Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Le Loup et | Agneau La Cinéma-Revue du 17 courant publie sous les initiales C. H. un article qui semble faire croire qu'il existe, au sein de A. BY CH udes esprits chagrins qui tentent de nier l'utilité et l'efficacité des efforts de cette association. L'auteur de cet article, paru dans un organe ui n'a rien d'officiel, reste dans une erreur proonde; il n'existe pas, à ma connaissance, dans notre association, d'esprit chagrin, comme il le dit, mais notre association comporte des membres libres de toute attache, indépendants, qui n'entendent aucunement marcher à la remorque d'une firme, quelle qu'elle soit, dont les efforts pourraient tendre à accaparer le marché du film pour avoir la main haute sur toutes les exploitations cinématographiques dans notre pays. Ces membres, que l’auteur de Particle qualifie d’esprits chagrins, sont des esprits plutôt perspicaces qui chagrinent, il est vrai, les projets de certains messieurs... (il n’y a qu'une interversion de mots). L'A. B. C. poursuit en fait une utopie ; elle veut concilier les intérêts des éditeurs avec ceux des loueurs; ceux des loueurs avec ceux des exploitants : bref, elle veut marier l’eau et le feu ! Les intérêts de chacune des professions, éditeurs, loueurs, ‘exploitants, sont essentiellement opposés ; pas plus concilieraient-on les intérêts des opérateurs avec ceux des exploitants ; il ne faut pas y songer un instant; ce serait résoudre une des questions sociales la plus ardue et qui ne sera jamais solutionnée aussi longtemps que les exploitants ne comprendront pas qu'ils doivent intéresser l’ouvrier aux résultats d tion industrielle quelle qu'elle soit. Si l'A. B. C. veut faire chose utile, rendre de véritables services à l’industrie cinématographique en Belgique, qu’elle supprime sa caisse de secours mutuels dont le besoin ne se faisait pas sentir en l'occurence, et qu'elle s'occupe plus activement des questions d'intérêt général. Il se constituera fatalement, en Belgique, des associations distinctes de l'A. B. C. dans lesquelles les membres, exerçant une même profession dans l'industrie cinématographique, discuteront entre eux, en particulier, leurs intérêts personnels. C’est, au reste, ce qui s’est produit déjà pour les opérateurs qui discutent leurs intérêts professionnels en dehors de l'A. B. C. Editeurs, loueurs et exploitants suivront la même voie. L'A. B. C. peut devenir, par la suite, une fédération où seront examinées, abstraction faite des intérêts personnels, les questions nationales d'intérêts généraux. Les questions d'intérêts une exploita. généraux internationaux seront résolues par Les congrès. Au reste, cette organisation a été créée à Paris, comme suite aux vœux émis au premier conglés international de la cinématographie tenu récen ment à Paris ; et, j'ai hâte de le dire, les statuts cet organisme international ont été longuemeñ discutés et sont en parfaite concordance avec ceu* d'institutions similaires créées en Angleterl pour la défense des intérêts des filateurs. C’est el s'inspirant des statuts de la Fédération internatl0® nale que l'A. B. C. pourrait former une assoc tion, une aide généreuse, loyale, pour la revendl cation des droits professionnels et l'examen, san parti pris, de toutes les questions qui sont de nature à accroître la prospérité, tant des produë teurs que de tous les intermédiaires qui concotr rent à la production sur l'écran de l'image photo: graphique animée. Mais, pour atteindre ce but, l'A. B. C. -1 devrait plus former de coteries, plus de petite chapelles où l’on rejette tout ce qui ne sert Pi les intérêts professionnels de quelques-uns. L’A. B. C. doit combattre énergiquement tous les promoteurs de taxes nouvelles où imposition quelconques qui pèsent déjà si lourdement sur ea exploitations cinématographiques, droits d'auteur dramatiques, relèvement du tarif de location dé films et autres entraves de cette nature. Si le Congrès de Paris a mis un frein aux aspl rations de ces messieurs, aujourd’hui ils cherche" à prendre leur revanche, aussi crions-nous Pie haut « Directeurs d'exploitations cinématograph} | ques, groupons-nous.., ouvrons l'œil.., Sur}, lons nos intérêts et surtout n'oublions pas la fabl du bon La Fontaine, Le loup et l'agneau. ALFRED CASTAIGNE, Directeur du Cinéma de la Renaissance, Brux Vice-Président de la Commission Internationale permanel POP CPICPPETE Le Film Journal (Edition Exclusif Film, 105, rue St-Lazare, Paris) elles nié Paris. — L'Amical Club de la rive gauche a organisé de grand concours de chiens de police. Le vainqueur Césal” nl PARIS A LA MER. — Les organisaleurs : MM. Raym0 Lestonnat et Leroy. sort Paris. — Le 62% Anniversaire de la mort du grand ec vain Balzac au Père-Lachaise. Pr) La Messe commémoralive à Notre-Dame des ancl combaltants de Gravelotte. Le Concours de chapeaux de Châtillon. sf JOINVILLE-LE-PoNT. — Le Handicap féminin de natale PARIS. — Une invention nouvelle pour explorer. le li fleuves. ; gl NUREMBERG. — Pendant les essais de mise en chal] d’une usine de force motrice, l'édifice entier s’écroula als 13 viclimes et de nombreux blessés. ii BERLIN. — L’aviateur Audemars part d'Issy-les-MOËy neaux et atlerrit à Berlin après un vol de plus de 1000 À mètres.