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Le Courrier Cinématographique (Sept 1912)

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34 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE Une Visite à la Société MESSTER A BERLIN Chauffeur, Bluecherstrasse, 32! Cette adresse est à peine donnée que je me sens envahi par une foule de souvenirs mélancoliques. En 1900, j'étais, en effet, directeur de l'Apollo-Théâtre, à Berlin. Messter y était engagé. Il présentait en dernier numéro de programme, le premier cinématographe d'Allemagne. Un peu plus tard, j'appartins moi-même à la maison Messter, et je collaborais avec Oscar Messter lorsqu'il étudia son appareil de synchronisme. Je m'occupais aussi des artistes et de la mise en scène, de pièces filmées en cinq minutes. Aujourd'hui que de changements !... La maison Messter est devenue une des maisons les plus puissantes d'Allemagne. Elle possède dans son vaste immeuble des salles de réception où sont exposés les appareils cinématographiques les plus variés et les plus perfectionnés. Il y à un magasin de vente, une fabrique d'appareils et accessoires, une fabrique de films, un cinéma pour la clientèle et une multitude de services dont l'énumération pourrait faire l'objet d'un long article du Courrier Cinématographique. En passant, on me fit visiter le théâtre de prise de vues, l'atelier de machinerie, le laboratoire photographique et chimique, le magasin d'accessoires et de costumes, les bureaux de correspondance, de réclame et des directeurs. Il y a, en effet, deux directeurs, Oscar Messter, ancien officier, véritable gentleman, et Paul Kuehne, ancien juge commercial, retenu hors de la maison depuis plusieurs mois par une grave maladie. M. Messter s'occupe de la question technique, et de Ja fabrication des films. La direction commerciale, est entre les mains de deux gérants, MM. Mandl et Felg. Ce dernier est pour moi un aimable cicérone ; il me conduit partout, dans le labyrinthe inimaginable des différents services de la maison Messter. Il m’apprend incidemment que la Société produit quatre ou cinq films par semaines, et comme la maison est spécialisée dans les grands films, cela fait environ de 150 à 200.000 mètres de négatifs par an. Avec ce simple chiffre, on peut aisément imaginer la multiplicité des copies positives. La maison possède un fond de troupe. L'Etoile de cette troupe est Mile Henny Porten, que nous avons déjà eu l'occasion d'applaudir maintes fois dans des créations sensationnelles. Mais, détail particulier, cette brillante artiste n'a jamais affronté les feux de la rampe ; elle ne connaît pas encore les applaudissements du théâtre, et c'est peut-être là une cause de la perfection de son travail cinématographique. La troupe est encadrée par des régisseurs de valeur, fort estimés dans le monde artistique berlinois : MM. Stark, Gaertner, Repelin, Augustine et un nouveau venu M. Ardouin. Les trois derniers cités sont Français. Mon aimable cicerone m'apprend, en me quittant, que l'Allemagne est visitée chaque semaine par des voyageurs nombreux que dirige avec une compétence très éclairée M. Galitzenstein; la maison Messter est également représentée dans tous les pays du monde, sauf aux Etat-Unis pour lesquels elle est en pourparlers. Le représentant français est M. Paul Ladewig, 6, rue du Conservatoire, à Paris. Il compte également dans son domaine : la Belgique, la Hollande, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Amérique du Sud, les Balkans, la Suisse Française, l'Egypte, le littoral de l'Italie, l'Asie Mineure, la Turquie d'Asie, la Turquie Mineure. En somme, la Maison Messter est admirablement organisée. Elle possède des employés actifs et dévoués ; tout marche à souhait, avec une régularité parfaite. Je quitte mes hôtes avec regret. Si je n'avais la bonne fortune d’appartenir au Courrier Cinématographique, c'est certainement à la Maison Messter que je donnerais la préférence. F. FÉLIX. IUAUAVAUVAUAVAUAUAVAUAUAU Tenint les dones meves rai... ja vindran, els homes ! Toutes les femmes raffolent de moi. les hommes viend Max LINDER en Espagii Max Linder quitte aujourd'hui Paris. Il se rend en Espagne de il doit donner une série de représentations : d'abord au heat des Nouveautés, à Barcelone ; ensuite, à Madriu. : des Napierkowska, la gracieuse ballerine, et quelques artistes plus distingués l'accompagnent. ste. Barcelone se prépare à recevoir dans la joie le joyeux are La presse lui fait fête, ainsi qu'en témoigne l'amusante cariea® cer ci-dessus, que nous empruntons à un de nos confrères de Bar lone, l'Esquella de la Torratxa. # NRÉRÉRARRRIRARARTES ront ie Se: ë ES