Le Courrier Cinématographique (Aug 1912)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 17 L. AUBERT Programme du 13 Septembre 1912 NORDISK C° UNE AMITIÉ CHÈRE pass deux jeunes officiers, Georges Udo et Charles et $ res sont grands amis. Ils sont toujours ensemble äCCordent parfaitement quoiqu'ils n'aient pas du £ar € même caractère. Tandis que Georges Udo est un fe rangé qui met son service au-dessus de tout, à S Vie 2: Favières a plutôt le goût du plaisir et aime la : ui Il passe autant que possible son temps au hasar qui l'attire surtout par ses orgies et ses jeux de ee En effet, Favières est un joueur enragé qui, 'épri Que son ami Udo lui ait représenté à plusieurs Le les. grands dangers qu'il court en continuant hpor: et qu'il ait perdu plus d'une fois des sommes tatio ltantes à ses camarades, ne peut résister à la ten‘èr MN. A Ja fin, sa famille lui refuse tout secours Qu'ip et comme de nouveau il a perdu 5.000 francs mo est incapable de payer, il ne voit pas d'autre tone que de les emprunter à Udo qui les lui fournit ‘à tiers, mais à la condition formelle qu'il ne touche $ une carte. Malheureusement, il cède tout de même et à tentation, et perd de nouveau une forte somme, : a l'espoir de la regagner, il conçoit l'idée déses€ et coupable de marquer les cartes. Par hasard, Way, Percoit le truc et pense d’abord à le dénoncer ; et V. après une lutte morale terrible entre le devoir amitié, il se décide à garder le secret. D dé temps après, le régiment part pour les m Œuvres. Pendant les exercices, Kavières a le 'env eur de se donner une entorse au pied, et il est à ho à son quartier. Udo, qui est secrètement fiancé écr fille du chef de son régiment, le colonel de Brun, Hour un jour à sa fiancée et l'invite à aller prendre des S'y velles de son ami malade. Mlle Alice, c’est son nom, de 0 aussi, mais Favières se trompe sur l'intention Que à visite et de son amabilité. IL croit s’apercevoir àprè 4 jeune fille s'est éprise de lui, et lorsqu'un jour, blie $ son rétabblissement, il lui rend sa visite, il s’ouigno au point d'embrasser de force Mlle äe Brun. Il plu re absolument quelle est secrètement fiancée à son S Cher ami Udo. Cependant Udo rentre du camp et # Yend immédiatement chez son ami pour demander av. POuVelles de sa santé. Favières lui raconte alors De bonheur qu'il aime la jolie Alice, et qu'il a tout lérrise croire qu'elle lui rend son amour. C’est un coup dem le pour le pauvre Udo qui s'en va immédiatement je ader une explication à sa fiancée. Le malheur tem Cependant que Favières arrive presque en même de S pour demander Mlle de Brun en mariage. Hors Vépon : de colère, Udo S'élance alors sur Favières qui pond à son agression en lui envoyant ses témoins. A F Urprise générale, Udo refuse de se battre avec lui. Mars les le traduit alors devant le tribunal d'honneur, S encore ici Udo refuse äe donner satisfaction à pe due c'est parce que Favières est un homme désho avec lequel il lui est interdit de se battre. donnant Alice qui s'est rendue chez Udo pour lui Qui" une explication trouve sur sa table une lettre * oi à écrite à Favières et dans laquelle il lui dit pourse » il refuse de se battre avec lui. Résolument Alice lettre d alors-devant le tribunal d'honneur avec la mis qui change d'emblée la situation pour les deux & Le colonel tend alors un pistolet à Favières et 4 l'invite à faire son devoir, après quoi celui-ci se retire, tandis qu'Udo profite ae l'occasion pour demander au colonel la main de sa fille. Il leur donne son consentement et sa bénédiction lorsque subitement un coup de pistolet se fait entendre — Favières s'est rendu jus tice ! ss SÉLIG L'ENFANT ADOPTIF : Pathétique. Mrs Terry, une pauvre veuve, ne pouvant plus noursir son enfant se décide à l'abandonner et le dépose dans l'auto de la riche Lady Kenyon avec une lettre le recommandant à sa charité. En remontant dans sa voi: ture, Lady Kenyon trouve l'enfant, l'emporte chez elle et le fait élever tandis que la mère éplorée ne manque pas de prier quotidiennement pour son enfant, conservant dans un cofire l'un des souliers du baby et quelques petits vêtements lui ayant appartenu. , Les années passent, L'enfant adoptif des Kenyon fait de brillantes études, il est reçu avocat. Mr Kenyon lui achète une charge et l'installe. Lady Kenyon songe à lui donner une compagne, il est bientôt fiancé à une charmante jeune fille, Miss Elinore. Un matin, la vieille servante qui nettoie son bureau. est très souffrante, charitablement le jeune homme la reconduit chez elle. Quel n'est pas son étonnement en découvrant sur la table les fétiches de la pauvre vieille : un petit soulier d'enfant absolument semblable à celui que conserve Mrs Kenyon et qu'il connaît bien, Cette vieille femme est donc sa mère. Il la serre tendrement sur son cœur, la soigne et un jour lui amène sa fiancée qui, sans prévention des différences de classes les séparant, s'incline affectueusement vers sa future belle-mère. | Longueur 318 mètres, film moral, affiche en couleurs. se CINES LE CHARME DE LA FORCE: Drame Annetté aurait voulu pour mari un garçon fort ! Gustave, ouvrier mécanicien, son maître êt seigneur, est un être maladif voilà pourquoi les querelles succèdent aux disputes, les coups aux provocations ; finalement” Annette s'éprend de Robert, le contremaître de Gus tave, un gars solidement planté sur ses jambes, trop solidement sans doute, car il abuse de sa force et Annette ne tarde pas à être maltraitée. J Une grève éclate à l'atelier, Robert en est linstigateur, Gustave et quelques amis refusent d'y aûähérer, de sorte que le mouvement est étouffé et Robert, renvoyé. Le soir, il guette Gustave et l'accompagne chez lui ; il lui reproche &e l'avoir fait chasser et le frappe. Gustave réagit tout à coup, il saisit une bouteille et en assèné un terrible coup à Robert qui tombe raide. Le courage imprévu de son mari reconquiert Annette. Elle l'aime à présent au point de le faire fuir et de dire aux gendarmes : C'est moi qui l'ai tué. Mot télég. FASCINO, long. 462 m., vir. 33,80, aff. en couleurs. LES VOLS DE TONY : Scène comique à trucs. Mot télég. TONY, longueur 96 mètres, vir. 9.60 LA MAITRESSE DE PIANO : Comédie Honoré remarque beaucoup Lydia, la jeune maîtresse de piano de sa sœur; il l'entoure de prévenances qui éveil: lent les soupçons de sa mère. Pour éviter toute complication et en dépit des affirmations d'Honoré qui dé Fr,