Le Courrier Cinématographique (Nov 1912)

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 53 ca à peu près certain qu'Hélène de Montalban est | iQ tue à ce coffre, en a soulevé le couvercle, s’y est . Penchée.. À Le détective, très maître de lui, sent qu'il approche L' Ut : il « brûle » comme on dit en argot de métier. Où, idée Jui vient de se rendre compte si l'on peut aisé; ment se dissimuler dans le coffre ; il enjambe, s'accrouPit et glisse en poussant un juron. se Couvercle s'est rabattu sur lui avec un claquement l Dee" Dervieux à son tour vient de tomber dans l'oulette, > RE Rp DE VAT pets le sombre caveau, où il vient de choir, sans S'és aucun, un cri d'effroi a retenti. Une voix de femme eve, tremblante de peur. ZT Qui va là? Au secours ! à moi! Ah! mon Dieu... LES ANEEEIEGSE œ u e craignez rien, Madame, je viens vous délivrer art Je bénis le hasard qui m'a permis d'arriver jusqu'à si Vous, Souffrez-vous, êtes-vous blessée ? BE OO € BH A RP EE “sen Non, Monsieur, mais je suis à bout de forces : il pe alt, Semble que je vais mourir, ici, dans le noir ; c'est EUX ; je vous en supplie, sauvez-moi…. BISON 1OM dev Vieux la reçoit défaillante dans ses bras et se hâte L} Qui faire respirer les sels d'un minuscule flacon qu'il re lré de sa poche. = dé Ça Va mieux ? Allons, du courage et encore un peu CENRS $ Patience, j'espère qu'avant peu nous sortirons d'ici. UE Le ce vous entende. : ds ê détective, à tâtons, se met à la recherche du bou9 n peoir qu'il a entraîné dans sa chute au fond du tomLDDISO AU. 11 le retrouve enfin et fait flamber une allumette, — 9,4 lueur pâle de la bougie un spectacle macabre $ 3 7 ; lire aux yeux des captifs. Le-sol est couvert ça et là EE EE EP NV ©) HEC ' EN S SSements humains qui sont comme les témoins lugupr he _ drames affreux dont l’obscure oubliette fut jadis étre. À cette vue, Hélène de Montalban sent ref Loubler Sa terreur et Dervieux bien que professionnelMI AE A pri nt cuirassé contre les émotions fortes, ne peut rése me un frisson. ris 'egarde sa montre. Hé AE _ECNE , Dans cinq minutes, Madame, j'espère que nous $ | utes, > J ESP q jrs. secourus. Hi e voyant tirer son revolver, la jeune femme Pousse un léger cri de frayeur. Il s'empresse de la rasEU BIT de k: Puis, braquant son arme vers la partie supérieure EC K VOüte, là où doit se trouver le panneau mobile du Cott, Ut, = Dire, à appuie à deux reprises sur la gâchette. EU NN dép, Moment-où, fidèle au rendez-vous donné par le toltre ve Jacques de Montalban s'approche du vieux Nid ärn. .du vestibule, deux détonations retentissent. Une — He visible vient de tirer deux balles et celles-ci ont NOR EID DES IS pe lè couvercle de chêne. 3 de LL AU6s, qui s'est précipité, a soulevé le couvercle et, : < Mtérieur du cofire, monte une mince fumée. IP A C1) EU A EH Jeune homme appelle à l'aide. je aptiste !... à moi !... ils sont là !.. Sarde accouru apporte aussitôt une pioche et une na DE détenue ie RP k SERIE due. fait basculer le panneau et l'échelle est descense be tesque aussitôt, le visage défait de Mme de MontalWE ' ACER A RPER Serr äpparaît. Son mari l'aide à sortir du coffre et la © éperdûment dans ses bras. A LP tra dCi Dervieux, toujours flegmatique, à qui Jacques, et Sa ju serre la main en lui exprimant sa gratitude \\ Joie, . by, Tible cauchemar a pris fin. Au dehors, le soleil Seg >, 2€ Soleil qui chauffe et bénit la moisson des cho _ieuns le détective, sorti des ténèbres, suit des yeux les hière époux enlacés, qui vont vers l'amour et la lu Sont en Location à la Nouvelle Succursale de à I. AUBERT 8, rue Bayard, 8, TOULOUSE } és placidement, il tire une bonne cigarette de son | © ff l'allume avec délices. jee NA ES