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20 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
QUAND ON N’A PAS L’ÉLECTRICITÉ
L'ÉCLAIRAGE IDÉAL EST GELUI QUE DONNE
LE POSTE “OXYDELTA”
MANIEMENT FACILE A LA PORTÉE DE TOUS SÉCURITÉ ABSOLUE CONSULTEZ NOTRE
CATALOGUE N°5 ENVOYÉ FRANCO SUR DEMANDE
ÉTABLISSEMENTS
J. DEMARIA
MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE
35, Rue de Clichy PARIS
ser annonce pour le 8 février prochain la réalisation d’un nouveau « Marchand de Venise », d'après l’auteur anglais. Ce film aurait une importance de six cents mètres.
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On nous apprend qu’à la Scala, Charles Urban a présenté ces jours-ci un film intitulé « Saint-Nicolas » qu’ac: compagnait une partie dramatique et musicale.
Le livret en avait été écrit par M. Alfred Monly, qui serait, dit certain journal anglais, « l'inventeur » de cette heureuse combinaison de cinéma et de théâtre.
Notre distingué confrère exagère un peu en accordant la paternité de cette invention à M. Monly, il y à plus de huit ans, deux jeunes auteurs français : MM. Desfossey et Marguery écrivaient une pièce : Le tour du monde d'un policier, 5 actes et 17 tableaux, dont la maïison Pathé avait fait onze films.
Depuis cette époque on a enregistré, en. France, une foule de tentatives de ce genre.
Nil sub sol novi !….
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. Ila fait durant les jours de fête de Christmas un temps affreux : pluie, vent, brouillard... rien des légendaires et belles neiges blanches d'antan. par contre, partout les cinémas ont fait des affaires d’or... « phénoménales » paraît-il même, dans certains quartiers.
M. FE. Cooper, de Magelang, écrit à un sien ami qu'il est le seul Anglais à Java qui possède un cinéma. « J'achète du terrain, j'y construis un cinéma et il est entendu qu'aucun autre établissement similaire ne pourra être édifié tant que je résiderai dans la ville. » Et le « Kinematograph », d'où nous-extrayons cette nouvelle, conclut : « Heureux pays ! Il y a bien des directeurs ici, qui voudraient changer avec M. Cooper », surtout qu'on prétend que M. Cooper fait plus que des affaires d'or.
F1 #
On parle beaucoup, ici, de la formation d'un syndicat des pianistes de cinéma.
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Mot de la fin. — Dans un quartier très smart de la grande métropole anglaise, que nous ne nommerons pas, et pour cause, un directeur se désespère...
La salle est pleine, archi-pleine, personne ne bouge, et à la porte une file interminable s'impatiente sous la pluie.
Notre directeur voudrait bien voir sa salle se vider un peu, de façon à faire place à de nouveaux occupants.
Tout à coup, un trait de génie lui traverse le crâne... Entre deux vues, il monte devant l'écran :
« Mesdames et messieurs, deux personnes parmi vous sont exposées à un grand danger. Un mari sait que sa femme est ici avec un ami, Il veut se venger. Il:les attend à La sortie, car je n'ai pu l’éloigner que pour un instant. Cet établissement ne doit pas être le théâtre d’un drame. Je veux sauver les personnes menacées.
« Il y a, heureusement, une issue dérobée par laquelle je prie les deux personnes menacées de s'enfuir. »
La nuit se fit aussitôt dans la salle...
Ce fut un moment de vive émotion, presque de panique, et tout à coup... une quarantaine de couples $e précipitèrent vers la porte dérobée.… AUS
Au dehors, le portier annonçait :
« Entrez, ladies et gentlemen... » di /|