Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

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12 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE fussent-elles. Le film étant arrivé au bout, le réenroulement automatique de la bande musicale se fait, et il ny a plus qu’à la retirer et à la remplacer par le rouleau du film suivant, en opérant pour le film et pour la bande musicale de même façon que pour les premiers, c’est-àdire en mettant leur départ aux repères. L'opérateur accélère-t-il la vitesse du film, il accélère, dans la même proportion, par le fait même, la vitesse de déroulement de la bande musicale; diminue-t-il la vitesse de déroulement du film, il diminuera en même proportion la vitesse de déroulement de la bande musicale et ce, sans autre manœuvre que celle du déplacement de la manette du rhéostat de vitesse du moteur de son projecteur. Arrête-t-il le déroulement du film, il arrête celui de la musique ; remet-il ce premier en marche, il met l’autre en marche également en même temps. Le film se briset-il, un instrument spécial synchronométrique lui indiquera de combien il doit faire accélérer le cinéma, par rapport au piano; le film ayant été usagé et étant raccourci en différents endroits, il y aurait à ces endroits tendance à manque de synchronisation momentanée, si un dispositif spécial ne se trouvait devant lui, montrant en même temps le nombre de mètres parcourus et par le film et par la bande musicale, et rétablissant à l'instant automatiquement le synchronisme parfait entre les deux éléments (musique et film) qui auraient tenté de manquer de synchronisme, ce, par une accélération automatique momentanée de la bande musicale, à chaque endroit de rupture du film, jusqu'à rétablissement automalique de synchronisme. Veut-on /laisser jouer en entr’actes le piano seul, un simple déclanchement à presser et la chose est faite. On voit que tout est prévu en l'espèce, et qu’à tous les accidents possibles sont aulomaliquement opposés les remèdes radicaux pour avoir le synchronisme absolu, constant et parfait, ce qui n’avait jamais été envisagé ‘dans aucun synchronisme phono-cinématographique, et qui ne pourra du reste être envisagé tel, sans faire faire des choses ridicules el grotesques au phono-ciné, cela se conçoit sans autre explication. Disons encore que dans ses recherches de synchronisation, M. Janssens a découvert différentes causes d’irrégularités aux instruments de musique électro-pneumatiques qui faussaient le synchronisme. (I a fallu transformer complètement par différents côtés, à l’intention de synchronisation, les instruments musicaux pianos électro-pneumatiques-automatiques) et que ces modifications font, du reste, l’objet de brevets spéciaux que l'inventeur a pris à cet effet. M. Janssens est bhettte partout. Une société, au capital de plusieurs millions, est en formation pour l'exploitation de ses brevets, et nul doute que tout ce qui précède étant, tous les cinématographes seront bientôt dotés des instruments d’art et d'économie imaginés par M. Janssens. INA VA VIN Ün beau geste Dans ce journal fondé dans l'intérêt de tous; dans le Courrier, où nous dénonçons sans relâche tous les abus, nous savons aussi faire des éloges mérités. Il est des initiatives qu’il faut citer, si rares qu’elles soient. La contagion des idées généreuses moins rapide que celle des idées malsaines, existe certainement. Ïl importe de la fa voriser. ; Ces temps derniers, l'HIPPODROME-GAUMONT-PALACE, avant d’entrer en clôture annuelle, donna au bénéfice des employés de l'établissement une séance de gala. Un peu plus tard, M. Marin,.le distingué vice-président Î 1 ' ; du Syndicat, partit en vacances.Il ferma son établissement mais le produit de la dernière séance fut également offer aux employés de l’Alhambra. Notre ami Regairaz, le directeur du Consortium-Cinémê a suivi l'exemple. Il vient aussi de fermer sa salle. Il pro fitera des beaux jours pour y faire des embellissemen et quelques modifications. Comme l’Hippodrome, com l’'Alhambra, le Consortium fut remis le 9 août aux employés de M. Regairaz; ils y donnèrent une représentation gala dont le produit vint leur apporter la gratification justement gagnée par une année de bons et loyaux se vices. Voici la lettre touchante que nous recevons à ce propos d’un groupe d'employés du Consortium : Paris, le 15 Août 1912. Monsieur LE FRAPER, Nous vous envoyons le programme de la soirée de gala, de clôture du Consortium. Cette soirée eut lieu à notre bénélic® Notre directeur nous abandonna la recette entière que RO" nous sommes partagée, et nous voudrions bien que le jour rier Cinématographique ne passät pas sous silence n0 pelile fête familiale. pe Nous voudrions aussi, par son intermédiaire, remercitl publiquement M. Regairaz, notre directeur. Nous vour0r lui exprimer notre sincère reconnaissance pour sa bienveli lanle générosité et lui renouveler l'assurance de notre vouement le plus sincère. de À la réouverture, il nous relrouvera tous fidèles autour me lui eL nous saurons lui exprimer combien nous avons € sensibles à la marque de sympathie qu'il nous a donnée: Nous restons ses employés fidèles el nous sommes fiel dêlre ses amis. Un groupe d'employés du Consortiuf Voilà qui est fait. Une belle lettre comme celle-ci ra saurait rester enfermée dans les cartons poudreux un salle de rédaction. Ille honore ceux qui l'ont écrite; € honore celui à qui elle est adressée. TU Le Courrier est profondément heureux d’avoir été charg d’une aussi agréable mission auprès de son ami Regard” 2 DO DEEEIEIE IEEE VEGELE À nos Abonnés ef Lecteurs Nos Abonnés et Lecteurs ont intérêt à nous fai/° parvenir les notices ou circulaires cinématog!® phiques qui leur sont adressées. Cela nous perme de leur donner tous renseign ments utiles sur Jef affaires auxquelles ils sont sollicités de sin resser. n aussstti ÉLLLULL LCL ECO] A A 1 Cinématographistes ! ! Voulez-vous passer toutes les semaines le Journal cinémalographique ? | Demandez-le d'urgence à M. À. ROTA, 98, rue Hôtel-de-Ville, LYON } Prix du -yndicat de Paris | 5 Voulez-vous ratraichir, partimer, désintecter, parilier l’air dans vos établissements ? Demandez à M. À. ROTA, 98, rue Hôtel-de-Villes LYON, l'appareil antimorbive qui est adopté dans touÿ les ministères, dans toutes les mairies, dans tous (LE hôpitaux. AR