Le Courrier Cinématographique (Jan 1913)

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28. LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE attribuait Ja patcernilé,.et je veux profiter de cette occasion pour vous faire connaître la déclaration que me fit M.-Bertrand, lorsque je me rendis auprès de lui, lors de l'affichage de son arreté. : « Je n'interdirai aucun film avant de m'êlre rendu compte, «€ pur MOI-MÈME, s’il ne peut être représenté », me dit-il. Et notez que M. Bertrand passe ici pour être très libéral. . « Je vous serais donc obligé de bien vouloir me répondre, soit particulièrement ou par la voie de votre journal, pour dissiper le malentendu qui existe entre M. le Maire et moi et laire rendre justice d’un-acte déloyal consistant à se servir de la similitude de deux initiales pour nuire à un concurrent. + & L. CHAPOUTOT. » 000 200000 4 H j l À propos des Paniques Une noble émulation se manifeste depuis quelque temps chez nos collègues. Ils s’ingétient, chacun de leur côté à trouver des moyens de rendre plus bénin le terrible fléau des paniques, et il ne se passe pas de semaine, sans que l’un d’entre eux nous fasse part de ses idées personnelles : nous publions aujourd’hui les lettres de M. MERESSE de Tourcoing et de G. DUKO i de Haubourdin, Nord. Nous engageons tous les lecteurs à suivre leur exemple et à nous dire dans l’intérêt supérieur de la Cinématographie, ce qu’ils pensent sur ce troublant cauchemar. Lettre de M. Durot Marchiennes, le 1° janvier 1913. « La récente catastrophe de Menin me remet en mémoire un commencement de panique qui se produisit il y a quelques années à Péronne (Somme), où nous étions de passage. « Débutant alors dans le cinématographe, j'étais aide opérateur. Nous avions en location, le théâtre pour une quinzaine. Dans la bousculade du montage, j'avais oublié de dégarnir le chapeau de la lanterne qui était emballé dans du papier, Nous étions affolés, car nous voulions débuter ce jour-là, un samedi. ; « Le soir, la salle s'emplissait, lorsque tout à coup un employé qui faisait le contrôle aux galeries descendit précipitamment en criant : « Il y a le feu ! » Par suite d'une faute grave, l'opérateur avait allumé l'arc sans dégager la lanterne de son emballage, et celui-ci avait: pris feu, dégageant un peu de fumée, dans la salle. Une panique s’empara des spectateurs et une bousculade générale s’en suivit. Il n’y avait qu'une porte de sortie ; un Prochainement Quo Vadis ? des employés ne perdit pas son sang-froid. Aidé des contrôleurs, il se rendit auprès de la sortie déjà obstruée,n et réussit, par son attitude énergique, à calmer la foule affolée. « Dans l'intervalle, j'étais monté à la cabine, en un tour de mains, j'avais éteint le papier qui se carbonisait, et mis les appareils en route. J'arrivais à projeter un premier film. Le calme se rétablit, chacun regagna Sa place, et une terrible catastrophe fut ainsi évitée: « Léon DUROT. » Marchiennes. ! PS L Lettre de M. Méresse « Tourcoing, le 3 janvier 1913. « Voici une idée. Soumettez-la, si vous le jugez utile; à nos collègues, peut-être contribuera-t-elle à diminuer les risques et paniques que nous encourons tous tant quê nous sommes. E « Lorsque — par suite d’un accident, maintenant peu fréquent — une pellicule cinématographique prend feu dans une cabine, la combustion du film dégagé une fu: mée abondante et une flamme. Cette flamme, à l'étroib dans l'enceinte resserrée d’une cabine — attirée par le courant d'air des orifices de projections et de visée — sort par ces espèces de cheminée et sans plus de danger, provoque la panique parmi les spectateurs; toujours prêts à s'alarmer d’un rien. | « Pour obvier à cet inconvénient, il suffit de garnil d'une vitre les différents regards ayant accès dans la salle: Et de prolonger le toit de la cabine, à l’aide d’une sorte de cheminée très vaste, jusqu'à l'extérieur." De cette manière, si combustion il y a, nul ne $’en aperçoit dans la sälle. On évacue tranquillement et les vies hu: maines dont nous avons la sauvegarde sont ainsi épars gnées. « J'ai mis en pratique, dans mon établissement, cette disposition particulière et je m'en trouve très bien. C'esi pourquoi je crois opportun de le signaler à tous les col lègues intéressés, à l’aide de la publicité de votre jour: nal qu'ils lisent sans doute comme moi-même, chaque semaine, avec un nouvel intérêt. : « J'ajoute encore que je me mets à leur entière dispos sition pour tous renseignements complémentaires. « E. MERESSE. » rer aRedgs rébhhéééissiiesensintes TS nur en Ÿ — FAITES LIRE = Ÿ PROPAGEZ “Le Courrier Cinématographique” ‘ | Qui se fait l’Echo fidèle et désin (r = téressé de vos révendications = ÿ 18 gros UGS de la CINES ” L. AUBERT, Concessionnaire