Le Courrier Cinématographique (Jan 1913)

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4: LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 2 SRSNNSENNNSSSNNUNSERSESL SR TTRSNRNNES ENTRE AURAS EUE LLLLLLLL T3 CA ITALILM $ Paul HODEL 3 — Rue Bergère — 3 PARIS Adresse télégraphique: Téléphone : ITALAFILM: PARIS dre 1TALA-FILM : TORINO»: ltala-Filon Nouveautés à paraître le 24 Janvier Nègre par Amour Comique (Affiche) 195 mètres UN RENDEZ-VOUS INTERROMPU (Grib.) Comique (Affiche) 172 mètres Les Gants de Rocambole Comique (Affiche) 280 mètres La meilleure Vengeance Drame (Affiche) 6:5 mètres Nouveautés à paraître le 31 Janvier : Peinture fraîche Comique (Affiche), 130 mètres Marions la Belle-Mère Comique (Affiche) 172 mètrs MATSURURENSSERSSNESECUEUEUEEEUEUDERCNCUCCOUEUCSUTUUCUSECAUNENESUCUCSTUUUNUNUUENCUUREES SEE NUENSENCUEUUESEESUUEPEUEEUEEUOUUUSNPENTESSCBEBNESSRBTENRSSERENCUSSSUNRS UE SRRRRSERER SUCCESS, K 8 PIE LIRT LIRRE RUE RENTE PR Ÿ directeur d'une scène importante accepte la pièce d'un auteur célèbre, les journaux entretiennent leurs lecteurs du grand événement qui se produira bientôt, dans tel ou tel théâtre, avec tels ou tels interprètes. On lit la pièce, on la met en répétition, et chaque jour apporte un sujet d'écho ou d'article Sur les costumes, l'interprétation, les décors, la machinerie, l'œuvre elle-même, son auteur et sur les mille dérivés d’une pièce dont la représentation constitue une manifestation artistique sensationnelle. L'œuvre est enfin jouée. Il y a la répétition des couturières, la répétition générale, l'avant-première, la première, la seconde où tous les représentants de la presse sont généralement convoqués. Ils exercent une critique bienveillante ou acerbe sur l’œuvre dramatique, lyrique ou musicale à laquelle on les a conviés, dans tous les journaux du monde. Si c’est un succès, la pièce de théâtre tient l'affiche pendant des mois, quelque fois pendant des années. Elle donne le temps à la publicité de produire tous ses effets. C’est alors qu'on peut dire: « Seul à Paris, je joue telle pièce, venez y assister : vous ne la verrez pas ailleurs ». Dans ce cas seulement, on encourt la chance de rémunérer une exclusivité. Mais au cinématographe, nous ne connaissons pas ces mœurs théâtrales, puisque nos films ne tiennent généralement l'écran que sept.jours. Il ne faut donc pas en faire état. Les Misérables sont venus à point. Leur diffusion a été tellement formidable qu'on ne peut pas faire un pas dans Paris, sans rencontrer sur l'affiche d’un cinéma, en grosse vedette, le nom de l'œuvre immortelle de Victor Hugo. A l'heure actuelle, il en est ainsi dans le monde entier. M. Charles Pathé disait à l’un de nos confrères, il y a plus de quinze iours, qu'il avait tiré 600.000 mètres des Misérables. Il en a peutêtre mis depuis sur le marché un million de mètres. Aujourd'hui il n'existe plus un homme qui ne connaisse le titre de la grande attraction cinématographique du jour, et qui ne se promette d'aller la voir. Je l'ai fait moi-même spontanément, et j'ai engagé tous mes amis à le faire de suite, parce qu'il est rare de voir une œuvre dramatique aussi parfaitement interprétée que celle-là. J'en félicite très sincèrement la S. C..A. G. L. et ses directeurs, MM. Gugenheim et Pierre Decourcelle. Ils ont remporté là * une victoire éclatante, et contribué, d'une façon ma gistrale, à la rénovation de l'art cinématographique: Mais pourrait-on citer le nom d’un seul des films monopolisés, accaparés, par le fameux groupe que j'ai cloué au pilori du « Courrier », cent fois de suite, à cent reprises différentes ? Non, n'est-ce pas ? Personnellement, je fais métier de connaître les films de les voir, et de les critiquer, je déclare que je ne me souviens plus d’un seul de ceux-là. Je ne les connais pas parce que je n'ai entendu prononcer leur titre qu'une fois dans mon existence, et je ne sais même pas où ils ont été projetés, s'ils l'ont été: leur mise en œuvre a été stérile pour l'exploitant, autant qu’elle fut sans gloire à leur éditeur. La Société Pathé, en éditant les Misérables, & apporté un appoint décisif à la thèse que nous soutenons sur la liberté du marché, seule pos sible, dans l’état actuel de notre. industrie moderne. Puissent ces quelques arguments con: