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Société des Etablissements
DATHÉ FRÈRES
Vente : 14, RUE FAVART, Paris Location : 104, RUE DE PARIS, Vincennes ‘Programme livrable le 22 novembre
: LA FIÈVRE DE L'OR: Drame de la vie moderne, MR de MM. ZECCA et R. LEPRINCE,
Des situations d’un tragique intense et prenant: un ntérêt qui ne languit pas une seconde et va grandissant _ jusqu'au dénouement final; une mise en scène soignée dans ses moindres détails; des acteurs choisis parmi Yélite des théâtres parisiens: telle se présente cette bande sénsationnelle qui s'impose nettement comme une des meilleures que nous ayons produites jusqu’à ce jour. _ Elle expose, dans sa lamentable genèse, la vie de bas_ sesses, d’infamies, d’un dévoyé, Maxime Vermont, que la _soif de l'or conduit jusqu’à la conception, jusqu’à la préméditation même d’un crime que le hasard seul empêche par miracle. Endetté par les prodigalités et le désordre de sa vie, ‘Maxime Vermont se voit acculé à la ruine. Sa femme a tenté, auprès de son père, le ‘banquier Paul Lefort, une inutile démarche etle gendre, exaspéré contre ce beaupère qui refuse de le sauver, cède à une pensée criminelle: la mort du banquier seule peut le sauver de la situation critique où il se trouve acculé... Maisle hasard _ le devance dans l’accomplissement des faits ; le banquier _ Lefort est trouvé asphyxié dans sa chambre par la rupture d’une conduite de gaz. + Dès lors, c’est pour Maxime Vermont, qui a pris la “succession de son beau-père, la montée rapide, l’accession brusque à la considération, aux honneurs, la fortune, _aflluant de toutes les classes de la Société, tribut surtout de Ja petite épargne alléchée par une mirifique réclame, vérs la banque de l’aigrefin... Suprématie éphèmère que la justice immanente vient renverser comme un château dé cartes et faire suivre. des plus effroyables débâcles, d'une dégringolade terrible et définitive. Cette rapide succession d'événements, où se révèle avec an surprenant relief de vérité le monde si curieux de ja Bourse, est présentée sous la forme la plus frappante, la us impressionnante, la plus artistique, aussi, Car beaucoup de scènes, sont de véritables tableaux rappelant les éilleurs effets de clair obscur d’un Terburg et d’un Resm
ar S, Ce A; G: L:
. LA FEMME DU BARBIER: Scène comique, de M. Charles CLAIRVILLE, interprèêté par Mile MISge TINGUETT.
’ Le barbier est jaloux comme un tigre. Il surprend un
illet d’un de ses clients, Sosthène, à l’adresse de sa
emme, la jolie Eudoxie. :
Rageusement, le barbier continue à raser un innocent
client, se réservant-de régler tout à l'heure le compte de osthène... Mais Eudoxie échange, dans la poche de son
mari, la lettre compromettante contre une réclame pour
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
, Max.
rière la vitrine, sous sa perruque ondulée. Après avoll 4 fouillé la maison de fond en combles, revolver au poin# notre Othello découvre enfin la supercherie et va chers cher sa femme pour la rendre témoin de sa vengeance Maïs il était dit que le pauvre mari devait manquer tous ses effets, l’amoureux Sosthène ayant filé en son absence — non sans esprit de retour — et c’est la figure de cire Qui s'écroule sous les balles du barbier malchanceux.
ENTENTE CORDIALE : Scène de Max LINDER;, jouée par FRAGSON, Mlle RENOUARD et Max LINDER:
L’humoristique Fragson passe la Manche pour veniiM s'installer un mois à Paris, chez son collègue, Max LindeL M le Roi du Rire. Pour recevoir son ami, Max prend une M bonne — une petite bonne délicieusement blonde et jolie (c’est Mile Renouard) — qui enflamme le «cœur des deu£ célibataires.
Bien entendu, les rôles changent; les deux hommes déviennent les chevaliers servants de leur trop jOlNiON servante qui, dès lors, n'a plus qu'à rêver au Prince Charmant, lequel lui apparaît sous les traits du séduisan OM
Mais Fragson qui, lui aussi, soupire pour ses heal yeux, se rencontre, à la porte de sa bien-aimée avec son rival. D'où duel sans merci, six balles échangées à $l pas, au visé en marchant l'un sur l’autre. La bonne, pa bonheur, avait recommandé qu'en ne chargeñât pas CRE revolvers, si bien que l’heureuse issue dé la rencontre pérmet à Max d'offrir à l’objet de son culte son cœur 6 . son nom. Désintéressement qui reçoit bientôt sa récOMME pense, car cette désopilanté comédie, qui se poursuit { dans un éclat de rire ininterrompu, sé dénoue le plus. romanesquement du monde. La bonne se révèle une hérion tière colossalement riche, fille du milliardaire américains ocfait-Lair. C’est dans la peur d'être épousée pour Sen millions qu'elle a imaginé ce subterfuge, qui fournit & Jauteurle sujet d’une pièce intenséme.t bouffonne, a Ja rencontre des deux inimitables comiques, Fragson EM Max Linder, provoque un étincellement d'esprit et de» franche gaieté.
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“Le Courrier 22 | Cinémalographique |
est vendu au numéro à Paris. sessecsseseesse Dodesessesseseseseesesseseesse
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