Le Courrier Cinématographique (Mar 1913)

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32 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE MM. Ordonneau et Hirchmann ont dû venir saluer le public après le troisième et dernier acte. Notre ami Heuzé, un de nos auteurs cinématographiques les plus en vedette, qui partage avec MM. Ordonneau et Hirchmann le succès de /a Pctite Manon, est l’auteur de la première revue cinématographique De Film en Aiguille. Pendant que l’on applaudit a Petite Manon à Gand, De Film en Aiguille continue sa randonnée triomphale en France. En quittant la Côte d'Azur, elle visitera les principales villes de France où l’appelle la faveur toujours croissante d’un public enthousiaste. Nomination. Notre excellent collègue, Edmond Bétancourt, un cinématographiste aussi distingué que sympathique, vient de prendre la direction des usines Prim’, à Billancourt. Il nous est agréable de noter les succès industriels de M. Edmond Bétancourt et de lui adresser nos meilleurs compliments. se Un beau Catalogue. La grande fabrique italienne Fumagalli, Pion et Cie, de Milan, qui depuis ces quatre dernières années a, pour sa part, contribué largement aux derniers perfectionnements de l'appareil cinématographique, vient d'éditer son catalogue annuel. Cette brochure, imprimée en deux couleurs sur papier couché, habillée d’une riche couverture et que ne surcharge aucun détail de mauvais goût, est un véritable manuel professionnel. 11 comprend un aide-mémoire très complet de l'opérateur projectionniste, et le schéma, la légende très détaillée et les clichés de tous appareils et accessoires intéressant l'exploitation du film. Quelques nouveautés sont À signaler, telles que les nouveaux carters brevetés contre l’incendie, l’enroulure double à potence articulée, pouvant s'adapter n'importe où, et surtout le nouveau projecteur breveté, dit type « Cuscinetti a sfere ». En Tuyau de dernière beure. À louer en plein centre de Paris, pour la saison d'été, salle de concert avec tous les décors pour jouer les pièces. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Giboulet, 52 bis, boulevard Richard-Lenoir, Paris. : L'OPÉRATEUR. * # *# Monsieur jeune et actif, cinématographiste compétent, possédant hautes références et garanties, disposant de quelques capitaux. S’intéresserait à toutes transactions sérieuses concernant l'édition, la représentation, la ,ocation ou l'exploitation. Faire offres écrites sous initiales MM au Courrier qui transmettra. | ni ! | | Demandez à G. GAS 45, Boul. de ia Chapelle, Paris un échantillon gratuit de L'ÉCRAN “FERRET La + Ernest SCHÔFIELD Secrétaire Général, Organisateur de l'Exposition Internationale de Londres. Se Notre distingué confrère du Kinematograph and Lantern Weekly, dans son dernier nuinéro, nous dit tout le bien qui pense de l'organisateur de la première Exposition Internationale de Cinématographie en Angleterre. ë Pour qui connait le vasie ball de l'Olympia qu'il fallait rent plir des produits se rattachant à une industrie, somme toule assti nouvelle, il fallait avoir une véritable confiance-ensoi el em SO! idée, pour oser seulement entreprendre un ravail aussi Loue lesque. Celte confiance et celle volonté devaient élre d'autant plus fermes que Mr Ernest Schofield, qui fut à la fois le créateur ê l'âme de cette organisation, dut, dès les débuis, surmonler les difficultés les plus grandes et les oppositions syslémaliques et de parti pris, comme, hélas ! on en rencoutre toujours lorsqu'on permet de faire montre d'iniliative. dl Mr Schofield passa outre, travailla d'arrache pied, resta sou aux objections et aux remarques de toutes sortes, et aujourd'hut cé? détracteurs sont oblivés de reconnaitre que « la fin couronne l'œuvre », l'Exposihon Internationale de Cinématographie see un succès, un grand succès, un succès plus grand mére que ie l'avait espéré son organisaleur. ; Et le Kinematograph qui, très franchement, avoue 4! de début il était fort pessimiste, sur le résultat final, clame aujout” d’'hui bien haut el avec une loyauté dont il y a lieu de lui savoi! gré, tout son enthousiasme et loules ses espérances. 1e Nul mieux qu'Ernest Schofeld n'était à même de conduire ! bien semblable organisation. Depuis plus de huit ans, il 5€ occupé de cinémalographie scientifique, aidant à installer la pre mière chambre de développement d'Arthur Neuman Il fui Fu des plus ardenis partisans du « Healh Films », sorte de ligue populaire de Penseignement par l'image animée, el fit un per partout en Angleterre des conférences qui rencontrèrent le pi lévilime succès. 2 Avec Sir James Crichlon Browne, il organisa eirsute vaste tournée visitant successivement les universités d'Edimbou une 1Q, de Dublin, Glasgow, Newcastle, ainsi qu'une soixantaine, @ sociétés médicales ; ne craignant pas de « mettre la main s : ; 10 pâle », s'occupant aussi bien de ses causeries que de l'installa : des appareils et des mille petits ennuis qui se rencontrent toujoul dans ces sorles d'organisations. Définitivement, M. Schofield est un homme précieux, beau CHI seur, parlant le français et l'allemand comme sa langue mulet” nelle, il rendrait des points aux opérateurs les plus adroïts et aux électriciens les plus fameux. k ( Travailleur documenté, lorganisaleur de l'Exposition à l'Olympia ne s'en lient pas à de vulgaires succès. Il a instarles chex lui, un laboratoire muni d'un des meilleurs ulira-micros cope connu, où il vient d'heureusement terminer un film mor trant en des détails très documentés le bacille de la fièvre typhoïdes de la diphtérie et de la rougeole... JE M. Schofield a beaucoup voyagé; il a surtout voyagé pot! éludier de près les questions cinématographiques les plus dispa” rates et les plus variées. De lors ses vovages, il a rapporit ee grande expérience dont ilaura à cœur de faire profiter ses concl loyens.: © Tout cela n'empêche pas que M. Schofield soil un home charmant, affable, obligeant, qui mérile bien tout le succès JU nous prédisons à la prernière Exposition Internationale de Cine matographie en Angleterre. FN: