Le Courrier Cinématographique (Sept 1912)

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te légalité est de 1 Deuxième Année. No 40. Le Numéro : 25 centimes. 28 Septembre 1912. Le Courrier Cinématoéraphique ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ABONNEMENTS : Directeur : CH. LE FRAPER Rédaction et Administration : 95, Boulevard de Magenta, PARIS TÉLÉPHONE 456-33 LA PUBLICITÉ est reçue aux Bureaux du Journal ( Paris . 10 fr. er | Départements 15 » ÉTRANGER. : 90 » Une Solution La question de l'électricité vieillit, mais elle ne change guère de face. Les infortunés directeurs de cinématographes continuent à payer le courant électrique de l'arc au prix fort. En dépit de leurs protestations motivées, et de tous les arguments qu'ils présentent personnellement aux Sociétés d'électricité, on eur applique un tarif arbitraire de lumière; on les maintient dans une situation exceptionnelle d'où ils ne sortiront que par la ruse, puisque, paraît-il, la autre côté de la barricade. Les Secteurs électriques de Paris — ou d’ailleurs — sont irréductibles. Cantonnés dans leur monopole, ils maintiennent avec énergie le privilège de taxer les consommateurs suivant leur bon plaisir. Ils ferment la porte à toutes réclamations et opposent au raison | nement une force administrative d'inertie que nul ne peut vaincre. Les Sociétés d'électricité refusent systématiquement d'accorder le bénéfice de la {axe réduite de consommation industrielle à l'arc électrique du projecteur. Elles prétendent, contre toute évidence, + le fait de projeter sur un écran les images animées u cinématographe ne constitue pas un travail. Nous tournons dans un cerele vicieux sans issue. es directeurs de cinémas vivent dans un mécontenement perpétuel, mais payent des factures considétables qui grèvent lourdement leur budget d’exploilation. Depuis des mois, on étudie la question dans les Syndicats. Elle a fait, d'autre part, l’objet de longs Tapports d'experts, et de maintes réclamations aux Ompagnies incriminées. Tout ceci sans aucun tésultat, La question reste brülante d'actualité, elle oit être posée à Paris devant le Conseil municipal, êt l'affaire suivra son cours. EE Pourtant, les cinématographistes ne sont pas restés complètement inactifs. Ils ont cherché et trouvé une solution des plus élégantes dont les effets bienfaisants ne tarderont pas à se faire sentir. L’entètement des compagnies les a rendus ingénieux. Dans l’impossibilité de lutter de front et d’attaquer des contrats de lumière qu’on leur impose sans discussion, à la faveur d’un monopole exclusif, odieux comme tous les monopoles, ils ont réussi à réduire leur consommation de courant et à réaliser les économies que tout bon administrateur doit rechercher avant tout. A l’aide d'objectifs extra-lumineux, de dispositifs mécaniques d'éclairage scientifiquement établis, et l’appoint d’un écran d'un modèle nouveau remarquable, ils obtiennent un rendement lumineux supérieur avec une dépense minimum d'énergie électrique. Tous les cinématographistes se rendent compte que l'écran est la pièce principale d'une exploitation cinématographique. Les écrans de toile, utilisés jusqu’ici, donnaient un résultat médiocre. Les écrans nouveau modèle, le plus souvent à base métallique, obtenus à l’aide de procédés variés, concentrent la lumière à la façon d'un miroir et donnent dans ces conditions, avec une intensité lumineuse égale, un rendement beaucoup plus considérable. L'écran moderne, dont nous saluons joyeusement l'avènement, résout le problème de la lumière. Grâce au facteur inattendu de succès qu'il apporte dans l'exploitation des salles de spectacle cinématographique, les directeurs pourront réaliser sur leur fourniture de courant une économie qui varie de 50 à 75 0/0 suivant le modèle d’écran employé et retrouver, enfin, un peu de quiétude. Que nos collègues examinent de très près les propositions qu’on peut leur faire à cet égard et qu'ils les étudient. L'éeran moderne, c'est l’avenir, c’est le progrès. CHARLES LE FRAPER. AUAUVAUAUAUAUAUAUAUAUAUAU