.000 francs. Autrefois, nous avions le monopole, pour ainsi dire, de l'importation des pianos dans ce pays, mais peu à peu, malheureusement, nos fabricants se sont laissés supplanter par la concurrence toujours très forte de l’Allemagne, si bien que notre commerce se chiffre par environ 220 pianos seulement, représentant une valeur de 250.500 francs. Il n’en reste pas moins vrai que le Brésil offre d’excellents débouchés aux pianos de toutes sortes, et nous sommes certain que si nos fabricants pouvaient livrer des instruments à bon marché, appropriés aux conditions climatériques des tropiques, ils augmenteraient leur clientèle et leur chiffre d’affaires d’une façon sérieuse. * Mr ta Le Directeur des Services économiques au Canada signale la concurrence énorme que l'Allemagne fait à la France depuis qu’elle n’a plus à payer la surtaxe. * * * Les accessoires pour églises, orgues, harmoniums, instruments de musique, etc., trouvent en ce moment des débouchés intéressants à Jehu-Ode (Lagos). * *X * D'après l’'Œslerreichisch-Ungarische Konsular-Korrespondenz, l'importation des pianos et des instruments de musique automatiques s'accroît d’année en année en Egypte. L’importation, qui se chiffrait par 14.565 livres égyptiennes, en 1909, est passée à 16.329 livres, en 1900. L’Allemagne est le principal fournisseur de ces instruments. F. WANDA. AAAAAMNMNARNMNARNMNMONN