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58 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Syndicat des Élkctriciens de Lyon
Groupe des Opérateurs Cinématographistes
Les Opérateurs Cinématographistes de Lyon et de l'Agglomération lyonnaise, au nombre d’une vingtaine, se sont réunis, le dimanche 9 mars courant, au Siège du Syndicat des Electriciens de Lyon, où ils se sont entendus avec le bureau de ce syndicat pour élaborer un livret de justes et légales revendications.
Heureux de se grouper avec leurs camarades des industries électriques dont la profession est annexe de la leur ; ils envoient un fraternel salut à tous les groupements d'Opérateurs existants et se signalent à Messieurs les Exploitants qui sont assurés de trouver en eux des collaborateurs dévoués et éclairés.
Le Secrétaire du Syndicat des Electriciens de Lyon :
F.. BERTUCAL.
Toutes les commmunications doivent être adressées au siège du Syndicat des Electriciens, 18, rue Paul-Chenavard, Lyon.
Notre excellent confrère Charles GRAVIER, Directeur du Moniteur de la Photographie, vient de recevoir de M. Jacques Ducom, l'intéressante lettre suivante :
Le Temps de Pose en Cinématographie
Par Jacques Ducom
J'ai bien eu votre aimable lettre ; je m'empresse d'y répondre.
Tout ce que vous dites en fait de l'énorme lalilude dans laquelle on peut obtenir des résultats utilisables en cinématographie prouve l’automatisme de ce genre de photographie, comme de tous les autres du reste, est absolument juste.
En cinématographie cette latitude est peut-être plus grande, parce que le temps de pose normal, celui résultant de la marche normale de l’appareil c’est-à-dire impression de 16 images à la seconde, correspondant à un temps de. pose de 1/40 de seconde, environ, est par lui-même et par rapport à la sensibilité normale des couches de gélatino-bromure du commerce actuel, un temps de pose moyen, qui se trouve au milieu des limites des impressions (temps de pose) où la couche sensible peut donner des images utilisables.
Cela se traduit, comme vous dites très justement, par des vues utilisables du même sujet où la première partie est faite en plein soleil et l’autre dans l'ombre ou sous des nuages.
Bien entendu, cette différence est visible sur la vue cinématographique terminée parce que, on a développé toule la bande également et qu'on a conservé le même diaphragme pour toute l'exposition et la même vitesse. S'il en était autrement à ces trois points de vue, on pourrait rendre bien moins visibles ces différences.
Dans le métier ces différences se nomment fausses teintes. Mais en cinématographie il y a une manière de démontrer encore mieux l'énorme latitude ou l’automatisme photographique. C’est par le fait de panoramiquer ‘une vue.
Exemple : Vous placez l'appareil cinématographique au milieu d’une place d’une grande ville. Du côté soleil vous avez à 10 mètres de vous un palais blanc avec ses ouvertures énormes et dans l'ombre.
Du côté ombre vous avez, un parc avec des arbres énormes et sous leurs ombrages ce que l'on nomme un sous-bois. nn
(A vous, Monsieur GRAVIER, de mesurer la différence.) (1) ;
Si l'on fait faire au cinématographe en panoramir quant le tour complet de l'horizon pendant un solel ou une lumière égale, si on tourne régulièrement, Sl on développe toute la bande le même temps dans le mers révélateur, il n’y aura pas un opérateur quelconque qui pourra vous dire qu'il n'a pas réussi une ban à dans ces conditions et la preuve, c'est que les opérä teurs ont exercé des métiers bien différents que Ce qu'ils exercent ; tous seront du même avis et ils ve diront que la cinématographie est bien bon métier, a l'on gagne plus facilement sa vie que dans leur métie propre, car dans ceux-là il fallait bien savoir que o chose, tandis que, en cinématographie, avec bien pe de savoir, on devient un maître et légal de ceux 4 savent beaucoup. 1
Et ceux qui savent beaucoup, n'ont que la cons0 tion de le dire à leurs bons amis, en attendant PL peut-être un jour ça leur rapporte un petit peu. me cela viendra-t-il? Dans notre pays où l’on préfère apparences à l'honnêteté et au vrai savoir ? ? ? 4
Une fois, sur le bord de la mer, ayant à prendre ue scène de vagues, par un soleil très brillant, au 1e d'août, à 11 h. du matin, j'ai laissé, par erreul, pidiaphragme F/3/5 au lieu de mon diaphragme Dee tuel F/10. La vitesse était de 1/40 de seconde, je préviL” pour le développement, la bande fut excellente (1).
Jacques DUCOM
(1) Le rapport entre le soleil et l'ombre est d'environ 51017
pour un éclairage sombre de 32 fois.
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