Le Courrier Cinématographique (Dec 1912)

4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE teurs de s'assurer des sympathies puissantes et de connaître quelques-uns de leurs amis. M. Jules DEMARIA, l'éminent constructeur, le sympathique Président fondateur de la CHAMBRE SYNDICALE CINEMATOGRAPHIQUE, présida, avec une cordialité digne d'éloges. Il était entouré de quelques directeurs de Cinémas ; entre autres, citons, au hasard de la plume : MM. BREZILLON, Président du Syndicat Français des Directeurs de Cinémas, Vice-Président de la Chambre Syndicale ; CAPELLE, de la maison Aubert : MENDEL, de la Cinéma-Revue, ROUTTIER, HIRAUX et MILLIERE ; ROMBOUTS, de la Société Ernemann et EGGYMANN. S'étaient excusés : MM. PATHE, GAUMONT; CLEMENT MAURICE, de l'Eclipse,; VANDAL, JOURJON; JASSET; et Georges MAURICE, de l'Eclair : PRIEUR, de la Société Lux ; FERRET, secrétaire-adjoint du Syndicat Français des Directeurs de Cinéma ;: ASTAIX, de l’A.:G. C. Quant aux opérateurs, ils étaient réunis en nombre respectable autour de leur Président, M. MARIANI, à qui revient une grande part de l'initiative de cette fête si réussie, qu'il organisa fort habilement,avec le concours dévoué de tous ses collègues. Citons parmi ceux-ci : MM. ASSELIN, ROUSSET, RAVET, GRIMAULT, GIRARD, BAYE, SCHVEMACKERS, CHANTEREAU, WILLY, OS CAR, BEAUME, CHOLLET, MILLET, FORSTER, : EGGYMANN frères, DO CARMO, L. BUREL, SER:KIS, GUYOT, DUTOIT. Las Comme dans tout Banquet qui se respecte, il y eut .des discours. M. MARIANI, président de UNION MUTUELLE, ouvrit le feu; notre bon ami JALLON, le fidèle Secrétaire du SYNDICAT FRANCAIS et de la CHAMBRE SYNDICALE, toujours sur la brèche, prononça quelques paroles fraternelles, très applaudies, et enfin M. Jules DEMARIA, le Président du Banquet, fit à cette occasion le remarquable discours que nous publions ci-contre ?n extenso. M. DEMARIA est un vigoureux orateur, il a le verbe élégant, la voix vibrante: et forte. Sa péroraison bienvéillante, toute de circonstance, lui valut une ovation bien méritée, que nous nous exCusons de signaler, tant est grande la modestie -de notre distingué collègue. Et si je ne désirais pas fermement terminer cet article dans la joie, je dirais tous-les regrets que j'éprouve encore de n'avoir pas applaudi personnellement, les belles paroles de notre sympathique Président, et d'avoir manqué une si belle fête. E re ER of na La grève des imprimeurs du Courrier me tint éloigné samedi, de la fable du banquet. Bien tardivement auiourd’'hui, mais de fout cœur; j’envoie à nos camarades de l'UNION MUTUELLE, mon salut fraternel, en souhaitant longue vie à leur œuvre. Ch. LE FRAapEeR. L'Accaparement provoque ++ des Représailles terribles DISCOURS PRONONCÉ PAR M. Jules DEMARIA : Chevalier de la Légion d'honneur, Président dela Chambre Syndicale française de la Cinématographie AU BANQUET de l’Union mutuelle des Opérateurs » Messieurs, Avant la visite que m'a faite il y a quelques jours votre Président, j'ignorais totalement votre Association et si, lorsqu'il m'a demandé d’accepter le titre de Pré \ sident d'honneur, et d'assister à votre Banquet, 1 a aussitôt accédé à ses désirs, c'est qu’il m'a expliqut d'une façon si simple, si persuasive, le but élevé que vous poursuiviez que j'ai vu immédiatement que j'avais à faire à de braves gens. Je suis donc venu ce soir, faire plus ample connais” sance avec vous, vous remercier et vous assurer de satisfaction avec laquelle la Chambre Syndicale de la Cinématographie apprendra la fondation de l’Union Mutuelle des Opérateurs Cinématographistes de France et vous dire qu’elle lui conservera dans l'avenir sa cons” tante sympathie. é Je ne vous ferai point l'éloge de la Mutualité, je "€ saurais du reste le faire avec l'autorité et la compétence voulues, mais l’œuvre à laquelle vous venez de vous atteler-si vaillamment prouve que vous en êtes des ap0” tres résolus et que vous êtes pénétrés des bienfaits inappréciables qu'elle peut apporter aux travailleurs.., Ce matin, j'ai relu vos statuts, je me suis rappe” tout ce que votre Président m'avait dit et‘je ne puis que vous féliciter hautement de l'esprit de fraternité, de la solidarité mise en pratique qui vous ont animés en créant votre Association el en rédigeant les règle” ments. : dE Tout cela montre que non seulement vous êtes des travailleurs sérieux, vraiment dignes de ce nom, mas des gens prévoyants, cherchant à ne pas rester dan l'embarras, le jour où la maladie, dont personne 7 ci hélas ! jamais sûr d’être à l’abri des conséquences, (4 réte l’homme le plus robuste, en plein travail, laissa ainsi sa famille sans soutien et sans ressources. Ê Vous avez songé à tout cela, vous vous êtes organt ù pour y parer de votre mieux, votre conduite est dig" d’éloges. ; Messieurs, votre Association prospérera car ell pond à un des besoins impérieux de notre époque € Opérateurs cinématograbhistes comprendront. peine, en vous voyant à l’œuvre, l'avantage qu'ils 0 à se joindre à vous et ils viendront de tous côtés, ] l'espère, grossir vos rangs. pe Vous serez donc bientôt nombreux, votre Trésor verra sa caisse se remplir; je souhaite pour elle et am, pour vous tous, que vous n'ayez jamais beaucou malades. Si vous restez fermement unis, votre Association dé fera aue s’accroître et elle sera certainement à bre à lai, l'honneur de ceux qui en ont été les promoteurs dé j'ajoulerai celui de la Corporalion cinématographi loute entière: sés e 16 4 les sans 14 . pl