Le Courrier Cinématographique (Sept 1912)

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__ Deuxième Âtifiée. No 37. Le Numéro : 25 centimes. 7 Septembre 1912. Le Courrier qq, —— ORGANE HEBDOMADAI DES ARTS, ABONNEMENTS : Î fr. FRANCE { ue LE U ï | Départements 15 » Cinématoéraphique RÉ INDÉPENDANT DE LA GINÉMATOGRAPHIE SCIENCES ET INDUSTRIES OUI S’Y RATTACHENT Directeur : CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 95, Boulevard de Magenta, PARIS TÉLÉPHONE 456-33 LA PUBLICITÉ est reçue aux Bureaux du Journal ÉTRANGER. . . . . « U > La Bande en Papier métallisé Comme tous les cinématographistes j'avais, à main les : s, à main Fr reprises, entendu parler des bandes en papier pÉ lisé, On en disait autour de moi du bien ou du ce Des légendes s’accréditaient sur cette ar Kant, nul ne savait exactement les tenants et a QE : ë IS d’une innovation scientifique audacieuse appe€ à jouer un rôle important dans l’histoire du ciné alographe. ; mes travaux de M. Charles Dupuis, SRE lé: ent profondément mystérieux. Seuls, es pri Siés, les intimes franchissaient parfois le seuil du “boratoire d'étude que l’éminent ingénieur cache là 4, dans un coin de banlieue paisible et charmant: Le les amis furent discrets. Jusqu'au jou ee 2 fur U où les recherches persévérantes de Le ns nt Ccouronnées de succès, le secret fut a Se a Le gardé. Il ne sortit pas de la calme retral arenton. J} N'y a pas de distance pour un vrai journaliste: Le pitais done à peine à franchir celle qui Re mo u'rier des usines de M. Dupuis, lorsque ce LE d quel 12 bonne fortune inespérée, à Venir assl$ Fa Mer ques expériences que je considère per apr est it comme définitives. La bande en papier meta is Ron fait accompli. Elle existe. Elle donne des ue léChniques remarquables, et des espoirs Les tres qu'est-ce donc que la bande en pps Penc] Qurquoi des savants passèrent-ils RE ( RUE Res Sur cette troublante équation Î ce ne dir NS supérieures dépensèrent-ils une telle lielligence et de travail? eue léponant de questions auxquelles il me sera ge ie äue ndre par le simple exposé du résultat obtenu, don in professionnel ne songera à nier la haute portée économique. Il me faut pourtant, en abordant un sujet si nouveau, pour me faire comprendre, entrer dans certains détails techniques, revenir de quelques années en arrière, et faire en quelque sorte l'historique des projections. Nous savons que les projections épiscopiques nécessitent une source de lumière intense ; nous n’ignorons pas que les images transparentes, au contraire, permettent l’utilisation intégrale du cône lumineux, et, de ce fait, deviennent plus faciles à projeter. Le verre fut donc employé tout d’abord comme support. Les premières projections du mouvement furent tentées avec des images sur plaques de verre, puis, le cinéma se développa grâce à l'emploi d’un support en celluloïd possédant la transparence du verre et la souplesse du papier. Le nouveau procédé donna d'excellents résultats techniques. Mais le celluloïd est un corps essentiellement inflammable. A l'aurore du Cinéma il faillit en comprometre l'avenir en provoquant dés catastrophes douloureuses. On chercha donc un support plus stable, moins dangereux. On pensa au papier dont le moindre des avantages est d’être incomparablement plus économique que le celluloïd. Il ne fallait pas songer pourtant à le rendre SAUApATERR Tout au plus pourrait-il devenir translucide. L'idée du travail par transparence fut donc abandonnée. L'on s’appliqua à trouver le moyen d'obtenir une grande luminosité de projection par l'emploi d'images opaques d'une nature spéciale qui, au lieu d'obéir aux lois de la diffusion, pourraient être soumises à celles de la réflexion spéculaire. En effet, si les rayons lumineux, au lieu de frapper une surface de papier blane qui les pet viennent se poser sur une surface d'argent poli, ils sont réfléchis suivant une direction unique dans l’axe de l'objectif, et si les choses sont bien disposées on obtient des projections extrêmement lumineuses. La solution pratique se réduisait donc à utiliser comme support non un papier blanc, mais un papier convent argenté, de manière à lui conserver les avantages du papier au point de vue de souplesse, g .