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4 +4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
Pour “ L'AVION” du Cinéma
La souscriplion du Courrier a déjà produit 1.291 fr. 60. Voici la liste des souscripteurs. Elle ne va pas tarder à s’allonger et à atteindre un chiffre imposant, car nous recevons de tous côtés des promesses de concours précieux et dévoués :
MM. Sylvain Brémond + 1. 450:
Che) Rrapert en 95)
Max Bindere sn NET ONE GONE) Collecte faite au Banquet de clôture du
CONETÉS ET NE ER RSS DE en)
Mie Re ntét pr ENUr UE en A 220)
MM. Borzecki. . Door a (ES)
Dennery, Directeur du «Cinéma» 50. » Soirée donnée par M. Carminati dans
son établissement, «Nimes Ciné
ma», vendredi dernier, 22 Mars 181.60
Soit à ce jour. . . 1291.60
En nous remettant sa souscription, M. Carminati nous adresse l’admirable lettre que nous publions ci-dessous.
Qu'il reçcoive au nom de tous nos félicitations et nos remerciements.
Lettre de M. Carminati Nimes, le 3 Avril 1912. Cher Monsieur Le Fraper, Paris
Vous faites appel aux cinémalographistes de France pour pouvoir offrir un ou plusieurs avions & l'armée, qui porteraient les noms de Cinématographe Français No 1, 2, elc.
Je réponds : Présent !
Je félicite sincèrement M. Sylvain Brémond de son idée géniale, aïnsi que vous-même de l'avoir prônée.
Je vous adresse un mandal-poste de cent quatre-vingtun francs soixante centimes ; cetle somme est le résultat nel d'une soirée donnée vendredi 22 Mars au Cinématographe de la place d'Assas.
Mon intention élait de verser cette somme au “ Petit Marseillais ”?, mais avec sa permission je la verse à votre estlimable journal pour grossir la souscriplion des Cinémalographistes français.
Espérant que les confrères voudront en faire de même, ie vous prie d’agréer mes sincères salulations.
A. CARMINATI
M. Bresson, d'Argenteuil, nous avise qu'il fera la semaine prochaine une représentation au bénéfice de l’Aviation militaire française.
D’autre part, M. Albert Routier, représentant du Smyrna Theater Company, nous annonce dans-une lettre vibrante
. de patriotisme que le Théâtre de Smyrne fera pour le même objet une grande soirée de gala. Remercions sincérement nos deux aimables collègues. Puisse leur concours nous apporter les Ailes au Cinéma :
Lettre de M. Albert Routier
Paris, le 3 avril 1912. Cher Monsieur,
J'ai le très grand plaisir de vous informer que la Direction du Théâtre de Smyrne à qui j'ai communiqué l'idée — émise, mercredi dernier, au Banquet du Congrès — de donner une Représentalion Extraordinaire, au profit de Avion « Cinéma », vient de me télégraphier ces mots :
« Adhérons de tout cœur à votre belle proposition. »
Je vous serais donc bien obligé de m'envoyer, vendredi prochain 5 courant, les «Films Souvenirs » des Etablissements Eclair el Palhé, afin qu’ils soient projetés à celte « Soirée de Gala », laquelle sera placée sous le patronage
de M. Colomiès, le distingué el digne représentant'de la France à Smyrne.
Si votre souscription a donné l’hélice du « Cinéma», j'ai loul lieu de croire que la recette de cette représentation palriolique lui fournira les « ailes », pour que bientôt il puisse s'élever dans les airs el contribuer à la défense de notre chère Palrie. 4
Veuillez, agréez.
A. ROUTIER,
P.-S. — Veuillez, je vous prie communiquer cette bonne nouvelle à M. Brézillon, le très sympathique Président du Syndicat des Exploitants.
DEEE IE DEEE OS DE IEIEIEIEIEL Une Protestation
Le «Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe » nous communique la lettre suivante qu’il vient d'adresser à notre confrère G. Dureau. Avec notre esprit d'indépendance et d’impartialité nous nous faisons un devoir de l’insérer. Elle forme, en eflet, le corollaire le plus expressif à notre article, Après le Congrés :
Paris, le 4 avril 1912. Monsieur Dureau,
Directeur du «Ciné-Journal », 30, Rue Bergère, Paris. Monsieur, :
Le. bureau du « Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe », persuadé qu’il exprime la facon de penser de loules les personnes qui ont suivi notre Congrès, proteste énergiquement contre votre facon de faire le comple rendu de nos travaux, el d’en interpréter les résultats.
Vos impressions, heureusement personnelles, sont toules différentes de celles des Congressistes, et nous vous laissons la responsabilité de votre article: « Quand les violons sont partis... » que lous nos collègues ont jugé comme il convient. :
Nous vous remercions, pour une fois, de votre franchise, puisqu'elle nous apprend de quel côté se trouvent nos amis.
Nous n'ignorions pas que nos efforls élaient combattus par vous, el que vous ne négligiez rien pour entraver en sous-main l'œuvre que nous avions entreprise, parce qu’elle wélail pas votre œuvre. Vous auriez été cerlainement heureux d'assister à une défaile. Hélas ! Monsieur Dureau, votre déception fut grande, et c’est ce qui nous explique votre mécontentement.
Nous vous prions, sans espoir d’ailleurs, de vouloir bien insérer celle lettre qui constitue notre protestation. En tous cas, NOUS vous informons que nous l'adressons par ce même courrier aux autres journaux cinématographiques. Ils lui réserveront peut-êlre bon accueil.
Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les plus distinguées.
Pour la Commission : Le Président du Syndicat Français,
BRÉZILLON Le Secrétaire, Le Trésorier, JALLON MEILLAT
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