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Le Courrier Cinématographique (Oct 1912)

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8 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE L'UNION DES PROPRIÉTAIRES DE CINÉMATOGRAPRES DU GRAND DUCHÉ DE BADE À PARIS M. Otto A. KASPER raconte lui-même son voyage pour les lecteurs du ‘ Courrier Cinématographique ”. Karlsruhe, le 4 octobre 1912. Sur l'initiative du Bureau des Propriétaires de Cinématographes du Grand-Duché de Bade, nous avons entrepris de faire un voyage à Paris du 23 septembre au 27 inclus, avec les personnes dont lés noms suivent, pour étudier les installations parisiennes de théâtres cinématographiques et les fabriques de films : M. O.-A. KASPER und FraAu, de Karlsruhe (Baden) ; . HABERSTROH, de Karlsruhe (Baden) ; . W. RICHTER, de Mannheim ; . FRrAU BAR, de Rastatt ; . H. Or, de Pirmasens (Pfalz) ; . H. KAUDERER und FRA, de Stuttgart ; + W. HUTTENLOCHER, de Gôppingen (Wurttemberg) ; . G. GROMER, de Güppingen (Wurttemberg) ; . W. Muxp, de Bücklingen (Wurttemberg) ; . O. SEYFRIED, de Roottweil (Wurttemberg) ; E. HuBER, de Baden-Baden ; . FÉLIX, de Berlin-Friedenau, rédacteur au Courrier Cinématographique, de Paris, fut choisi comme guide d’une manière tout à fait désintéressée; il fit auprès des maisons parisiennes toutes démarches utiles, mais à la dernière minute, une circonstance imprévue le força à rester à Berlin. Le lundi 23 septembre, à dix heures du soir, nous arrivons à Paris, La bienvenue nous est souhaitée à la gare par M. BRÉZILLON, directeur du Palais des Fêtes de Paris, président du Syndicat des Directeurs de Cinématographes et de la Fédération Internationale. Il était accompagné de MM. Merrrar, directeur du Nouveau Cinéma, trésorier du Syndicat Français, secrétaire de la Fédération Internationale ; JUSTRABO, directeur du Cinéma Parmentier et du Cinéma Voltaire, conseiller du Syndicat Français; FERRET, directeur du Cinéma Brasserie-Rochechouart et du Cinéma des Bosquets, secrétaireadjoint du Syndicat Français, trésorier-adjoint de la Fédération Internationale ; LICHTENBERG, directeur du Cinéma de l’Hôtel-de-Ville; Charles LE FRAPER, directeur du Courrier Cinématographique, membre d'honneur du Syndicat Français. Ces messieurs furent tous charmants ; ils nous conduisirent au café le plus proche. Nos amis de France portèrent un premier toast aux collègues d'Allemagne et composèrent avec nous le programme de notre séjour à Paris. Un interprète et un courrier furent mis gracieusement à notre disposition. Nos aimables collègues français nous accompagnèrent à l'hôtel où Mme HaAASs nous accueillit en ces termes : ( Enfin! vous voici ! » La propriétaire de l'hôtel, Mme SImMoNET, une compatriote, fut tout à fait aimable pour nous, envoyons-lui nos remerciements. Le lendemain mardi, la matinée fut réservée au repos. L’après-midi nous eûmes la joie de visiter Paris : la Tour Eiffel, différentes églises, monuments, squares, etc. Le soir, à la suite d’un dîner qui nous réunit tous, la Société du Cinéma Gaumont-Palace nous invita à assister à la représentation. Cet Etablissement est un des plus grands du monde. Il nous a émerveillés. Le sympathique Directeur du Gaumont-Palace, M. Cosriz, nous fit les honneurs de son théâtre et l’on sabla le champagne dañs le Grand Hall dés Attractions. Puis, M. FERRET, l’aimable directeur de la BrasserieCinéma Rochechouart, nous reçut dans son Etablissement, où, comme à l’Hippodrome, le champagne coula à SSSSSSRESSE flots. Il nous fit voir son écran métallique pour projections lumineuses ; cette invention doit être mise en exploitation à Karlsruhe par le Filmverleih-Anstalt Max Læser. Le mercredi matin, après une jolie promenade dans Paris, à dix heures, nous nous trouvions réunis au Etablissements Gaumont. M. GAuMoxr, le directeur, nous reçut lui-même et nous en fit les honneurs. Une promenade à travers les services multiples des puissantes usines fut effectuée sous sa conduite ; il nous montra entre autres choses son merveilleux cinéma en couleurs naturelles, dont nous fûmes enthousiasmés, et son cinéma-parlant: On tourna ensuite un film-souvenir. M. GAUMONT en promit un à chacun de nous. Nous avons quitté les Etablissements Gaumont positivement enchantés. Le jeudi fut consacré à la visité des Etablissements Pathé, à Vincennes. A midi, une aimable invitation des Directeurs de la Société Pathé nous réunissait tous au restaurant Marguery. MM. PiGEARD et LANDRY furent des hôtes fort aimables, le déjeuner exquis. Après Vincennes, ce fut Joinville où nous étions conviés. Les usines de Pathé frères représentent un monde. Nous restons sous le coup des choses prodigieuses que l’on fit défiler devant nos yeux émerveillés. Nous empoïtons de là le plus ineffaçable des souvenirs. ; Versailles, la résidence royale des souverains français d'autrefois, reçut notre adieu à la France. En résumé, nous avons constaté, lors de notre voyages combien l'exploitation cinématographique française étal puissante. Nous donnerons plus de détails dans nos pl blications locales, notamment sur le cinématographe €! couleurs dont nous avons eu la primeur chez M. Gau mont. Toutes les firmes sociales dont nous avons parlé sont les plus en vogue en France et les mieux organisées. Des milliers d'ouvriers des deux sexes y travaillent sous la direction compétente d'ingénieurs de haute valeur. à Ceci étant dit, je me fais l'interprète de tous les collé” gues de délégation et remercie M. LE FRapER pour lat cueil chaleureux qu’il nous a fait à Paris. à Tous nos remerciements aux membres du Syndic® Français, ainsi qu’à MM. PATHÉ et CAUMoxT. N’oublion pas notre aimable interprète et collègue, M. LICHrENBERG" Grâce à lui, grâce à tous les cinématographistes françal” nous avons vécu à Paris des heures inoubliables et nouÿ ne serons complètement heureux que lorsqu'il nous si permis de rendre à nos amis de France leur fraternel réception. Orro A. KASPER, Président de l’Union des Propriétaires de Cinéma du Grand-Duché de Bade. DV AAA AT AT A AAA AA AA AA A ————— en nn ne ÉCCLLELEL LUE EEE CD CP CPPPRRORORORRRRRRRREERREREEREREEERERERREREENRrT | 4 Ginématographistes ! ! Voulez-vous passer toutes les semaines le Journal cinémalographique ? Demandez-le d'urgence à M. 3. ROTA, 98, rue Hôtel-de-Ville, LYON Prix du Syndicat de Paris Voulez-vous ratraichir, partumer, désintecter, purilief l’air dans vos établissements ? Demandez à M. 4. ROTA, 98, rue Hôtel-de-Villes LYON, l'appareil antimorbive qui est adopté dans tous les ministères, dans toutes les mairies, dans tous leS hôpitaux. EPP PORT d L’Accaparement provoque des Représailles terrible”