Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

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_ Deuxième Année. No 33. Le Numéro : 25 centimes. 10 Août 1912. Le Courrier Cinématoéraphique ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Un an, rome ÉTRANGER M Taie ce 41950 4 L’Echéance ot a tantôt trois mois, comme le temps passe! un fat pe de Directeurs arisiens, bien inspirés, s il en fe prit l'heureuse initiative de protester contre l'aviEment du prix des places dans les cinémas. récolie un zèle très louable, il partit en campagne et d'adl a, en peu de temps, un nombre respectable sous 2 10nS de principe. Une sorte d'engagement, ment forme de lettre, circula dans les EtablisseMai S, fut bien accueilli et se couvrit de signatures. $ nos collègues, dans l'impossibilité d'accomplir à rü : | x TS Ourpoint une telle réforme, demandèrent un date 0e grâce, et l’on fixa d’un commun accord une € Initiale. fin +, €ffet, la saison cinématographique touchait à sa Men à ; eut pas été prudent de bouleverser brusquePrix es usages et de majorer, si peu que ce fut, les € places à cette époque. ti à Convint de choisir, pour opérer les modificad'hiv prévues dans l'engagement, le début de la saison he er qui coïncide, pour quelques Etablissements, à lut iii ‘a réouverture. Le vendredi 3 Le Nouvelle choisi pour marquer le départ d'une ère lectens un mois exactement, jour pour jour, les DiEn TS parisiens nous prouveront qu ils savent tenir Meil] sagement d'honneur. Ils innoveront un régime Mo; ur et mettront en vigueur des tarifs un peu S onéreux. du Uisse cette tentative désintéressée être couronnée ra es parfait succès. Que tous les Directeurs se &rès2 AU petit groupe promoteur d’une idée de proQuent LA ils donnent leurs signatures et qu’ils s’appliÀ og, quelles que soient les contingences extérieures, &éné erver strictement une consigne d'un intérêt 'al supérieur. prix Ut; Coûte que coûte, enrayer la dépréciation du es places. Elle est la conséquence inévitable Directeur : CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 95, Boulevard de Magenta, PARIS TÉLÉPHONE 456-33 LA PUBLICITÉ est reçue aux Bureaux du Journal de la folle surenchère qu'amène après elle une concurrence intense ou des rivalités personnelles. Mais elle n’a aucune raison d'être. Elle ne peut amener aucune amélioration, ni donner le plus petit résultat positif. C’est une arme à deux tranchants dont il ne faut jamais se servir. minis Ne l’oublions pas! Le commerce est régi par des lois absolues : Il faut acheter au plus bas et vendre au taux le plus élevé. L'écart entre le prix d'achat et le prix de vente constitue le seul profit, autrement dit le bénéfice d’une exploitation. A l'heure actuelle, les tarifs de location tendent à s'élever dans de notables proportions, par suite des accaparements variés que favorisent inconsciemment nos collègues.Est-il possible qu’à une plus-value mena: çcante corresponde une moins-value volontaire des recettes ? , Non! non! A partir d’un certain chiftre, toutes les concessions deviennent funestes. La clientèle seule en profite. Elle prend l'habitude de payer peu ou point dans les cinémas. Par ricochet, nos spectacles perdent pour elle toute leur valeur. Ils ne possèdent plus l'attrait de la chose ardemment désirée qu'on se procure au prix d’un léger sacrifice d'argent. Les cinémas gratuits aidants, le discrédit finit par tomber sur l’Art cinématographiqueg@®n en fait une distraction puérile ou un instrument scientifique d’éducation. Nous nous trouvons alors en butte à des vexations sans nombre contre lesquelles il faut maintenant réagir. Est-il possible de concevoir que dans ‘certaines salles on assistera pour quelques centimes à la représentation d’un chef-d'œuvre comme Les Misérables, enfanté par l’immortel génie d’un Victor Hugo, reconslitué par nos metleurs en scène modernes, au talent si subtil, avec la collaboration des artistes les plus éminents de notre temps et la mise en œuvre de plus de cent mille francs. Il importe de résister avec force, avec persévérance contre de telles errements qui condamnent leurs'protagonistes à une faillite à brève échéance.