Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

5 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 17 L. AUBERT. 19, RUE RICHER, Paris Programme du 6 Septembre 1912 NORDISK C° ENTRE CIEL ET FEU (VISION D'ÉPOUVANTE. — ATTRACTION SENSATIONNELLE. GRAND DRAME. — 898 mètres. — 4 affiches. ne Jeune comte Willy d'Arville est un jour informé Bouts banquier qu'un de ses amis dont il s'était porté ven lon; pour une somme de quatre cent mille francs, : ait de s'enfuir en Amérique et qu'il était tenu de 740 à l'échéance cette somme considérable. La conséce immédiate de cette libéralité est que le comte est M/8é de réaliser sa fortune, de vendre ses terres et sit ler S'établir à la capitale, Malgré ce changement de uation, son vieux valet de chambre lui reste fidèle et p compagne. __ On retrouve notre héros — peu après — dans un hôtel 1 Sorte de caravansérail cosmopolite, fréquenté par t une colonie bigarrée d'artistes. Il attend là, dans Milieu nouveau hétéroclite, les événements. bit à plupart des artistes d'un grand cirque voisin haégrt Cet hôtel. 11 y a là de souples ballerines, des san pères gracieuses et tout un essaim de femmes ravisN Mes. Le comte Willy — nouveau venu — ne tarde pas Deer Connaissance avec le directeur du cirque, M. Wars S y et sa maîtresse, la prima dona, une écuyère dont ladieuse beauté frappe Willy à la première entrevue. : ne elui-ci fait une cour assidue à la belle écuyère. Il à lemarque pas la toute petite danseuse, Miss Evelyn, … it le petit cœur a battu dès que le beau comte eut _Knchi le seuil de l'hôtel. Elle le suit partout amoureuDent de ses beaux grands yeux bleus. Elle est devenue d ément amoureuse de Willy et souffre de se voir déâignée. rallle Doré prend, en effet, un grand ascendant sur à je prit du comte, Il ne la quitte plus sans souci du déde de son seigneur et maître Walewsky, il assiste à toutes d'e lépétitions en la compagnie de la belle et promet Me Xécuter, à une prochaine Soirée de Gala, au bénéfice Po l'aimée, un exercice périlleux à cheval, qu'il a comà Sé lui-même en son honnneur. Monté sur son cheval jpsueux, il se fera hisser au faîte du cirque sur une pnple plate-forme. Là, dans l’espace, sans peur, il fera Er un feu d’artifice autour de sa monture dont un PEU écart le précipiterait sur le sol et le tuerait. On asSte à ses patientes répétitions. da & jour du bénéfice arrive. On revoit le comte Willy n la chambre de la sémillante écuyère. Il a avec elle Ths explication violente. Mais un incendie éclate dans ôtel qui en peu d’instants est tout en flammes. 11 v à en. +Uve-qui-peut indescriptible. Tout le monde se nréperte À l'ascenseur malheureusement trop chargé pour cv oir le comte et Mile Doré. Seule Evelyn sacrifié sa à € à son amour. Elle cède sa place à sa rivale et reste ns l'hôtel incendié avec Willy. pbelui-ci comprend alors l'immense amour d'Evelyn. Il Le ace et veut à tout prix/la sauver. L'hôtel n'est nlus 4 Un brasier. Il n'y a plus d'escalier. L'ascenseur conAit les fugitifs au combles. Ils montent sur le toit. Willy lé Moment a une idée audacieuse. A l'aide des fils tétjpePhiaues qui passent au-dessus de l'hôtel, il veut DUT traverser la rue à Evelyn. La pauvrette consent, _ Hirnce sur le vide, mais arrivée à mi-chemin, prise de tige, elle se laisse tomber. Les pompiers sont là heu reusement ! Ils la recoivent dans leur filet, saine et sauve. Le comte, athlète rompu à tous les exercices ‘physiques, est plus heureux. Il passe et rejoint bientôt les autres artistes du cirque. : Par hasard, il surprend Mlle Doré en conversation intime avec son Directeur. Fou de jalousie et de colère il s'énivre et jure qu'il se vengera et ne risquera pas sa vie pour une maîtresse infidèle, La belle écuyère en est avertie. Elle vient le trouver ét raille sa faiblesse et son manque de courage. L'affront le cingle. Il proteste et malgré sont état léger d'ébriété, en dépit des supplications de la tendre et douce Evelyn, il se décide à exécuter le numéro dangereux. Par .orgueil, il bondit à cheval et entre au galop sur la piste, au milieu des ovations enthousiastes du public. Tout est prêt. Un silence impressionnant a succédé aux bravos dans l'immense nef du cirque quand, le comte, monté sur son cheval, qui hennit de peur, ést hissé sous la coupole. Arrivé au faîte il donne lé signal convenu. Le feu d'artifice crépite. Les éclairs jaillissent, toute la coupole s'illumine de lueurs sanglantes et l'on entrevoit, entre ciel et feu la silhouette d'un cavalier fantastique. Soudain le cheval affolé se cabre, s'élance dans le vide et s'écrase avec son cavalier sur la piste du cirque au milieu des cris d’épouvante des spectateurs atterrés. Le comte Willy est grièvement blessé. Son beau coursier est mort. Il s'est broyé dans cette chute vertigineuse. Comprenant enfin l'étendue de sa faute, l'écuyère fatale reste glacée d'effroi devant l'horreur de la catastrophe tragique qu’elle a provoquée. Elle veut se jeter sur le corps de l’infortuné Willy et implorer son pardon. Evelyn indignée la repousse, s'agenouille pieusement sur le corps de-celui qu'elle adore et avec la dévotion d'une amante fidèle ou d’une mère, lui prodigué les premiers soins. . L $ Porté chez lui, elle le ranime. Et pendant qu'entouré de panserhents compliqués, il est encore entre la vie et la mort, il mesure la force de l’imour et du dévouement sincère d'Evelyn. Il lui tend la main et dans un sourire qui illumine son pâle visage ravagé par la souffrance, le comte fait à la petite danseuse de cirque le serment de l'aimer toujours et lui offre son nom avec son cœur. Tel est l'épilogue d’une belle histoire d'amour qui faillit finir comme un drame. » LE PAYS DE GALLES Charmant plein air, entièrement colorié qui nous révèle l'une des contrées les plus pittoresques de l'Angleterre. Longueur 95 mètres, entièrement colorié: se SÉLIG LE CHIEN DU MARCHAND DE JOURNAUX Pathétique. ? Le petit Jack Logan est chercheur d'or dans la grande ville où malgré son jeune âge, il essaie de trouver un travail lui permettant de venir en aide à sa mère. Dès la pointe du jour, on le voit dans les rues de New-York distribuer les journaux à tous les marchands de Ja capitale du Nouveau-Monde. { ; Jingles, son petit chien, lui tient société ; il le réveille, lui apporte ses habits et ses souliers et mêmele remplace : il sait véndre les journaux. Jamais. il ne fut plus exact de dire que le chien est l'ami de l'homme. : En l'occasion il devint son sauveur. :