Le Courrier Cinématographique (Apr 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE IMPRESSIONS DE CONGRÈS f . Les Congressistes ne partagent pas tous la facon de voir de nos amis du Midi, entre autres nos collègues belges. Il nous semble du plus haut intérêt de soumettre à nos lecteurs, sans aucune arrière-pensée, à titre strictement documentaire, quelques lignes que nous extrayons de la Cinéma Revue Belge. Elles furent écrites par M. Alfred Castaigne dans son rapport à l'Association Belge du Cinéma. La personnalité, bien connue en Belgique, de notre collègue, nous répond de l'intégrité de ses déclarations. M. Alfred Castaigne dirige, avec une compétence éclairée, indiscutable, le Théâtre de la Renaissance, une des exploitations cinématographiques les plus im ortantes de Belgique. Il est en même temps conseiler provincial. Il vint à Paris lors du Congrès et en suivit tous les travaux avec assiduité. Il participa activement à ceux de la troisième Commission, qu’il présida avec une vigueur et un esprit d’à-propos remarquables. es conclusions qu’il nous a présentées sur la mora lité des films : Le Cinéma éducateur moralisateur, Le Cinéma à l'École et à la Caserne, sont parfaites. Elles nous donnent la mesure de son expérience professionnelle et de sa sincérité. Les lignes qu’il écrit dans son article sont revêtues du caractère de haute impartialité de leur auteur. Elles sont décisives : Rapport à l'A. B. C. En suite du mandat donné aux délégués au Congrès international tenu à Paris le 25 Mars 1912. MEssiEURS ET CHERS CONFRÈRES, Répondant à votre désir, j’ai l'honneur de vous résumer, en passant maints détails, les vœux émis à Paris, au Congrès du 25 mars écoulé, par vos confrères des différentes nations représentées. Avant d’aborder, en fait, les travaux du Congrès, et afin de remplir intégralement notre mission, nous croyons devoir vous prier d'adresser, au nom de votre Association, nos sentiments de vive reconnaissance au Comité d’organisation du Congrès et à tous nos confrères de Paris. Ils n’ont cessé de manifester aux délégués belges et particulièrement à leur dévoué président, M. Jourdain, des marques d’amitié sincère. Les délégués belges peuvent vous AE Messieurs, avoir été les hôtes choyés de leurs amis de Paris et nous avouerons franchement que nous sommes anxieux sur ce qu'il nous sera possible de faire pour réciproquer, prochainement, les mêmes sentiments d’amabilité, d’affabilité et de générosité dont nous sommes solidairement débiteurs vis-àvis de nos, hôtes d’hier. Je redoute de citer des noms, de crainte de m’exposer à en oublier, mais je dois vous déclarer que tous nos confrères parisiens se -sont efforcés, toujours, de nous rendre notre séjour à Paris tellement agréable, tellement charmant que nous l’avons trouvé trop court... et ce n’est pas sans de véritables regrets que nous avons dû, rappelés par nos occupations professionnelles, nous séparer de nos amis de Paris. Une mention spéciale, cependant, est due, comme vous le verrez par l’exposé ci-après, à L’Eclair, à cette firme si puissante par la production de ses films si importants, si émouvants, dont les scénarios sont toujours de vrais chefs-d’œuvre ; à cette firme qui comprend si admirablement le’rôle de l'Editeur et celui de l’Exploitant sans sacrifier les intérêts des Loueurs ; à cette firme qui s’abstient d'exploiter elle-même la projection de ses productions. L’accueil réservé par L’Eclair aux Congressistes a été véritablement grandiose. La maison Gaumont, également, par là réception au Palais Gaumont, mérite nos remerciements. L'accueil a été véritablement cordial. La maison Pathé frères a autorisé le directeur de l'atelier du coloriage des films à nous permettré de visiter cette installation ainsi que son théâtre d’art, où il a été pris deux vues des Congressistes. _ I] convient de reconnaître que c’est grâce aux pressantes démarches de M. Le Fraper, directeur du Courrier Cinémalographique, que nous avons eu la faveur de visiter ces établissements. Ceci dit, akordons le Congrès. Donc, le 25 mars, à dix heures du matin, M. Brézillon, le sympathique président du Syndicat, souhaite en termes heureux la bienvenue à tous les Congressistes et engage immédiatement les membres du Congrès à se porter dans] leurs Commissions respectives pour la formation des différents bureaux. Disons immédiatement qué les Français, avec leur grâce charmante, ont honoré de la présidence de trois sections, trois de vos délégués belges : MM. Jourdain, Thévenon et Castaigne, A midi, les délégués se séparent pour déjeuner, maïs par une de ces tactiques habiles et délicates, les Congressistes se trouvent réunis à plus de soixante dans un même local où ils apprirent, au quart d’heure de Rabelais, que le lunch où régna la plus franche cordialité, leur était offert par le Comité du Congrès. A deux heures et demie, les groupes se divisent, les uns pour se rendre dans les sections 1, 3 et 5, les autres en bandes joyeuses, gagnent la gare du Nord pour aller à Epinay visiter les Etablissements de L’Eclair. CONCLUSIONS Après un si long exposé, dans lequel je me suis efforcé de refléter le plus exactement les faits et incidents dans l'ordre où ils se sont produits, j'estime devoir donner l’impression de vos délégués. Le Congrès fut une véritable victoire. Il a uni dans la même pensée et le même enthousiasme sincère, dans la même révolte généreuse contre les exactions et l'arbitraire, tous les directeurs de théâtres cinématographiques, tous les gens de cœur de la corporation ; ce Congrès a abaissé définitivement les frontières et favorisé l’éclosion d’amitiés entre les représentants des peuples voisins, On a travaillé dans ce Congrès sans haïne, sans parti-pris ; on a agité dans le calme des Commissions des intérêts divers ; on a pris des décisions : qué l’on respectera, et quoi qu’en dise certain journal marq P »€t q q