Le Courrier Cinématographique (Dec 1912)

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Il LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE | 33 Quelques Scénarios ! L. AUBERT 19, RUE RICHER, Paris NORDISK C° NOS FEMMES MODERNES Le jeune comte Jack de Loveland apprend un jour qu’il est ruiné. Pour lui-même il s’en soucie peu, car 11 est jeune et courageux et arriverait facilement à se tirer d'affaire en travaillant, mais que deviendront sa paup vre mère et sa sœur ? Il se console cependant à l’idée ‘du riche fiancé de Sophie, qui ne manquera sans doute pas de les secourir. Aussi est-il fort déçu en apprenant que ceui-ci abandonne Sophie et sa mère à leur triste Sort. Alors le jeune comte décide d’émigrer en Amérique pour y chercher fortune. Arrivé à New-York, il se met en quête d’un gagne-pain Sans que ses efforts soient couronnés de succès. Un jour, il est descendu au port où il s'amuse à regarder les gigantesques grues servant à décharger le charbon, et le hasard veut qu'il assiste, sans être vu, à la conversation de deux ouvriers qui sont en train de comploter ‘contre leur maître d'équipe qui est monté pour exami ner une grue de 100 pieds de haut qui fonctionne mal. Avant qu'il ‘puisse prévenir cet homme de ce qui le Menace, les deux ouvriers mettent en marche la grue, -et le maître d'équipe tembe à l’eau. Quand il remonte sur le quai, Jack lui indique les criminels. Pour. le récompenser le maître d'équipe l'embauche de suite, et il n° tarde -pas à gagner la confiance et la bienveillance de tout le monde par son amabilité et la-droiture de son Caractère. Un jour, il voit dans un journal que le milliardaïre M: Stevenson demande un chauffeur. En automobiliste fervent qu'il est, Jack demande la place et l'obtient grâce surtout à l'excentrique fille de M. Steventon, Miss Meg, à qui il a eu la chance de plaire au preMmier abord et qui veut qu'on le prenne. : . Quelques jours après un acte de courage Jui vaut l’admiration et l'amour de Miss Stevenson. Un voleur s’est emparé de sa barque, et l'intrépide Jack se met immédiatement à sa poursuite. Il se cramponne à l'amarre et se laisse traîner après la barque qui file ses’ trente Milles à ‘heure. Jack aime la jeune fille; cet amour déplait à M. Pullman, riche banquier et fiancé de Miss Meg. Un jour, il les surprend en tête à tête dans le jardin. Il prévient M. Stevenson, et Jack est mis à la borte. Quelque temps après M. Stevenson, sa fille et fiancé sont attaqués au cours d’une promenade en autoMobile par quelques ouvriers mécontents. La situation est assez dangereuse, mais heureusement Jack parait au moment le plus critique. Par sa présence d'esprit il prévient le danger, et Miss Meg oblige son père à le 'eprendre pour le récompenser. M. Pullman est furieux . et nuit et jour il médite le moyen de se débarrasser de lui. A Ja fin il lui écrit, au nom de Miss Mey, une lettre par laquelle Jack recoit l'ordre de quitter immédiate Ment la maison. Pour Jack cette lettre est comme un Coup de foudre ; il ne s'éxplique pas la cause de ce changement subit, mais comme il connaît les caprices de son amie, il se résigne à partir. Devant la villa M. Pullman à posté un de ses aides, un capitaine de navire qui doit Offrir à Jac un engagement. Tout va suivant le pro Sramme. Jack accepte l'engagement et part avec le Capitaine. Mes est hors d’elle en apprenant cette dispaYition, Cependant, elle soupçonne M. Pullman d’être ‘damnation. Maud affolée, s’en empare et vole au parse pour quelque: chose dans l'affaire, et nar une manœuvre adroite elle l'amène dans la piscine de ses chiens, où. elle le garde jusqu'à ce qu'il lui ait dit ce qu'il a fait de Jack. Vite Miss Meg monte dans son auto pour aller le chercher, et peu après elle le ramène sain et sauf. Maintenant Jack lui révèle ses nom et qualité, et en l’appre4 nant M. Stevenson ne s'oppose plus à son union avec sa fille. Q1elque temps après les deux jeunes gens partent ns pour !: patrie de Jack où ils arrivent juste au moment , où le château familial de Jack va être mis aux enchères. Il sauve la situation en rachetant la propriété, et ten4 drement sa mère et sa sœur l'embrassent. Maintenant, PART CNE UTP OE E * grâce à la générosité de son fils, Mme de Loveland voit à devant elle un avenir heureux et sans nuages. se CINÈS POUR UNE FEMME : Drame Jean aime la gracieuse Maud, sa voisine. Son frère Georges s’en aperçoit et découvre que Maud est un très de riche parti. et fait la cour à la jeune fille. Il envoie son ? frère à la ville, où celui-ci se place en qualité de maître d'hôtel chez un riche banquier. $ Georges aussitôt demande la main de Maud. La mère de la jeune fille accepte, mais Georges devra se créer une situation au moins aisée. ie Georges, qui, pour avoir eu quelques succès lorsqu'il chantait au village, se croit un chanteur accompli, ne doute pas de sa réussite. at Il part pour la grande ville, se présente chez un impresario par lequel il se voit repoussé, puis chez les directeurs de théâtres qui le congédient impitoyablement. Georges n'a guère de persévérance, dépité il joue, perd, et se trouve en peu de temps sans aucune resDes source. : ? PAGE TA Les souffrances de la faim incitent à voler. Un soir, il s'introduit dans une riche villa, le voici vo leur, lui, Georges, le petit paysan qui, quelques mois auparavant débarquait dans la grande ville plein di courage et de bonne volonté. Soudain, un rayon de lu mière.. un homme s’avance..…. Rae 4 Un domestique sans doute, il est pris... non... c'est son frère. ÈS _ Jean, inquiet est venu se rendre compte de la cause d'un bruit insolite. I1 reconnaît son frère. Aussitôt il se. précipite vers le coffre-fort, l'ouvre tout grand, pour ‘avoir la preuve du vol... : Ci _ Georges s’est enfui. M. Richard, le banquier, accourt à l'alarme donnée. On cherche le voleur, on interroge les. domestiques, mais Jean se tait. . M. Richard explique aux autorités que, dans le coffre, un appareil photographique fonctionne instantanément à l'ouverture complète de l'appareil. Drancieste . On s'empare de l’image que l'on traite et bientôt appa-, ‘raissent... les traits de Jean, le maître d'hôtel. ane Nul doute, c’est lui le voleur. On l’arrête, on le traîne durant de longs mois dans la boue de l'instruction de ce vol dont il est innocent, pour l'envoyer ensuite dan une colonie pénitencière. Il expiera la faute de l’autre. Georges, subitement, enrichi par une cause mystérieuse, revient au village. où il épouse Maud. ; De longues années après Jean s'évade du pénitencier. Toute la police est en émoi. Maïs Jean lui échappe et apparaît soudain à son frère au milieu de son bonheur. Une femme de chambre entendant du: bruit dans la chambre de son maitre court chercher à l'aide, lorsqu'on: arrive Georges expire. Jean est reconnn et livré à la . olice. : Fi ë Georges, à ses derniers moments, à écrit Sa propre COn quet où l'on instruit l'affaire de son beau-frère.