Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

14 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE Le “Courrier” de Partout Courrier d'Angleterre. A Les fabricants anglais vont voir leurs rangs s'augmenter d’un nouveau confrère, dont l'usine sera située près de Leeds, en Ecosse. Déjà, une Compagnie a été formée et des films vont être incessamment tournés, mais il faudra encore quelque temps avant que ces films soient lancés sur le marché anglais. * x +x Une petite fille, enfant d’un constable de Wolverhamplon, assistait avec sa mère à une séance de cinéma pendant laquelle on projetait un film représentant un manœuvre du corps de police de la localité. La fillette reconnut de suite son papa auquél elle envoya des baisers en criant :.« Voilà pepe » | Tout à coup, le film étant terminé, l'écran apparut blanc... plus rien. Epouvante de la fillette qui s’écria : « Oh! maman, re: garde, on l’a brûlé »! xx Vendredi dernier, deux individus se présentèrent dans les bureaux du « British and Colonial Kinematograph Cy Ltd », portant un film absolument neuf, intitulé Jalousie Indienne. Is demandèrent à voir le Directeur, M. Farrel, en lui disant qu'ayant trouvé cette vue sur un tas d'ordures, ils venaient la lui proposer, pensant qu'ils pourraient s’en servir, et offrant de la laisser à bon compte. M. Farrel les accueillit fort courtoisement, en leur disant qu’il était impossible d'acheter une vue sans en avoir pris Connaissance. Il les pria de bien vouloir repasser dans l’après-midi. Aussitôt le départ des deux visiteurs, on fit marcher le téléphone, et bientôt on découvrit que cette vue avait été empruntée dans les bureaux de la Com agnie du Flying A; inutile de dire que lorsque les deux oueux arrivèrent pour voir leur film, ils trouvèrent deux constables qui les attendaient pour les conduire à la station de police de Malborough. * x + Un vieil exploitant vient de jeter un cri d'alarme sur le danger qui menace les théâtres de cinématographe. Ce danger, écrit-il dans un des plus grands journaux de Londres, c’est le cinéma de famille qui est appelé à enlever la partie la plus intéressante des spectateurs des salles de cinéma... les enfants. Si les Directeurs ne se mettent pas à donner des séances de films instructifs, il est fort probable que les écoles ne manqueront pas d’inculquer le goût du cinéma de famille aux enfants, et il suflira qu'un appareil pratique et bon marché soit mis à la portée des petites bourses pour que ces appareils trouvent leur place dans un nombre considérable de homes. Voilà ce que prédit le vieil Exploitant! * RER Le cinématographe a fait de très grands progrès en Chine depuis quelques années, et dès à présent il n’y a pas le plus petit port qui ne possède au moins un théâtre, plusieurs en ont cinq ou six. Dans la ville de Swatow, qui est un des plus petits ports, en comparaison de la population, il y a actuellement deux théâtres qui fonctionnent, en même temps que quatre ou cinq cinémas ambulants Jarcourent les alentours; Pékin, Tientsin, Shangaï, Hankow, Hong-Kong et Canton ont tous plusieurs théâtres sans compter les forains qui exploitent les petites villes de l’intérieur. Ê Naturellement, il y a une grande demande de films et d'appareils. Dans les ports commerçants; ainsi que dans les grandes | villes, l'électricité existe, mais dans les campagnes c’est la lumière oxydrique qui sert pour faire les projections: (Ces renseignements proviennent du rapport consulaire des Etats-Unis.) * LE. Le village du Cap Cod, dans le Massachusetts, possède un petit Cinéma qui été monté par un exploitant auda cieux, il y a de cela deux années. La salle peut contenir environ trois cent vingt-cinq personnes et deux séances y sont données deux fois par soirées, sans compter les matinées du mercredi et du samedi. Conclusion : une recette annuelle de 75.000 francs pour un Etablissement qui ne vit que des habitants de la localité et des voisins qui, de temps en temps, fournissent un nouveau contingent de spectateurs. Ù * LR Le transatlantique Preloria, de la Compagnie Allan avait, à son arrivée à Glascow, environ trois cents passa” gers transférés du vapeur Empress of Britain qui coula l’Helvetia dans la rivière du Saint-Laurent. L'abordage à eu lieu pendant un brouillard, qui s’est dissipé aussit0 après l’accident. Parmi les passagers se trouvait M. Bradford, qui, € compagnie de sa fille, son fils et une amie de sa fille achevait de faire un long voyage d'agrément. M. Hibber était à bord de l'Empress of Brilain quand la rencontre eut lieu; il put prendre un grand nombre de photogra” phies, et tourner environ 400 mètres de film de la catastrophe et du sauvetage des passagers, pendant que le vapeur sombrait. Ceci fera sans doute une vue très intéressante. * +x x Le film de la Vitagraph, qui fera suite à celui de Ja Dame du Lac (The Lady. of the Lake), sera intitulé l’ESion Français (The French Spy), et aura 2.935 pieds de ong, divisés en trois parties. Ce film sera prêt [pour 3 octobre prochain. * *x x Les gaietés de l’annonce : à L'Homme aux trois Doigts, et tout de suite après, Fabr cant de Pipes d’écume. s Plusieurs badauds ont dû se demander s’il était néceS saire d’avoir trois doigts pour fabriquer une pipe € écume. > Courrier d'Espagne. Pour ne pas s'être conformés aux ordonnances de olice concernant les locaux servant aux spectacles PU” lics, le gouverneur de Barcelone vient d’ordonner l fermeture des salles de cinéma suivantes : La Maravilla, de la rue du Marquis-del-Duero; : La Montera, de la Plaza del Espana, et un troisième cinéma du no 280 de la rue de Cerdena. + x La Sélig Polyscope Company travaille en ce moment sur une série de vues ayant trait à la guerre hispan0 america de 1898. je. > Courrier d'Italie. Nous sommes très heureux de féliciter M. Roberto Radogna, agent général du Film d’Art pour l'Italie, ts l’idée ingénieuse qu’il a eue de présenter à tous ses clien 5 et amis un petit atlas de poche, contenant, en détail, taie les pays d'Europe, avec les principales lignes de chemin de fer de chacun d’eux. je A la fin se trouve la carte des cinq parties du mont avec les communications qui les réunit. C’est une petit” merveille d'imprimerie. Tous nos remerciements à M. R4 dogna de son gracieux envoi.