Le Courrier Cinématographique (June 1913)

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—————_————————E_———_—]_——EEEEEEEE ET | j'ai l'honneur de représenter, des paroles aimables que vous avez bien voulu prononcer à notre adresse. Je tiens aussi, Messieurs, à vous dire combien j'ai été sensible à votre aimable invitation, flatté de m’asseoir à votre table et heureux d'assister à cette première fête de votre Chambre Syndicale. J'ai la conviction que nos deux Chambres ont des intérêts communs et que, tôt ou tard, elles auront besoin de s'entendre pour d'importantes questions. Cette entente sera facilitée par les bons rapports qui existent déjà entre elles et que noùs continuerons cerlainement d’entretenir. Vous, Messieurs, un Président qui, jadis, fut le nôtre et qui a laissé parmi nous, non seulement le meilleur des souvenirs, mais encore de solides amitiés : c’est vous dire que sa tâche, le jour où des pourparlers seront nécessaires, sera bien légère et que l'entente sera facile. Messieurs, permettez au Président d'une Chambre amie, datant bientôt de vingt-cinq années, de souhaiter la bienvenu à la Chambre de la Cinématographie qui, malgré sa récente création, a déjà pris un très grand développement. La prospérité vous est assurée par l'importance de l’industrie que vous représentez et par le très grand nombre de vos membres. Vous l’avez encore rendue plus certaine, cette prospérité, par le choix d’un Président ayant déjà fait ses preuves et dont l’habile et sage direction vous sera précieuse. Messieurs, je lève mon verre au succès de votre Chambre Syndicale et à votre santé à tous. Discours de M. RICHEBÉ, Président de la Fédération du Sud-Est Mesdames, Messieurs, Et Chers Collègues, À la charmante invitation de votre honoré président, M. Demaria, la Fédération Cinématographique du Midi s’est empressée dé répondre et m’a délégué, ainsi que mes collègues, MM. Reynaud, Gabriel Martel, Muris et Gavelle ; M° Miane, notre distingué avocat-conseil, a bien voulu, en cette circonstance, nous accompagner et a tenu de ce fait à nous démontrer encore une fois le sentiment qui l’anime à notre égard. Mesdames, permettez-moi de vous présenter aux noms de mes collègues et en mon nom, nos hommages les plus respectuéux et vous exprimer mes vifs remerciements pour les sentiments que vous apportez à notre cause, accueillis par nous comme un parfum subtil de votre attachement à notre corporation. Vous avez dû suivre, Messieurs et Chers Collègues, dans nos journaux cinématographiques, l’heureux résultat que nous avons obtenu et qui placera, à l’avenir, notre industrie dans une situation toute différente de ce qu’elle était précédemment. La Fédération cinématographique du Midi, en défendant sa ‘cause, a classé et va mettre au point certaines questions juridiques, dont notre corporation souffrait en France. Notre tâche, mes Chers Collègues, est pourtant loin d’être terminée, de grandes et graves questions nous restent encore à étudier, mais vu l'esprit qui nous anime, j'ose croire que nous arriverons à la bonne fin de nos revendications. Notre Fédération a tenu, elle aussi, à fêter, le 7 mai dernier, sa fête annuelle, et nous avons constaté avec joie heureux résultat que nous avions obtenu-par cette grande manifestation cinématographique, qui nous a démontré que la grande masse de la population marseillaise était avec nous. Votre président, M. Demaria, M. Aubert, votre ICE” président, ainsi que M. Colomiès, délégué du Syndicat Français,.ont pu constater la force que nous avions acquise € M. Dureau, dans le Ciné-Journal, vous en a donné l'impres” sion. Eh bien, mes chers Collègues, j'assiste aujourd’hui à une même fête et je suis heureux de voir que le sentiment pair” sien est le même que celui qui anime le Midi. Il est vent vous apporter l’encouragement que vous aviez droit d’attendre de lui. La création de notre Chambre Syndicale, mes Chers Collègues, sera pour nous un appui précieux qui nous permet tra de solutionner certains litiges et éviter ainsi les différen 1 qui pourraient se créer dans notre corporation. Je n€ puis que vous féliciter du choix heureux que vous avez fait, car M. Demaria, président de notre Chambre Syndicale, grâce à son autorité, sa compétence et son impartialité, nee A a v1 _ toujours, avec le même désir, notre corporation à toire. Je lève mon verre à M. le Ministre du Commerce, à OU mes Chers Collègues, à la prospérité de notre Chambre, ane autorités, à la Presse parisienne et cinématographique, aux présidents des Syndicats, aux étrangers ici présents et à toute l’industrie du cinématographe. Vera LINDSTROM