Le Courrier Cinématographique (Oct 1912)

Le cri d’une personne qui étouffe traverse l’ombre de la nuit... puis le silence s'étend de nouveau sur le château d’Ormeville… Crime ou accident? Il y à eu sûrement un crime! le commissaire de police a découvert un indice terrible : sur le mur, dans la chambre de la morte, l'empreinte d’une main se détache; elle s’est appuyée là, mouillée de sueur. ené est perdu ! Il faut qu’il meure... Déjà la foule menaçante monte du côté de sa chambre... les soupçons deviennent des certi. tudes.… : _ Il faut mourir... Il prend une bouteille d’atropine, en extrait une pas‘ tille.… déjà il la porte à sa bouche... Mais Adrienne ne veut pas qu’il meure seul... Elle aussi est perdue, elle aussi est démasquée.. . La farouche et belle créature prend dans sa bouche, entre ses dents blanches, la pastille du poison qui ne pardonne pas, puis, dans un dernier désir de luxure, offre Sa bouche à son amant... Les deux corps, étroitement enlacés, s’écroulent à terre, . dans un dernier frisson d'amour et de mort. _ Et la foule se précipite dans la chambre! : SAVOIA-FILM A Livrable le 25 octobre 1912 _ LE LYS SUR LE MARAIS: Drame de Roberto DAN. KE DISTRIBUTION : Azucena Della PORTA Mario JACOBINI Billio LOMBARDI Franca Guglielmi Juliana. as Marquis Albert . …. Franca Guglielmi, riche et belle, avide de plaisirs, est _ une de ces fascinantes ensorceleuses qui entraînent irré sistiblement à leur suite tous les hommes qui s’approhent du tourbillon de leur vie, serviles et vaincus... A côté de l’astre resplendissant de vie, de beauté et d’ardeur, croît, modeste et pure, une petite étoile, dont la douce clarté se détache visiblement de sa pénombre... c’est Juliana, la fille de Franca Guglielmi... Elevée avec tous les soins que permettent la richesse et l'amour ma _ ternel, car Franca adore sa fille, rien n’a pu souiller ce . LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE TT en RP SE cœur ee et ingénu, cette nature charmante et bonne, qui, tel un lys immaculé, dresse noblement sa tige altière au milieu de la boue du ruisseau qui le frôle, mais ne .peut l’atteindre. Dans la somptueuse demeure de Franca Guglielmi, les fêtes se succèdent sans interruption. Juliana y assiste parfois. Parmi les habitués, un des plus assidus est le marquis Albert qui, par son esprit, sa grâce, est devenu le favori de la belle mondaine.….. Sans se douter de ce qui se passe dans le cœur de sa mère, Juliana se sent attirée vers le Marquis, et celui-ci aidant, son cœur est irrésistiblement pris et se donne entièrement à cet amour, son premier !.….. Dans sa candeur, ayant toujours eu l'habitude, par pièté filiale, de tout confesser à sa mère, elle lui demande son conseil et son autorisation pour poursuivre la réalition de son plus cher désir... «Albert!... Le Marquis! Ab! non, ma fille... Qui tu voudras, mais pas lui!... » Juliana, écrasée par la douleur, se demande quel peut bien être le motif du refus de sa mère. Elle le dote bientôt ! Par hasard, dans le jardin, deux ombres apparaissent... Intriguée, Juliana regarde et reconnaît Albert et... sa mère! Elle a compris!... Ne pouvant résister à son chagrin, désespérée, elle se tuera. Inquiets de ne pas la voir revenir à une partie de cro uet, on va à sa recherche. Albert, qui connaît la fenêtre ia la chambre de la jeune fille, l'appelle !... Pas de ré onse !... Pour attirer son attention, il jette des roses par a fenêtre ouverte, qui retombent sur celle qui cherche la mort et la recouvrent presque, sans qu’elle puisse répondre. Le chloroforme opère son action... Finalement, on pénètre dans la chambre... La mort n’a pas complété son œuvre... On réussit à ranimer la pauvre petite désespérée... Sur un meuble, on retrouve ces simples mots : « La honte et l'amour me tuent! » La mère comprend alors sa faute... Celle qui sut beau, coup aimer, qui fut aimée plus que beaucoup en ce monde, eut encore l'énergie de se retirer en beauté, et laissant la place à la jeunesse sacrée, qui est l’avenir. Le mariage ‘de Juliana et d'Albert ne se fit pas attendre et Franca Guglielmi s’éloigna pour souffrir en silence, car elle aimera quand même et aimer c’est souffrir ! OUI MAIS!!! Quand même auriez-vous un apppareil de projections animées de précision. ‘ Quand même auriez-vous les films les plus avantageux ! Quand même auriez-vous la meilleure source de lumière, si vous n’employez pas les Anastigmats pour projections ani_mées, ”’ORBI“ F, 3, vous n'aurez jamais complète satisfaction, car l'objectif est * l'âme de l'appareil. Fabriqués : JA ABER !!! Sollten Sie auch einen Kino Apparat hœchster Precision bezitzen! Sollten Sie auch die besten Films vorfuehren ! Sollten Sie auch die aller bcste Lichtquelle haben!, So würden Sie doch nie vollauf zufrieden sein, wenn Ihr Apparat nicht mit demobjectiv Anastigmal "ORBI: F,3 versehen isf, denn das objectiv ist die Seele des Apparates. (Vertreter für Deutschland, Emil Fritz, Hamburg). Hergestellt : YES BUT !!! However will you get an apparatus with animated projections of high precision and of first class! However will you get the nicest and the most distinctly films ! However will you have the best lights! Neverthless, you will neyer get full and entire satisfaction ig you dont use the Objective for animated projections Anastigmat ” ORBIl': Æ, 3, because ase you know it quite well that a good objective is the heart of the wohle apparatus. Manufactured by the : | L'OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean Rose, se r.. Emile Zola, 35, r. Danton au Pré-St-Gervais (Seine) Téléphone No 54 — Adresse télégr. ROSE, PRÉ-ST-GERVAIS a ——— ———_—__—_——— —…"—————— (Demander le Catalogue général).