Le Courrier Cinématographique (May 1913)

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4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 6 SSSR NSSENNSSNSNSCNENSUSSNONSNNNSSSUNNNNUNDE SNL NNNNNNNNNNENNNEN NE EX à [TALA-FILM Paul HODEL 3 — Rue Bergère — 3 PARIS 1 RORRANATESSENCSSURSER TR ERNANENUERANEE SE SESESSESTRRENENESESSENSE Re DA Adresse télégraphique : Téléphone : ITALAFILM PARIS 149-11 * TORINO>» ltala-Film Nouveautés à paraître le 23 Mai : Ni par la courte ni par la lOnQue Voie Comique (Affiche) 247 mètres La Course à l'Héritage (Réédition) Comique, 109 mètres. Nouveautés à paraître le 30 Mai : La Première Redoule de Pinsognel Comique (Affiche), 336 mètres IL EST SI BEAU GARÇON (Réédition) Comique, 98 mètres A AUCHEL, en plein pays minier, ; on tourne “ GERMINAL Germinal ! la superbe et intense tragédie de là mit une des meilleures œuvres du fécond dramaturge € d! profond psychologue que ‘fut Emile Zola... Germ ie qui comme les Misérables, veuttriompher devant le puy. des premières cinématographiques... voilà ce que DO serve la Société Cinématographique des Auteurs €t 01 de Lettres dont Le Courrier a fait l'apologie dans ke numéro du 27 avril. Nous ne pensions certes pas à cela lorsque par un reux hasard, ce hasard qui fait si bien les choses, avons pu assister aux scènes les plus importantes film qui fera certainement sensation. LE L'action se passe en plein cœur du pays miniélr Auchel, près de Béthune. ja Voiti d’abord le distingué directeur artistique de S. C: A. G. L., M. Albert Capellani, entouré d’une quä:qg taine de mineurs, d'hercheux; de-gabillots et asso de deux opérateurs. Parmi toute cette genterie du Pu. noir, nous avons peine à reconnaître tant ils sont an ture; Krauss, le prodigieux artiste, l’inoubliable es Valjean ; Max Gival, dont le bonnet à poil ne sort co pas de chez Révillon; Mévisto, le si fin et délicat core dien ; le mime Jacquinet, au talent aussi merveilféux gi muet; la toute charmante et gracieuse Mlle Sylvié peunoi l'Odéon, etc. Voili Les opérateurs tracent le champ d'évolution. yJani l'exposition du sujet qui commence : M. Cap£ (Giexprique à Etienne Lantier (Krauss) et à Bonnemofït d'u val), une des principales scènes qui se déroule au pied tion talus, sur le bord de la route: en deux temps, l'as commence; les artistes jouent, les opérateurs tourn ü arrêt après la... sortie du champ, puis départ vers ont autre endroit, le bâtiment de la Fosse ne 5; près du Vo e d’une énorme machine,même opération; ensuite,une sé de de coron où une suite bruyante et heureuse de gosses “4 Je commères se prêle volontiers à l’action scénique ; ac” mineur Mabeu (Mévisto) surprend l’hercheux Chava G ce quinet) avec sa fille Catherine (Mile Sylvie), et partot ule sont des exclamations amusées et amusantes, d’une fes heureuse de voir jouer... le cinéma... Il est fâcheux fois pendant que celui-ci n’enregistre pas les réparties, PAT savoureuses, lancées dans ce patois si imagé. moi Un modeste cabaret du pays des corons donne J'h0° st talité aux artistes. Il est vite transformé en « foyer); ter là que, la partie terminée, les artistes viendront qui os la salopette, le bourgeron ou la vareuse d’ouvrier Pou revêtir, qui le démocratique veston, qui la redingote» 665 faire des gentils galibots de tout à l’heure de gracit jeunes femmes. j se Nous avons beaucoup apprécié l'esprit de vérité qu de dégage de ces quelques scènes filmées sous nos yeU% js même le savant grimage et la tenue des excellents ar ail tes, à croire que la toute charmante Mlle Sylvie * etoujours été... Catherine, la Catherine de Zola, patu” n Iment, et qui sous la « cotte » et la « salopette » faisal ant ravissant galibot; malgré cela, le « béguin », enfermie les cheveux sous la « barrette », n’arrivait pas complée ment à cacher l'élégance native et la grâce de la J° artiste. vec Il est inutile de dire que tout le monde attendra À impatience l'apparition de ce film sensationnel. Mineurs, hercheux, galibots, cafus, parleront $0 près du poêle « à trois pattes » des artistes de Paris Le ont joué leur propre vie avec une vérité vraie, “ste leurs propres «Corons », ces corons que le mineur et P° uveñ!