Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE scénique, de talent musical et de technique pianistique, ces artistes arrivèrent à de bons résultats. Certes! le succès du CINEMA UNIVERSEL est en majeure partie dû a cette réalisation artistique, à cette concordance à peu près parfaite, de la musique spontanée avec chaque phase de l’action, chaque geste, chaque état d’âme, chaque manifestation de-pensée, de mouvement, ou de sentiment des personnages en représentation sur l'écran. ii : M. LOUIS JANSSENS Directeur de l'Office du Développement Belge à l'Étranger y _Inventeur de la Synchronisation Musico -Cinématographique. ES — à Les films deviennent plus faciles à comprendre ; les scènes semblent plus belles, plus séduisantes, plus «théâtre vécu». À ce point de vue, plus qu’au point de vue de rompre le silence, la musique est l'indispensable commentateur du film. Le Directeur de l’Universel Cinéma cessa donc de jouer le répertoire de la Sociélé des Auteurs. Mais en vertu d’un contrat antérieur, pendant près de deux ans, il continua de payer des droils d’auleurs. Passé ce délaï, il fit appel à l'équité de la Sociélé des Auleurs et Compositeurs. Celle-ci Se sentant menacée dans son pe pour toute réponse, lui inlenta un procès. l'en résulta que M. Janssens qui s'était pourvu du témoignage écrit des premiers compositeurs de musique de son pays, fit tomber sous le ridicule la double thèse classique de ladite société, à savoir : 1° Qu'il était impossible d’improviser sans tomber dans les œuvres d'auteurs; 20 Que les inspecteurs de ladite société étaient des experts possédant mentalement tout le répertoire des compositeurs (! !). Le jugement désiré par la société des auteurs contre notre ami, démolit cette thèse. 11 fait désormais Juris prudente documentée, en faveur de tous les cinéma° où l'on joue des improvisations spontanées réelles. , A ce litre déjà, les cinématographistes sauront 8° à M. Janssens de l’appoint qu'il leur offre. Ayan obtenu un double résultat artistique et financier, } chercha à mettre à la portée de tous les directeurs dé théâtres cinématographiques lé moyen de réaliser €1 leurs théâtres respectifs, ce qu’il venait de réalise lui-même. Ses longues, coûteuses et laborieuses l'E cherches en ce sens l’ont abondamment servi, et 1 est arrivé aujourd’hui à des résultats vraiment su” prenanis. 4 Après plusieurs années de travaux et d'expérience” coûteuses, il découvrit enfin un procédé mécaniqu® inédit de synchronisation musico-cinématographique Der à tous les points de vue. Chercheur infatig® le, il vient de rendre pratique et maniable un invention déconcertante. Il nous reste, en enregistrant cette nouvelle CO! quête de la science, à féliciter l'homme de son col: rageux labeur, à admirer le génie du savant. . Toutes les complications de la technique musica de la mécanique instrumentale, de l'art musical, © la mécanique de précision, de la technique .cinémato graphique, de la pneumatique, de l'électricité dan° ses difficultés les plus subtiles, de la précision élec” trique, magnélique, mécanique ct Pos ES naient s’enchevêtrer dans un fouillis d'où devaiens sortir les admirables résultats dont nous avons él témoin. Je, je suis rentré absolument émerveillé des expérience présentées sous mes yeux. Elles constituent une toire sans précédent. 4 Je suis d'autant plus heureux de pouvoir enregl trer cette nouvelle conquête de la science applique, qu’elle a pour but et comme résultat essentiel, ?, seulement de compléter l’art cinématographique mettant en juste équilibre le plaisir qu'il procure 4; yeux avec celui qu’il doit désormais procurer ; même temps à l'oreille, mais encore de mettre fee tous les ennuis avec des Sociétés de perceptions af traires, tâlillonnes et tracassières. . Economie, apaisement, art, progrès et scien0” voilà tout ce qu'apporle aux cinémaltographistes je vention merveilleuse dont nous venons de pal 4 Nul Exploitant de cinéma ne voudra ni ne pour s'en passer, ct il serait aussi ridicule de vouloir pere ter dans l’ancien système, celui qui règne acltu€ nd ment, que de vouloir s’éclairer à la chandelle quête la lumière électrique serait, avecune luminosité M} fois supérieure, mille fois meilleur marché. CHARLES LE FRAPER: (1).M. Louis Janssens, dirécteur de l'Office du DévelopP' ment Belge à l'Etranger, 49,rue du Pont-Neuf, à Bruxelles