Le Courrier Cinématographique (May 1913)

Troisième Année. N° 20. Le Numéro : 25 centimes. Cinématoéraphique ABONNEMENTS : FRANCE Paris, diet dO:it Ë Départements 15 » TRANGER. nstiS et OU) [e Ë que Pony mat des films présente évidemment quelgrançe VAntages matériels, mais il constitue une flalistes anomalie. On s’en aperçoit enfin et les libretue entrent en campagne. Nos confrères ‘ont 7 ques raisons de protester. Pourquoi ne pas renfilms er S2r CE qui est à César? Et aux auteurs de Si ce qui leur appartient? his : est vrai qu'un scénario est la propriété de qui | saPaye, il n’en reste pas moins établi qu'en lui dresnon état-civil on n'en diminue aucunement la lait. qe artistique ou commerciale. Au contraire, le entre | mettre leurs noms sur un film provoquerait Sons dE librettistes et les metteurs en scène des MaiCrai dition une louable émulation dont celles-ci Ent les premières à bénéficier. Sio aCun possède un certain amour-propre profesbre à et je suis intimement persuadé que bon nomne y e pièces cinématographiques, bàclées à la diable, Mes arent jamais les feux de l'arc électrique, ‘si De int officiellement estampillées par leurs elles Signatures avantageusement connues met tra i \ ie S HAS Ser Ent encore immédiatement un film en relief. Elles ad “ : , Pubs nt une espèce de garantie morale donnée au : IC. Et puis, cela nous éviterait des petites hisen +5 dans le genre de celle-ci qui arrivent de temps temps vez plutôt : Mile Ÿ à pas plus d’un mois, une actrice, mettons Que pe." Une de ces comédiennes expertes et jolies Siés 4 Tan révèle de temps en temps aux yeux exlaSuccès > foules, abandonna le théâtre de ses premiers < Aus voler vers d’autres destinées. D Ciné liste, M. Y... par exemple, du même théâtre tn sen graphique où il exerçait l'emploi de metteur ONSabj]} la suivit dans son envol et assuma les-restés : ilités glorieuses de mettre en valeur les qualiMarquables de sa camarade. Directeur : CH. ÊE FRAPER Rédaction et Administration : 28, Boulevarà Saint-Denis, PARIS TÉLÉPHONE: 456-33 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA GINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES OUI S’Y RATTACHENT LA PUBLICITÉ est reque aux Bureaux du Journal Rendons à César... O Histoire bien banale, n'est-ce pas? et nul ne songerait à en faire état, si un facteur inédit n’intervenait dans cette aventure et ne créait une sorte d’équivoque. La publicité. vient, en effet, d'ouvrir ses feux. Après avoir esquissé la ravissante silhouette de la gracieuse arliste, on évoque ses prestigieuses Ccréations d'autrefois, et l’on cite une foule de pièces dans lesquelles le talent de Mlle X.:. admirablement utilisé, put se donner libre cours. : On annonce aussi que Mlle X... a repris sa liberté avec son métteur en scène... Cette information, imprimée certainement à l'insu des principaux intéressés, pourrait laisser supposer que les pièces vraiment sensationnelles dont on fait état font partie du patrimoine artistique de M. Y... et ont été mises ên scène par ses soins. Or, détail à noter, les films dont on a complaisamment énuméré la liste, appartiennent à un autre artiste, et ce dernier proteste et les revendique très légitimement comme auteur, interprète ef melteur en scène. j Que voilà donc une confusion regrettable! Elle fait à l'heure actuelle planer sur cet ensemble de circonstances une sorte d'équivoque susceptible de porter un grave préjudice à l’une ou à l’autre des parties mises en cause. Si les films de Mile X... avaïent été signés, cet imbroglio ne se produirait pas. : C’est pourquoi, dans l'intérêt supérieur de la-Cinématographie, je préconise la suppression de Fanonymat des films. Et je reste intimement persuadé que les éditeurs sérieux ne tarderont pas à généraliser une formule nouvelle profondément juste, qui ne saurait en rien diminuer leur prestige artistique. Coq d’entre eux Font déjà adoptée. La faveur dont jouit leur production nous donne la vraie mesure du bien fondé de leur intelligente innovation, Charles LE FRAPER.