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Le Courrier Cinématographique (Apr 1913)

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26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE + tacles entièrement vides et qui seront remplacées par d'innombrables bourgeois assistant tranquillement chez eux à la pièce que l’on jouera ce soir-là. Quelle simplification de la question des vestiaires et de la Sortie des théâtres ! Quel charme aussi pour les Spectatrices toujours en retard, à condition toutefois qu'un autre appareil de vision à distance permette à toute la ville d'admirer les robes de soirée qu’elles borteront ce jour-là. Cette mode nouvelle semblera tout aussi naturelle à nos pelits neveux que l'imprimerie nous paraît normale de nos jours, et cela n’empêchera point peut-être certains amateurs de rechercher alors des spectacles originaux comme nous collectionnons, encore aujourd’hui, d'anciens manuscrits. ù G. DE PAWLOWSKI. (Comadia.) Re ne, RER RE RE RENE RE RER ETAT DE LÈ LE CORRE LR PE LÉ RE ERERRERRE CRE RER ns LA SUPPRESSION | DES MANO-DÉTENDEURS D'OXYGÈNE Parmi les installateurs de postes de onde tee gène, on compte quelques « inconscients et désorganisés » qui, Sous prétexte de novation, poussent le sabo tage jusqu'à la bouffonnerie., « Le mano-détenteur, se : disent-il sans doute, est un organe cher, délicat, dont nous ne Sommes pas capables de montrer le fonctionnement et l'entretien à nos crédules clients, supprimons-le. » Et ils l'ont supprimé... Est-il besoin de dire que l’utilisation rationnelle d’un gaz exige un détenteur automatique ? Le détenteur peut être remplacé, au dire de ces mau vais installateurs, par une vis micromérique à l’aide de laquelle on ouvre le gaz progressivement jusqu’à : l'obtention de la pression voulue pour un débit déteru miné. Ce dispositif pourrait à la rigueur convenir si la pression du gaz dans le tube n’avait pas la fâcheuse habitude de s’abaisser au fur et à mesure de la consommation. Hélas ! elle tombe rapidement, et celle obtenue par l’étranglement du gaz au moyen de la vis micrométrique suit le mouvement, de telle sorte qu’il y a déréglage progressif de la flamme et insconstance de débit. D'autre part, la pression d'emploi de l'oxygène n’est pas connue et le soudeur règle forcément son chalumeau à l’aveuglette, c’est-à-dire qu’en l'absence de toute indication il force inévitablement la pression d'oxygène, O 1 d’où le rapport de consommation ——= -que l’on C2H2:.2 relève encore dans certains ateliers, les soudures brû lées qui indigneraient M. C. Frémont et les motes à payer .qui réjouissent les fabricants d'oxygène. Aucun technicien, aucun ingénieur n’admettra que le remplacement du mano-détendeur par une vis micrométique soit possible. Que les manO-détendeurs soient des organes délicats, c’est chose sûre, mais qu'on les supprime pour éviter leurs petits ennuis, cela équivaut à couper les jambes pour guérir les corps aux pieds. Les constructeurs allemands, qui établissent des postes complets de soudure pour 150 francs, n'avaient pas encore trouvé Ca; il est regrettable d’en faire la constatation chez nous dans des installations facturées beaucoup plus, mais qui valent certainement beaucoup moins. (Revue de la Soudure autogène.) L'éloquence des chiffres On vient de publier les recettes des cinémas parisiens. Elles s'élèvent pour 1912, à plus de six millions, en augmentation de plus de quatre millions sur celles des exercices précédents. Les théâtres, music-halls, concerts et toutes Les attractions sont également en hausse. Le chiffre global des receltes dépasse une somme formidable qui n'avait jamais été atteinte. Il faut en déduire que le public prend chaque jour plus de goût au spectacle et en conclure que la vogue du cinéma n'a pas été préjudiciable à la prospérité des attractions parisiennes. Pour ma part, je verse dans ces idées et je crois que le cinéma est la cause initiale de cette prospérité, Spectacle simple, varié, attrayant et bon marché, en provo: quant la curiosité des foules, il a fait sortir des multitudes de gens que leurs affaires ou mille autres raisons ils ont contracté insensiblement l'habitude, 4r quotidien, de prendre quelques heures de allés au ciñ après Le labe te a Gone retenaient à la maison. Ils sont plaisir devgnt le prestigieux écran du cinéma, et de “consacrer ";cessaire. e soirée de leur temps à un délassement né * De là à étendre, peu à peu, le cercle de leurs distractions, Ü n'y a qu'un pas. Et après avoir assisté auT représentations silencieuses de l'écran, les amateurs de ciné ont pris goût au spectacle. Ils ont senti Le besoin de voir jouer l’acteur connu, sur une scène véritable, jouer une vraie pièce. Ils sont venus au théâtre après avoir été convertis par le cinéma, plus aisément assimilable. Coriclusions : Loin de porter aux autres attractions le moindfe préjudice, le cinéma est au théâtre ce que la publicité est aux affaires, c'est-à-dire un élément de vi talité. 1 joue dans le monde un rôle considérable de haute portée sociale. A ce titre, il a droit à une considération qu’on lui a souvent refusée jusqu'ici. En tous cas, les chiffres que l'Assistance publique vient de puLiier officiellement sont d'une éloquence devant laquelle il ne reste qu'à s’incliner. Ils nous donnent la juste mesure de l'immense popularité du cinéma et de son vertigineux avenir. CCLLLLLLLLLLLLELCELLLLLLLELS 2 PETITE TRIBUNE MUTUALISTE CONVOCATION L'Assemblée générale de l’Union Amicale du Cinématographe (Société Mutuelle des Employés du Cinéma), dont le siège social est à Paris, 26, boulevard de la Villette, aura lieu dimanche prochain 27 avril, à dix heures précises du matin, 66, rue de Bondy, à Paris. ORDRE DU-JOUR : 1° Compte rendu des démarches faites pour l’organisation d’un banquet, d’une fête ; 20 Adhésions au banquet; fixation définitive de la date du banquet ; 3 Assurance des films confiés aux opérateurs de TU. A. C. : . 40 Radiations pour causes diverses entraînant la revision des listes de placement ; 5° Modifications statutaires ; 60 Examen de la question des Etrangers travaillant dans les cinématographes de France.