Le Courrier Cinématographique (Apr 1913)

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LL LL LL LE LEE LEP LE LLC 2ORCRUNURONEUNLE ESS ESONBUUUENUE EU UNTTENSUUNNULE EU NUTUUTUUUEUUr LLLLILLLLII TETE MICRSSRNENEUSNET SUSCIENUTUUDESDUTSNENUSSEUEE TT + LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE RC D CA ITALA-FILA Paul HODEL 3 — Rue Bergère — 3 PARIS Contre les ‘“ Flibustiers ” DU CINÉMA Dans une note très opportune, et malheureusement trop courte, Le Courrier Cinémalographique s’est fai l'écho des doléances des Editeurs de films envers les auteurs sans scrupules. Comme vous avez raison d’agite! le grelot de l'honnêteté; et combien vous seront reconnaissants les auteurs sérieux, si vous acceptez de les aider à faire un peu de police chez eux! « Depuis les origines du cinéma, nous sommes à Paris 500 auteurs peut-être. Nous comptons parmi nous p4$ mal de « flibustiers » et ce sont eux qui ont fait à la corporation sa renommée médiocrement brillante. Mais, que Messieurs les Editeurs fassent aussi leur med culpa. Ils se plaignent d’éditer des scènes achetées à des gens qui, dites-vous, les « barboteraient dans les œuvre$ de leurs concitoyens ou de l'étranger ».... D’où ennuis € procès! Vous nous offrez, pour obvier à cet élat de choses, la création d’une agence intermédiaire entre les auteurs et ERRMNNNNENENNSSNESEEr Enr), : Adresse eux. Pensez-vous, vraiment, que cette agence serait plus télégraphique : Téléphone : perspicace que les directeurs artistiques ou leurs emL ployés chargés de l’achat des scénarios? Les auteurs ne Je ITALAFILM croient guère. PARIS 149-11 A ces petites malpropretés, il y a plusieurs remèdes réclamés depuis longtemps par ceux d’entre nous qui n€ «barbotent » pas. Le premier consiste en la suppression de l'anonymat des films sur les afliches. Et pourtant, une cinquantaine de scènes sont éditées toutes les semaines. Comptez chaque vendredi, le nombre des films signés. A part les noms de quelques auleurs connus antérieurement au théâtre ou dans les lettres, vous n’en voyez aucun. Certes, les éditeurs nous font bien signer un papief pour.nous rendre responsables de toute cession similaire ou du plagiat, Ce papier ne vaut rien, quand le scénario trituré par un metteur en scène devient, en quelque sorte, sa propriété — propriété dont il se fait gloire si le film obtient du succès. — Ce n’est plus, alors, le manuscrit du brave auteur, mais la bande d’Un Tel, metteur en scène habile, d'Un Tel, qui vous en parlera comme de son plus bel enfant, Messieurs les Editeurs, metlez le nom de l’auteur sur l'affiche ct les « barboteurs » n’oseront plus venir chez vous. Pour contenter vos metteurs en scène, ajoutez leur nom à celui de l’auteur : « Manuscrit de M. A, mis en scène par M. B. » Non seulement l'honnêteté y gagnera; mais il naîtra une heureuse émulation entre tous les auteurs. * TORINO?» ltala-Film Nouveautés à paraître le 18 Avril : LE DISPARO Drame (Affiche) 912 mètres ; La Fête de Gribouille Comique (Affiche), 284 mètres Un autre remède consiste à fonder une Société d’Auteurs, qui protégerait à la fois ses membres et les Editeurs. Mais il faudrait parler des doléances des auteurs, de leurs petits déboires quand ils aperçoivent sur l’écran un film anonyme qui leur avait été refusé deux ans auparavant. Et cela ne serait plus dans le cadre de ma lettre ? Hélas! il y a aussi des « barboteurs » dans le personnel subalterne des maïsons d’édition. Et ceux-là ne craignent as — grâce à l'anonymat des affiches — de s'approprier es idées des manuscrits qu’on renvoie aux auteurs avec la mention « refusé... ». Que de choses à faire pour l'honnéteté du cinéma! Accueillez toutes les bonnes idées et, en défendant les éditeurs, défendez-nous aussi. » ë Raymond LAUBIER. Nouveauté à paraître le 2 Mai : L'ANTRE FUNESTE Drame (Affiche) 550 mètres LL EL PP PTPPPPTNNNNNNNNNNNNENNNCENEEEEEEREErRe CALE EPP PRO EEE LL