Le Courrier Cinématographique (May 1913)

6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Œ qué un violent incendie auquel les nombreuses boiseries offraient un élément facile. En l’absence des propriétaires parlis en voyage, les voisins furent assez heureux pour sauver un cheval, enfermé dans l'écurie attenante au bâtiment sinistré. La tâche n’était pas sans péril, car l’on craignait à chaqué'instant les explosions des récipients contenant l'essence nécessaire à l'alimentation du moteur. Les pompiers ne purent que préserver les bâtiments voisins. Les dégâts sont importants. LE MEUNIER. CYAN VAI CAD CAVAI Con aD CNY D CAD DAV D CAD D CHRONIQUE ANGIAISE De notre correspondant particulier. D'après des rapports officiels, d’origine allemande, l'Angleterre serait le pays du monde qui importerait en Allemagne le plus grand nombre de films. Il est vrai que les produits américains passant presque tous par la voie de Londres sont comptés comme anglais. *. ++ « Les sujets de roman. » On a prétendu que les scénarios tirés des romans et des comédies nuisaient à la vente des ouvrages et à la recette des théâtres. Il'en est tout autrement. D'après une statistique qui vient d’être faite en Angleterre, dans les cabinets de lecture, les romans les plus demandés sont ceux qui font l’objet de représentations cinématographiques. Des œuvres oubliées ont, grâce à cette publicité nouvelle, reconquis toute la faveur du public. Il en est évidemment de même pour les pièces de théâtre... ». Ainsi s'exprime l’un de nos plus distingués confrères, est-il bien certain qu’en ce qui concerne les pièces de théâtre, œuvre généralement littéraire, le peuple — c’està-dire le public — subisse semblable influence? Li] s + Politique et Cinématographie. Le County Tariff Reform Federation de Kent vient de se rendre acquéreur de plusieurs films « Empire » dont il se propose de faire usage dans sa prochaine campagne. + ® + Le Théâtre Shakespeare de Liverpool ayant terminé sa saison, il vient de s’y installer un cinéma. appareils intéressant la Cinématographie. Ecrire à Messieurs A. HUGHON, BOURDIN et G° 110, Shaftesbury Avenue, LONDRES Représentation en Angleterre Négociant français, établi depuis 20 ans à Londres, ayant grandes relations dans toute l'Angleterre et Golonies anglaises et bien au courant des choses de la Cinématographie DEMANDE LA REPRÉSENTATION D'ÉDITEURS DE BONS FILMS français et étrangers, aussi de tous Cette annonce n’a pas été sans causer un grand étonne ment, cette scène, l’une des plus importantes et des P ÿ réputées du pays, ayant toujours refusé de se prêter toute tentative étrangère à l’art dramatique pur. + + + Dans le quartier Est de Londres, au coin formé par l tersection de Betty Strect et de Commercial Road, vient de jeter les fondations d’un nouvel établisseme cinématographique. in” on nt * +k x Le Pall Mall Gazette vient à son tour de trouver UM chose extraordinaire. ja Cette fois, ce n’est plus à la mentalité humaine que cinématographie peut causer les plus grands préjudice, non, c’est le système nerveux, l’organisme, les yeux qu plus particulièrement en souffrent. & Un docteur allemand ayant déclaré que les visites répe tées au cinéma sont préjudiciables au système nervel — enfin, fallait bien qu'il trouve quelque chose ee homme — l’éminent journal anglais enfourcha aussitô son dada habituel. Et allons-y.... me . Ergo donc! Le Pall Mall Gazette choisissant dans l'espéc” humaine trois bipèdes particuliers: un homme robuste L quelque chose dans le genre d’un fort des Halles — uÊ étudiant, tous deux avec une vue saine — mais, pourqu un étudiant, grand Dieu! un commissionnaire où 2 croque-mort n’auraient-ils pas aussi bien fait l'affaire et enfin un nerveux, ayant la vue faible!... Au Nos trois sujets furent enfermés dans nn cinéma-,, bout de deux heures le pouls battait 28,2 plus vite qu 4 commencement de la séance; après trois heures les pulsa tions étaient plus faibles de 13,3. 4 Après trois heures vingt minutes les yeux se fatiguèren, une heure après ceux-ci se mouillèrent, puis vinren violents maux de tête... MR. Après cinq heures, les sujets déclarèrent qu'ils étale réellement fatigués... Ainsi parle un organe qui pas pour l’un des plus sérieux de la Grande-Bretagne... a Nous connaissons, nous aussi, un Turc qu'on enfenes dans un Cinéma, et qui y est mort un jour, On 44 oublié de lui donner à manger et il ÿ était mort faim !.… È * XX Bizarre! 1 sé Nous croyons devoir prévenir nos lecteurs qu'i ës s’agit nullement d’une décision prise par quelques alién®e en rupture de cabanon, mais d’un arrêté légal pris a ant une réunion sérieuse des autorités de la Middle War district d’Airdrie — où un certain M. Mac Donald 2ÿ