Le Courrier Cinématographique (Sept 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

PLELELELEL + RCLLELELLLELEE) COLLLLLELELELLLL ELLE ELLE EE ELLE LEE EEE LE LEE EEE LEE LE LE LL LL LL LE LE LL LL LL ELLE ELLE LE ELLE ELLE LE LELELELEELELLLL ELLE ELLE ELLE LE LEE LL ELLE ELLE LL ELLE TR, > e, e . Silhoüettes Artistiques FARIA Parisien d'élection et de cœur, FarIa (Candido-Aragonèse DE FARIA), était Brésilien d’origine. C’est fort jeune qu'il vint à Paris où il débuta dans les journaux illustrés de l’époque. Ê Laborieusement, obstinément, FARIA travaillait de la vie d’artiste quand tout à coup retentit le coup de cymbale de la popularité de Paulus, du souvenir duquel il ne doit pas être séparé. C’est alors que nous le voyons courbé sur le « caillou » et rentrant le « crayon » avec acharnement, fixant la mobile expression de la physionomie populaire de l'artiste parisien. ; C’est par centaines qu’il faudrait compter les couvertures de ses chansons qui se sont tirées à des centaines de mille d'exemplaires. FariA était venu, qui, d’un sang nouveau revivifiait la vieille industrie lithographique et l’on vit bientôt sous sa poussée créatrice, sous son énergique volonté, sous ses productions incessantes, la lithographie revivre d’une nouvelle jeunèsse et prendre cette merveilleuse expansion qu’elle doit en majeure partie aux efforts du maître FARIA. ; f Personne mieux que lui put-il rendre d’une façon aussi précise le caractère des poses, l’élégance des attitudes, la vérité des physionomies ? Il fut le premier et le seul qui put réaliser cette manière rabattue aujourd’hui qui consiste à obtenir le maximum de ressemblance avec le minimum de traits. Personne, mieux que lui, n’a réussi à comprendre la foule, à s’assimiler son esprit et à deviner ses goûts. C’est parce que FARIA avait compris le peuple qu’en retour le peuple le comprit et vint à lui. Nous ne donnons d'autre démonstration de cette vérité que par une preuve constante fournie journellement par le cinématographe dans les cinq parties du monde. ; 5 Au cinématographe, FARIA fut un précurseur et un initiateur. Jamais, avant lui, aucun artiste n’avait réalisé l’œuvre universelle susceptible d’être comprise immédiatement, sans efforts et sans préparation artistique, par des êtres d’une origine, d’un tempérament et d’une essence totalement opposés. La première affiche de cinématographe — c’est un point d’histoire cinématographique qu’il s’agit de préciser — fut faite en 1001 par FaRIA pour Les Vic LA % a a D D # 0 Ù #8%% times de l’Alcool. Klle fut immédiatement apposée dans les coins les plus reculés de l'univers, imposant, à côté de la marque universellement connue de la plus grande manufacture du monde : PATHÉ FRÈRES, le nom du bon maître FARIA. Malgré les ricanements de quelques-uns, les sourires de beaucoup, dénigreurs professionnels des célébrités arrachées de haute lutte, nous dirons que FARIA est le créateur d’un genre qu’il ne fut encore permis à personne de s’assimiler. Passez dans la rue, l’œil distrait, la pensée ailleurs. Soudain, un flamboiement de couleurs arrête votre regard, fixe votre pensée. Haute en couleurs, franche de ton, précise dé sens, c’est une affiche de FARIA. Commercialement parlant, — et c’est le seul point de vue qui importe en la matière — une affiche de FARIA réalise, dans sa conception et son exécution, le maximum de rendement de publicité, car c’est elle que l'œil du passant distingue sur le mur avant toutes les autres. Après avoir, par son labeur opiniâtre — quarante ans durant contribué à la résurrection d’un art et d’une industrie, à l'heure actuelle plus florissante que jamais, après avoir aiguillé le goût public vers la lithographie et fait vivre, de son crayon, quantité de professionnels litho, dont le travail journalier ne relevait que de sa production-d’artiste, FARIA s’en fut, un matin gris d’hiver pour le pays d’où l’on ne revient plus. Ce matin-là, un dimanche, le vieux maistre imagier, ainsi l’eut-on affectueusement appelé au Moyen Age, travaillait dans son atelier de la rue de Steinkerke. Il était seul. L'air vibrait du carällon des cloches. Il travaillait. Tout à coup, ses doigts r’étreignirent plus la palette soudainement trop lourde, la main glissa et le front blanc s’inclina sur la toile... … FARIA était mort à son chevalet, comme un soldat, sous les armes. a + 1 RARRRARERTRRRRTRRR RUN RR NN RER TNT TRANS TNT NN NN