Le Courrier Cinématographique (June 1913)

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Le Numéro : 25 centimes. Troisième Année. No 25. EE — Cinématographique a OR RS ABONNEMENTS : Directeur : CH. LE FRAPER ER ANCE Paris . + 10 fr. Rédaction et Administration : Départements 15 » | 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS ÉTRANGER . Re eee ot JUPES TÉLÉPHONE : ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS. SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT = LA PUBLICITÉ est reçue aux Bur pe Bureaux. du Journal La Commission du Budget s’est réunie, mardi dertr, pour examiner les propositions nouvelles de Charles Dumont, ministre des Finances, en vue pusurer l'équilibre du Budget de 1913. Et, se monqu sage, elle a renvoyé au Gouvernement pour de complémentaire, le projet d'impôt sur les films, #laison de divergences dans les indications sucWives du rendement de cet impôt. _ 1 donc un premier point de réglé, il ne nous € plus qu’à attendre les événements. Malheureusepot. les idées fausses se propagent à la facon des ‘Mblements de terre, avec une rapidité foudroyante. {ptlne est-on remis d'une vive alerte, que le danger ale sur un autre point. À Ujourd'hui même, les journaux belges répandent lre ARTE très alarmantes. Il paraît que le Minis3 elge des Finances prépare lui aussi, à l'exemple poon collègue français, une taxe sur les films, une + formidable, écrasante dont l'application équiUt à la ruine des petites exploitations belges. €nchérissant sur tous ses devanciers, il propose le laxe progressive de un franc par film de 130 mèdiz .tt par jour, avec majoration de 0 fr. 10 par ane de mètres pour les films de plus de 130 mè+ c'est-à-dire avec les programmes actuels qui lent de 2.000 à 2.400 mètres, une moyenne de rancs par représentation, soit pour la semaine neuf représentations, 180 francs. ey faut être atteint d’aberration mentale pour conDo un tel projet, surtout pour supposer un seul "ant que les exploitations belges sont'en état de Pporter une surcharge aussi disproportionnée avec TS forces. Au surplus l’application de cette taxe Profondément immorale puisqu'elle met sur le Mê et. Xploitation cinématographique internationale, Me pied les grands Palaces de 2 ou 3.000 places, les petites salles qui forment la majorité de : EEEEEEEE————————…… … …" _ ______"—————— _ LA CURÉE Nos amis belges ont l'intention de protester. Ils le feront de vigoureuse manière, et s’il faut dresser des barricades pour défendre leur patrimoine, qu'ils : sachent que nous serons tous avec eux, de leur côté. : Ces temps derniers, un de nos confrères, à propos du Droit des Pauvres, émettait la très juste réflexion qu’il était stupéfiant, dans un siècle de progrès, de rencontrér tant d’arbitraire et de basses rancunes. Un petit groupe de commerçants parisiens entretient | exclusivement à ses frais. les hôpitaux et les œuvres d'assistance électorale de Paris. Les cinémas ont bénéficié de la même faveur. Ils sont devenus contribuables au même titre que leurs frères aînés les théâtres et versent dans la Caisse des Pauvres, chaque année, le onzième de leur recette brute, Et maintenant que les gouvernements ont flairé le . relent capiteux qui s'échappe de quelques caisses .: privilégiées, chaque fois qu'il y aura un déficit à combler, on daubera sur ce pauvre cinéma qui paye : bien cher aujourd’hui, la réputation d’avoir été une fructueuse industrie. Mais tout cela est d’une injustice flagrante, tout ce : que les thuriféraires des ministères colportent est absolument faux. Le Cinéma est devenu extrêmement: difficile, et sur cent exploitations, 10 à peine réalisent des bénéfices appréciables, vingt-cinq autres équili: brent péniblement leur budget et le reste se défend. avec peine. ._ Si la situation est précaire, elle est générale. On ne : saurait, sans compromettre gravement la stabilité ! d'une industrie hier encore florissante, persister dans ces-errements, sans risquer d’étrangler {a poule aux œufs d'or, Charles LE FRAbER.. ;