Le Courrier Cinématographique (May 1913)

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62 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE existantes. Il est pérmis de croire que, s’il en était ainsi, les tribunaux qui seraient ‘saisis des procès se montreraient d’une sévérité qui découragerait tous les fraudeurs, Un docteur en droit, M. Marchais;, a proposé comme moÿen d'obvier aux fraudes, l'obligation du dépôt des scénarios cinématographiques. D'autre part, le jour où ils n'auront plus de bons films, les entrepreneurs pensent-ils qu'ils garderont la taveur que lé public leur montre en ce moment? La concurrence qu'ils se font les uns aux autres ne peut se fonder que sur la supériorité des films qu'ils offrent : lé jouf où la nullité de films offerts sera évidente, la faveur du publie les abandonnera, et c’est devant des salles vides que se développeront les images de leurs écrans. La mode est changeante en France, pour tout ce qui n’est pas l'art dramatique véritable. Les entrepreneurs le savent si bien eux-mêmes, qu'on les voit aujourd'hui, soit prendre pour leurs films toutes les pièces célèbres et même celles qui sont connues et qui sont tombées dans le domaine public, soit demander aux auteurs vivants la reproduction cinématographique de leurs pièces à succès. Il semble — et c'est une question particulière sur laquelle nous appelons l'attention de nos confrères — que, en tout état de cause, les œuvres dramatiques transformées en films cinématographiqus devraient avoir, pour le paiement, le même traitement au cinématographe que dans les théâtres. Ce serait, à notre avis, l’une des premières revendications à faire prévaloir. Nous devons dire d’ailleurs que la plupart des édi+teurs-ou—exploitants de films cinématographiques que nous avons entendus nous ont laissé entendre que, tout en se rendant compte des difficultés pratiques que soulèverait, dans leurs’ établissements, une perception analogue à celle qui est opérée dans les théâtres, ils ne se montrent pas irréductiblement opposés à son principe. Nous croyons enfin devoir faire remarquer que si le principe nouveau était consenti, les membres de la Société des Auteurs dramatiques ne seraient pas les seuls à en bénéficier, mais que ceux qui ne font pas partie de cétte Société et qui travaillent uniquement pour le einématographe en tireraient le même profit. La Société des Auteurs ne cherche pas à obtenir un avantage pour ses membres au détriment d’autres travailleurs non moins intéressants : elle poursuit une œuvre de justice pour tout le monde. Résumé et conclusions Pour conclure, la sous-commission du cinématographe, se basant sur l'étude approfondie qu’elle a faite, émet devant la commission des auteurs les vœux suivants : 1° Que son rapport soit communiqué aux représentants des éditeurs de films cinématographiques et aux réprésentants des exploitants, afin que des négociations puissent s'engager, à l'effet d'établir, pour les auteurs de films cinématographiques, un mode de paiement plus équitable. (Il serait entendu que les traités en cours ne seraient modifiés que d'un commun accord entre les parties et que le système nouveau de rémunération ne serait obligatoire que pour l'avenir). 2° Que le système de pourcentage quotidien ou de l'abonnement hebdomadaire ou mensuel, soit au moins admis-pour les films cinématographiques établis d'après leS pièces du répertoire de la Société et d’après les pièces nouvelles. 3° Que la commission prenne l'initiative d’un congrès qui se réunirait au printemps prochain, auquel seraient problèmes plus difficiles. conviés les représentants de toutes les Sociétés d'autres de l'étranger, et, s'il y avait lieu, les représentants “ entreprises de films cinématographiques, ou autres pe sonnes à désigner. 4 “ÉT 2 De nouveau, nous répétons que la sous-commissi n’a pas conçu la téméraire et ridicule pensée de POV préjudice à une industrie actuellement florissante. Fa ne reprendra pas pour son compte la réponse fameu à d'un grand personnage, qui, à un solliciteur, disan Je « Il faut que tout le monde. vive », répondait : ( ja n’en vois pas la nécessité. » Non. Mais elle croit à à nécessité de préserver l'industrie théâtrale, dis mieux, l'art dramatique français contre les préjudic que peuvent lui causer le prodigieux développemen cinématographe. La sous-commission estime que, 4 de prendre des mesures de salut général, devant, A quelles’ devraient s'incliner tous les intérêts partic liers, la Société doit chercher loyalement et franchem te à la fois les bases d'un accord où il serait tenu COMP impartialement des intérêts en présence. æ Une fois le principe d'un accord consenti, une a mission intersociale, qui comprendrait des représentait 5 des diverses sociétés, rechercheraït les moyens pratiqu de fixer le nouveau mode de paiement. Sans doute, un certain nombre de difficultés Se pr senteraient. Elles ne sont pas insurmontables. Tes résolu, en tant que percéption du droit d'auteur, yant La sous-commission a l’intime conviction que l'accoil n'est pas impossible, si des deux ‘côtés, on veut app ter l'esprit de transaction et de conciliation nécess® dans toutes les affaires humaines. el ee a PARC LL DER RE RE RE RE RENE RER EE RE —— ER MANUFACTURE D'OPTIQUÉ houis FEUIRLET 56-58-60-87, rue Botaris et 6-8-10-19, rue du Tone) PARIS (xix°) Téléphone : 434-28 ie — OBJECTIFS SPÉCIAUX EXTRA-LUMINEUX POUR Cinématographes eb Projections fixes OPTIQUE DE PREMIER CHOIX LENTILLES, CONDENSATEURS et tous ARTICLES de PROJECTIONS et d'AGRANDISSEMENTS