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24 LE.COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
enant à vôtre connaissance, vous mhésilerex pas vous-même à appliquer au mème moment celle mesure d'intérêt général et intérêt particulier à chacun de nous. Recevez, Monsieur et Chér Collègue, no$ sincères salutalions. Ont signé : « .! Phénix Cinéma, Paradis Cinéma, L’Epatant, Excelsior-Cinéma, Grand Cinéma Ornano, Casino de da Nation, La Renaissance Cinéma, Le Palais du Travail, Cinéma Gambetta, Théâtre de Montrouge, Ginémä Poloche, ParisianaCinéma, Zénith-Cinéma, Cinéma-Casino de la Plaine-Saint-Denis, EdenCinéma des Gobelins.
M. Brugères, Directeur de l’'Eden Cinéma des Gobelins, à Paris, nous adresse son adhésion
dans la lettre ci-dessous. Moriolles, le 14 août 1972.
Je viens de prendre connaissance de votre article : « L'Echéance » dans Le Courrier du 10 courant. Soyex persuadé que je me joins de tout cœur au groupe des directeurs Parisiens qui prit l'iniative, le 3 juin dernier, de protester contre l'avilissemeut du prix des places dans les cinémas. …. Le quartier des Gobelins, en particulier, est un quartier où le cinéma commence à tomber en désuétude par la seule faute de quelques exploitants ou qui s'intitulent comme « tels ».
Le public des Gobelins, en effel, peut à son aise s'offrir, dans le 13° arrondissement, semaine ou dimanche, we soirée de cinéma pour o fr. 20 par place. Je connais même un « directeur de cinéma qui fait entrée libre avec consommation pour la somme de o fr. 30.
Tant mieux pour eux, ils gagnent peul-êlre de l'argent !
En lout cas, cela ne m'a pas empéché d'agir « sans m'occuper de ce que faisaient mes voisins ». Le prix le plus bas à l’Eden est de o fr. 30 par place (billet de publicité).
Je passe des programmes convenables (du moins, le public en juge ainsi). Et, quoi qu'on en dise, le public de quartier nest pas dénué de lous sens artistique. Il préfère payer plus cher et avoir mieux.
Le public est content, moi je m'en trouve bien, le cinéma aussi.
Louis BRUGÈRES,
Directeur de l’Eden, 57, avenue des Gobelins. Paris.
PARA ARR ARAUR La Critique des Films
Notre referendum sur La Critique des Films nous a amené une quantité formidable de lettres
énéralement contradictoires au milieu desquelles il est difficile de se faire une opinion.
Dans ces conditions, nous nous trouvons dans l'obligation de supprimer La Critique dans Îles colonnes du Courrier, ainsi qu'il a été décidé par le Syndicat Français, lors de la dernière réunion générale, en date du 26 juin 1912.
« Etant donné que la Critique des Films est faite intépra«lement parles directeurs. parisiens adhérents au Syndicat
€ Français et que cette critique n’a pour but que de rensei= « gner les chefs d'exploitations cinématographiques ; étant « donné qu'elle peut, à un moment donné, causer quelque « préjudice, soit aux loueurs, soit aux éditeurs, et qu’elle « n’a jamais été publiée dans ce but, le Syndicat Français « prie M. Le Fraper, de vouloir bien supprimer cette criti« que en la réservant à l’usage strict des directeurs de ciné« matographes appartenant à une organisation syndicale « française.
Nos lecteurs n’y perdront rien. Nous tenons à leur disposition un Service rapide confidentiel, sous enveloppe fermée de La Critiqne des Films:
Les Directeurs de cinémas appartenant à une
cran sation syndicale bénéficieront de conditions spéciales.
ÉLIRE LISE IELIELIELIELIE-LIE-LIELIEUES Les Grandes Exploitations Cinématographiques Parisiennes
Nous vivons à une époque incohérente de gâchis cinématographique. Les Cinémas-Théâtres à bas prix édifiés à la hâte, sans art, sans goût, sans aucun Cof fort, ont achevé de discréditer l'Exploitation. On conf tate cependant une légère réaction. Voici qu'on abals donne les mauvaises traditions. Les sociétés ont com’ pris l'étendue des fautes commises et petit à petit nou assistons à une espèce de restauration de l'architecture cinématographique si profondément méprisées. Fini le carreau de plâtre. On en revient des construt tions légères, économiques, provisoires, au fur et à mesure qu'on s'aperçoit que le Cinéma est décidément une industrie définitive. : L
Le Cinéma ne passera pas. Il constitue une nécessité de la vie moderne. Il correspond à la soif d’informa tion qui nous dévore. Il restera la distraction rapi rêvée de notre siècle si profondément agité.
Les salles de Cinéma doivent suivre celui-ci dans S0P ascension, Il importe qu’elles restent digne de leuf hôte si populaire. Il faut les construire toujours plus belles, plus confortables, pour conserver la faveur d'un public trop sollicité, forcément difficile.
Un Nouveau Cinéma-Théâtre
Paris possède quelques belles salles de Cinéma. Il en comptera bientôt une de plus, que nous tenons à sign@ ler à l’attention générale. C’est à M. André Prieur que revient la louable initiative de l'avoir construite: L'administrateur général de la Société des Attractions artistiques vient, en effet, d'édifier dans un quartie des plus peuplés de Paris un Cinéma-Théâtre Modernes modèle. Et ma foi! Il est si rare d’avoir le régal j visiter une exploitation si parfaitement installée, $ admirablement adaptée à tous les besoins, que n0 marquons cette journée d'une pierre blanche. Nous nous souviendrons aussi de l'extrême amabilité de M. Lal rent Veistroffer, le collaborateur de M. Prieur, futur directeur de l'exploitation. Celui-ci nous fit visiter Fe détail l'immense chantier encore enfermé dans 52° échafaudages, chrysalide colossale d’où sortira bien tôt le plus beau Cinéma qui soit.
Le Grand Cinéma Artistique
Le « Grand Cinéma Artistique» est situé rue 12 courbe. Il en.occupe les numéros 113-115 et 117. Sa pau