Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE facade finement découpée s'élève bien haut dans le ciel Son admirable coupole domine le quartier qu’il distraira bientôt de ses spectacles merveilleux. Solidement campée sur ses fondations la magnifique bâtisse de béton armé avec son entrée monumentale, ses assises robustes, semble prête à défier les attaques des siècles. Elle a de l'allure. Elle fait certes ! le‘plus grand honneur à son architecte, M. Mathurin Moreau, le fils du célèbre sculpteur et regretté maire du XVIII. Elle sera pour ‘ses constructeurs, MM. Canal et Schmitt la plus belle référence. he RG La Salle de spectacle L'agencement général de la salle est une merveille, Tout a été prévu. Les services électriques surtout sont à signaler d'une façon particulière. On devine dans leur agencement savant et pratique, la main experte d'un maître. Et nous n'étonnerons aucun de nos lecteurs, en leur disant que le plan fut étudié et dressé par M. Prieur dont nul n'ignore la compétence en cette matière. La salle est vaste. Avec ses deux galeries, mille deux cents spectateurs y tiendront à l'aise. Elle est aussi fort belle dans son ensemble. On a mis à contribution toutes les ressources de l’art pour la rendre attrayante et l’on a réussi au delà de tout. Elle sera chaude en hiver, grâce à un système perfectionnée de chauffage à la vapeur et fraîche en été. Par une large baie elle ouvre sur un jardin d’hiver garni de plantes vertes et d'arbustes. Des jets d’eau lumineux, jaillisent de rochers énormes pour se perdre en cascades au fond de grottes ombreuses. En outre, l'aération sera assurée par un jeu de portes, fenêtres et trappes, complété par un plafond mobile avec pont roulant électrique à commandes multiples, dégageant une surface de plus de 100 mètres carrés. Dix aspirateurs électriques fonctionneront en même temps. C'en est assez, n'est-ce pas, pour rassurer les plus timorés…. L'éclairage de ce somptueux édifice sera assuré par 2,500 lampes réparties en 72 lustres, 16 lampes à arcs et 3 projecteurs. Autant de soleils qui illumineront le magnifique décor de la salle. Il y a aussi un foyer très vaste et très élégant. Il y a encore une scène machinée, où l'on pourra jouer les pièces les plus compliquées ; une Brasserie Moderne, avec billards et terrasse rustique. Et ce qui n’est pas à dédaigner, water-closets et lavabos à tous les étages. Il y a tant de choses nouvelles, tant d'innovations heureuses que je renonce à les décrire toutes. Citons. cependant la cabine de l'opérateur, entièrement construite en béton armé en dehors de la salle. Elle possède trois issues indépendantes et comprend deux pièces distinctes, dont l'une servira à la manipulation des films. La projection se fera par réflexion sur miroir (système Borzecki) et l'énergie électrique sera fournie par un moteur National à gaz pauvre de 50 chevaux et deux branchements de 100 ampères sur le secteur comme secours, garantissant tous risques de pannes. Ajoutons, en terminant, qu'on ne gâchera pas les prix au Grand Cinématographe artistique, l'affiche annonce qu'on y trouvera des places de 0 fr. 50 à 2 francs. Mais elle dit aussi que les clients qui viendront une seule fois, resteront des abonnés fidèles. Je le crois assez, je le souhaite en tous cas sincèrement au manager de cette belle expoitation. Il a fait tout ce qu’il faut pour cela. ü .Le.Mauvais Œil. A 6 A dater du 1e Septembre le Courrier Cinématographique publiera. une Edition Internationale d’Exportation + *# j de 32320 & eh Are OCCHËLONT salu bei rubriques dinpeimédien [ ) , É / £ 4 crecto œubbr rs ne Leo 10 ne delle à. LS À Le ———— D 0) 1 L to Les e Hits de 7) De Là en hcène tb, ee . “a at que ur ALES bn | ue ff coltabotatron et bienvenue } | out'uet et quel Set Scénarios ce no, & æ © itecteuts, œu 24 22» rétribuée <<< Û R }