Le Courrier Cinématographique (Mar 1913)

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FR mené LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE même temps des plus belles inventions du xix° et du xx° siècle. « On a maudit les chemins de fer, lors de leur création, on a redouté leur action funeste sur le bétail. « Dans la Cinématographie, on déplore l'abondance des drames idiots. Et dans la littérature, n'y a-t-il pas des idioties ? « Condamner le cinéma parce qu’il produit des drames stupides équivaut à supprimer le chemin de fer, l'auto, l’aéroplane, parce qu'ils font des victimes. « Je vous dis que le cinéma est une institution sociale nécessaire. Il vaut souvent mieux que la réalité. Un train qui arrive en gare vous laisse froid, quand vous le voyez en réalité. Mais il nous intéresse, lorsque Sa photographie animée apparaît sur la toile blanche d’un music-hall. Et puis, ce qui fait le charme’ du film, c'est qu’en dix minues il déroule sous vos yeux deux, trois crimes, autant de triomphes du traître, suivis de ses écrasements. Et puis si même le film est idiot, le spectateur a la suprême satisfaction de crier bien haut : « Ce que c’est bête cette idiotie-là ! » et de se trouver supérieur à celui qui l'a faite. « On parle de la contagion de l'exemple : exemple du meurtrier, du cambrioleur, de l’aventurier, du séducteur. S'il faut toujours rechercher l'exemple dans le crime, eh bien, que l’on me dise donc où Caën avait trouvé l'exemple du meurtre lorsqu'il tua ce nauvre Abel, que l’on ne pourrait trop regretter. Qui oserait prétendre que ce fut au cinéma ? « À voir la foule qui envahit tous les jours les salles de spectacles cinématographiques, on doit être convaincu de leur impérieuse nécessité. Ils font partie intégrante de notre vie, nous les avons dans le sang. « Le gouvernement — s’il avait quelque clairvoyance — porterait un rude coup à la grève générale, en menaçant le peuple de fermer tous les cinémas, impériaux, royaux, mondiaux, etc., en guise de représailles. « Se passer de manger, ça peut aller, mais renoncer au cinéma, jamais ! Je donne ce moyen comme remède héroïque, mais je sais pertinemment que nos dirigeants ne l’'emploieront pas, de crainte de paralyser l'activité intellectuelle de la nation. « Quoi qu'il en soit de toutes ces considérations, il saute aux yeux de l'observateur, que bientôt chaque groupe de quinze à trente habitants aura son cinéma, comme il a son cabaret. « C’est très bien, mais où nicher ceux qui doivent encore venir ? Les emplacements se font rares. Les grands commerçants possesseurs de vastes immeubles mettent de la mauvaise volonté à les abandonner aux montreurs de photographies animées. « Il est regrettable de constater combien ces gens-là sont arriérés. On pourrait les exproprier pour: cause d'utilité publique, mais le moyen est trop radical. Et puis, il ne faut pas perdre de vue que tout homme en sa maison est roi, et qu’il en fait ce qu'il veut. » * CRC A propos du film Occupe-toi d'Amélie, nous: proposions dans notre dernière chronique de faire un referendum quant à sa moralité. Nous apprenons que ce film vient d'être interdit comme immoral par la censure de Berlin !... Alors !.. L 1 Nous apprenons que M. Louis Janssens, l'inventeur d’un appareil de synchronisation dont on nous dit le lus grand bien, vient d’être nommé secrétaire de la Chambre Syndicale des Exploitants: du Cinéma. “Nos félicitations. AS + ) Le Meunier. On trouve 8 Aug Bayar a Toulouse à la C.G.C. L AUBERT les Programmes les plus sensationnels ù ROLL UN RU AU Chronique Suiss° De notre Correspondant particulier. Je viens d'apprendre que la Situ® tion FH diere de a commun” d’Yverdon étant assez embarassée 4 le sort commun de bien d'a villes — celle-ei propose à l'édilfn vu l’engouement du public pour cinéma, d’exploiter elle-même ee genre de spectacles au! Caëino-Th}e tre. Ces Messieurs pensent Dexcinémas faisant un peu partout is cellentes recettes, et que les fra d'exploitation étant très minim ils s’assureront un bénéfice n€ nt 25.000 francs par an, en n'organist x qu'une seule représentation par maine. ille Je doute fort que dans une de 5.500 habitants, on puisse réalis® une si jolie somme en 52 représet tions; surtout avec un concurren" A. GuInoux: CAVAI na I Conte Con 2e na) PNY “ Le Courrier” à Marseille De notre correspondant particulier: ÉDEN-PATHÉ Ce brillant établissement attire Remal” uisseau, d’après la pièce de P mrnrÉ Wolff; Prince, Mistinguett, Pal Actualités, etc. È + +x OLYMPIA PATHÉ (à la Plamé) Quatrième époque des Misérab + Marius et Cosette, durée une he qurs Mlle Napierkowska, dans les Marly de la vie, Boireau, etc. * RER FÉMINA Fémina ajoute encore à son fi gr ment artistique de nouvelles to. acclamées : Les Yeux ouverts, Ty veilleux scénario en couleurs deg célèbre Maison Gaumont, rehal d’une superbe orchestration; Cie ; veut maigrir, délicieuse comé és. Terrible vengeance et les Actuali Fe RÉGENT CINÉMA ile Triomphal succès de Mile Ca0 Richard, dans les Actualités Lyr ques. * + + EMPIRE CINÉMA 448 The Vitagraph s’est surpassé da une Atroce Vengeance ; le reS ete fire encadre dignement C MARTIN’ belle vue.