Le Courrier Cinématographique (Feb 1913)

6 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE € lement secondaire et constitue le pôle négatif de la distribution. Ce point divise le secondaire en deux parties égales dont les sorties sont raccordées aux anodes de l’ampoule. Suivant les alternances du secteur, chacune des deux moitiés de l’enroulement fournira à tour de rôle le courant à l’anode à laquelle elle est raccordée. 2° Une bobine de soutien est branchée dans le circuit pour procurer au courant redressé une forme presque rectiligne. En outre, ce transformateur sert de dévolteur de la tension alternative, permettant ainsi d'obtenir la tension continue, exactement désirée pour l'arc. 3° Une ampoule formée par un récipient en verre dans lequel un vide très élevé a été fait. L'ampoule comporte latéralement deux anodes en graphite, et à la partie, inférieure deux électrodes en mercure dont l’une constitue la cathode et l'autre sert d’électrode auxiliaire pour l'allumage. A chaque alternance du réseau alternatif le courant entre par l’une ou l’autre anode, mais sort toujours par la cathode qui constitue donc le pôle positif de la distribution. La partie supérieure de l’ampoule joue le rôle de chambre de condensation dans laquelle la vapeur de mercure se condense et retombe dans le cathode en coulant en gouttelettes le long des parois. 4° Un électro de basculement servant à l’allumage automatique de la mise en contact des charbons de l'arc. Le tout est placé sur un tableau de marbre avec châssis en cornière formant un appareil compact et peu encombrant. Plusieurs Exploitants de Cinématographes ont adopté l’heureuse disposition qui consiste à placer le convertisseur dans une vitrine à l’entrée de la salle de spectacle. La lumière caractéristique de l’ampoule à vapeur de mercure ne manque pas d'attirer les regards des passants qui s'arrêtent intrigués devant ce globe incandescent d’où émane une lueur étrange et inattendue. Les convertisseurs spéciaux pour arcs de projection se font pour des débits de 30, 40, 60 et 80 ampères. L'économie réalisée par l’emploi de ce système s'explique aisément par la suppression de toutes résistances additionnelles dans le circuit de Parc. Au moyen du transformateur approprié à chaque cas, le convertisseur délivre du courant continu à la tension voulue par l’arc (généralement 40 et 50 volts), quel que soit le voltage du courant dont on dispose. Si nous calculons qu’un arc ordinaire de 30 ampères sur courant à 110 volts absorbe 30x 110— 33 hectowatts avec le convertisseur Cooper Hewitt, cette dépense se trouvera réduite à 22 hectowatts, d’où une économie de 33 0/0. Les frais d’entretien, nous le répétons, sont pour ainsi dire nuls. La seule pièce qui soit susceptible d'usure est l’'ampoule, celle-ci a une durée de 1.500 à 2.000 heures et les constructeurs n’hésitent pas à établir une garantie sur des bases relativement avantageuses pour le client. Il est à noter que le fonctionnement du convertisseur est suspendu par le simple écartement des charbons de laïc pendant les pauses, les entr'actes, les changements de films, etc..., ce qui réalise une économie appréciable de courant qui ne peut être obtenue dans le cas de groupe mcteur générateur. .… L'emploi de l'appareil Cooper Hewitt permettra à tous les Exploitants d'obtenir une netteté et une fixité remarquables de/projection et un rendement lumineux meilleur, qu'avec n'importe quel autre procédé. Nous pensons que nos lecteurs nous sauront gré de leur g7" Groupes Électrogènes WW à GAZ, ESSENCE, PÉTROLE A4 * CONVERTISSEURS! Rotatifs et Statiques Matériel Electrique be BACHELET æ ingénieur-constructeur 290, Boul VOLTAIRE (XI°) Téléphone : 952-23 — Métro: NATION AAA SERVICE DE MONTAGE Le ee4 Entretien et Réparation LIVRAISONS INSTALLATIONS RAPIDES % eme men 12 gs reil qui avoir communiqué ces renseignements sur un appa eme marque une des dernières étapes du progrès dans Part cf tographique.: tt Écran métallisé “ FULGOR ” ; £ POUR PROJECTIONS ET CINÉMATOGRAPH ul Pour obtenir des projections très brillantes avet cie agrandissement considérable, il faut avoir à sa Re UC tion un puissant éclairage. C’est pourquoi les cor ses teurs ont cherché à perfectionner les sources Jumir eant passant successivement de la lampe à pétrole à ne descence au moyen de différents procédés, puis elec’ lumière oxhydrique, oxy-acétylénique, enfin à l'arc sh trique. Mais Les résultats obtenus sont déjà très remarquables. pê les constructeurs ont voulu faire mieux encore, foye° pouvant augmenter indéfiniment la puissance des = uf lumineux, ils ont cherché à améliorer la sur AC t IEUN laquelle les images sont projetées. Le simple calic quil d’abord remplacé par une toile recouverte d'un n mé blanc; puis on essaya le verre dépoli, et enfin 1 écr e all tallisé. Ce dernier est très supérieur à la toile blanc pol point de vue du rendement lumineux, et au JTE out qui est trop fragile. La. grande difficulté était de