Le Courrier Cinématographique (Jan 1913)

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26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Le Cinématographe EN COULEURS" Nous avons déjà exposé ici, à plusieurs reprises, pourquoi lé procédé trichrome est, jusqu’à présent, le seul qui puisse être employé pour obtenir la reproduc: tion des couleurs en cinématographie ; c’est dans cette voie que s’exécutent les recherches, et plusieurs appareils, basés sur ce principe, ont déjà été construits. Nous avons signalé celui de M. W. Friese-Green, qui donne une solution ingénieuse du problème. Depuis, d'autrés systèmes ont été imaginés et certains d’entre eux sont aujourd’hui entrés dans la voie de l’exploitation. Nous devons d’abord rappeler qu’en trichromie, on utilise trois clichés non colorés, mais que pour ob ténir chacun d’eux, on a interposé sur le trajet des rayons lumineux -un filtre coloré. Chaque cliché com: porte un filtre différent, un rouge, un bleu, un vert ; l’image de chaque cliché est incomplète et ne comporte que les parties du modèle qui correspondent à la cou: létir du filtre choisi. Pour la synthèse, il suffira que les inages positives données par ces clichés soient revêtuës chacune d’une couleur uniforme convenablement choisie et que les trois images se superposent exacteinent. Pour plus de simplicité, nous avons supposé que les : cotileurs sont le rouge, le bleu, le vert’; mais en réalité, , of emploie des couleurs composées : rouge-orangé, bléu-violet, ete. C’est de la composition bien comprise dé ces couleurs que dépend l’exactitude du résultat finat. Une expérience facile à faire fera comprendre qu'avec ttois couleurs on peut obtenir toutes les autres. Elle côtisiste à projeter, sur un écran blanc, deux faisceaux dé lumière colorée, l’un au moyen d’un filtre rouge, l’autre par un filtre vert. Leur supérposition sur l’écran : donnera du jaune qui sera plus ou moins orangé, . plus ou moins verdâtre, selon que l'intensité de l’un ou dé l’autre faisceau sera prédominante. Si on arrive à un bon équilibre et que pour regarder le résultat obtenu, . (1) La Nature. OUI MAIS !!! tions animées de précision. rer ! est l'âme de l'appareil. Fabriqués : L'OPTIQUE RÉUNIE, Maison JEAN ROSE 33, rue Emile-Zola # 35, rue Danton 4# Au Pré Saint-Gervais (Seine) Téléphone N° 51 — Adresse télégr. ROSE, PRÉ-ST-GERVAIS ZX Wemander le Catalogue général) Voir: ‘ COURRIER ” n° 43, 19 octobre 1192, page 40, Quand même auriez-vous un apppareil de projecQuand même auriez-vous les films les plus avan uand même auriez-Vous la meilleure source de lumière, si vous n’employez pas les Anastigmats pour projections animées, ” ORBI “ n'aurez jamais complète satisfaction, car l'objectif F, 3, vous Les anastigmats « ORBI» s'adaptent à toutes les montures porte-tube universelles. on interpose entre l’œil et l’écran de projection un fil -tre bleu, on ne voit plus dé jaune, mais du blanc. Si on obtient la résultante de toutes les couleurs du spectre, qui est le blanc, on peut obtenir toutes’ les couleurs. Il est évident que rien ne s'oppose à ce qu’on puisse remplir en cinématographie les mêmes conditions qu’en photographie ordinaire : mais il faut que les trois clichés soient obtenus simultanément et que le groupe de trois images identiques se répète pendant tout le temps que duréra la scène à enregistrer. On peut y arriver de différentes façons ; nous allons en examiner quelques-unes. Nous laisserons de côté l’appareil employé pour enregistrer les images ; nous envisagerons seulement celui qui sert à les projeter. D'ailleurs, en général, ces appareils sont identiques comme principe et ne diffèrent que par des modifications de détail. On a réalisé depuis longtemps dans les cours publics, la projection trichrome au moyen de trois lanternes, il était donc tout naturel de songer à cette disposition pour la cinématographie. . En réalité, les trois appareils n’en forment qu’un, dans lequel les mécanismes sont reliés entre-eux, de façon'que les obturateurs s'ouvrent et se ferment au même moment et que l'entraînement des bandes soit bien simultané. En effet, les trois images (rendues rouge, bleue, verte par un écran placé près de l’objectif) se trouvent chacune sur une bande différente et il faudra que ces trois bandes, quoique indépendantes l’une de l’autre, soient entraînées de telle sorte que la superposition se fasse bien sur l’écran ; il y a là une difficulté qui ne paraît pas insurmontable. Noùs ñe connaissons pas de constructeur qui l’ait résolue complète: ment jusqu'à présent, mais nous savons qu’on s’en oCcupe activement chez des inventeurs déjà avantageusement connus pour leur ingéniosité et la perfection de leurs travaux. L'avantage que présente cette combinaïison, d’après eux, c’est qu’on peut sensibiliser chaque bande spécialement, en raison de la couleur qi’elle doït reproduire ; tandis que si l’on emploie une seule bande, il faut que l’émulsion soit panchromatique, et on a moins de lattitude pour la traduction exacte des couleurs du modèle. C’est cependant la solution qui a été adoptée jusqu’à présent pour les appareils en exploitation, et il ne semble pas, au point de vue du résultat obtenu, qu’il y aïît un inconvénient bien grave à employer ce genre