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Le Courrier Cinématographique (May 1913)

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Troisième Année. No 21. Le Numéro : 25 centimes. 51 Mai he Courrie Cinématoéraphique ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ABONNEMENTS : FRANCE Paris... . . 10 fr. Rédaction et Administration : è Départements 15 » 28, Boulevarà Saint-Denis, PARIS TRANGER.. ON TÉLÉPHONE: 456-338 Directeur : CH, LE FRAPER LA PUBLICITÉ est reçue aux Bureaux du Journal Serrons les rangs! 4 est la consigne qui circule de bouche en “1e dans la corporation. Serrons les rangs! Dons à la ruée des appétits déchainés contre téunie barrière infranchissable de nos énergies lions le ‘bloc compact et solide de nos organisa< Constituées. Serrons les rangs, ne nous laissons Me viser par de vaines querelles personnelles, td à de côté toutes ces mesquines questions de D ces, et oublions, pour faire face au danger : 11 nos antipathies d hier. ü 0 est grave pour le Cinéma. Attirés par le brivites de l'or des prétendues fortunes que certains f Do aTAIen édifiées dans notre industrie, Miroir à par l’éblouissant éclat de ce prodigieux tu à alouette, tous les spéculateurs se sont abatXiefs qe notre champ de travail et . disputent les lises : un bien maigre festin. Mais d'autres convoiSonge g manifestent ouvertement. L'Etat lui-même une” À battre monnaie à nos frais et à nous imposer le, COntribution énorme, aujourd’hui pour boucler Monet et faire face aux obligations de la défense dus ee €, demain parce que nous aurons été reconMme matière imposable. d'a Courrier, toujours à l'avant-garde, discute Win: € part le bien-fondé des projets financiers du ir et je ne rappelle cette éventualité que pour tin: Sur elle l'attention de tous ceux d’entre les et atographistes qui m’honorent de leur confiance l leur adresser un pressant appel. Dans quelques jours, la Chambre Syndicale Française de Ja Cinématographie, la Chambre Syndicale, conslituée par M. Jules Demaria, sous le patronage des Lumière, Pathé et Gaumont, unis dans un même sentiment de haute porlée morale, fait une première manifestation d'existence. Elle donne, dans les salons du Palais des Fèles, avec la collaboration du Syndicat Français des Directeurs de Cinémas, un grand banquet auquel je convie tous les adhérents du Syndicat Français, tous les militants du cinématographe qui combattent avec nous depuis la fondation du Courrier, tous mes amis personnels et enfin tous les hommes de cœur de la corporation. Il importe qu'ils’ viennent en nombre le 11 juin et se groupent autour de la Cliambre Syndicale Française. Il faut que les officiels du gouvernement qui assisteront à ce banquet soient pénétrés de la puissance de notre industrie en mesurant la masse profonde et digne. des représentants qu’elle déléguera autour d'eux. Pour la première fois, depuis que le périlleux honneur de tenir la barre du Courrier Cinématographique m'est dévolu, je crie: « Au drapeau ! » Puisse cet appel être écouté, il y va de l’avenir du cinématographe et de celui des milliers d'hommes qui sont attachés à sa prospérité ! Amis Cinématographistes, serrons les rangs ! Charles LE FRAPER,