Le Courrier Cinématographique (June 1913)

4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE A D » ITALA-FILA Paul HODEL S — Rue Bergère — 3 L7 LA MUSIQUE AU CINÉMA La question de la musique cinématographique préoccupe les exploitants, et les publications anglaises et allemandes de celle semaine-ci, que nous avons sous la main, la discutent sérieuse” ment. Elles sont unanimes à conclure à labsolue nécessité 40 relever le niveau et conseillent aux intéressés de consacrer un peu plus d'attention à celte partie. du spectacle qui contribue puissant ment à mettre en relief la valeur de leurs films. D'un côté, nous avons le piano qui permet d'improviser el de créer une véritable musique descriplive de action qui se dérou” sur l'écran; de l’autre, il y a l'orchestre qui s'impose pour ais! dire dans les grandes salles, mais qui est pas toujours à l'abri de la monotonie qu'on reproche si facilement au piano. L'orchestre a Fe êlre de premier ordre et suivre docilement les indications de son chef, il n’atteindra jamais ni la souplesse 11 la flexibilité d'un pianisle qui connaît son métier. Vous 1#awre/ as. été sans remarquer que parfois, à un changement brusque É l'attitude des acteurs, Le insirumentistes n'obéissent plus à L baguette du chef et vont à la dérive pendant quelques mesurés. De plus, Pillustration musicale ne varie pas assex souvent el1 L À PEER a des phrases musicales toutes faites qui s'appliquent à une fou RER de circonstances n'ayant pas toujours une grande analogie entre télégraphique : Téléphone : elles. Quel est le remède que préconisent nos confrères ? ITALAFILM 149-11 « 1° Le maintien du piano dans les salles de moindre impor” PARIS 5 ? ? ; ; ANS tance et l'engagement d’un bon improvisaleur: » C'est, en eflet, une économie mal placée que de confier. ce posle important à un musicien de second ordre et 164 ou tard on se ressentir. « 2° Une musique de scène ou plutôt de film, spécialemenl écrile par des compositeurs. » Nous croyons cependant que cela n’est guère possible el que l'exemple de Quo Vadis ne saurait être imilé que dans des té” conslances tout à je exceptionnelles. C'est trop coûteux et 1r0 compliqué. Maïs là aussi, comme pour le piano, il n'y a qu'uné chose à faire : s'attacher de bons musiciens qui pe leu instrument au bout des doigts et qui ne soient pas obligés de cha ger à chaque instant. Ils finiront par devenir, en quelque sorles improvisaleurs, car il n’y a pas à sortir de là. } ro ITALA-FILM * TORINO» Itala-Film Nouveautés à paraître le 11 Juillet : Le mauvais Lour de l'ACIrIGe Drame (affiche) 536 mètres N. L. dde dede dede dede RE : . Réflexions Le cochon ensorcelé Comique, 94 mètres Cinématographiques Les promenades à travers Paris sont des plus instrué tives. Il est bien fâcheux que les cinématographistes soient si volontairement sédeztaires, et limitent leur horizon # l'écran de leur établissement. Certes, ils ne perdraient pa* leur temps en s’offrant, un beau dimanche, la fantaisie éco” nomique d’aller visiter quelques cinémas dispersés aux quatré coins de la Capitale. Ils constateraient, à leur plus grande surprise, que les salles de spectacle subissent certaines 197 fluences qui produisent le flux et le reflux de la foule. Elles sont à peu près toutes favorisées par le public aux même* époques, aux mêmes heures, et délaissées de semblable m4nière. Ils remarqueraient, par exemple, qu'un dimanche plu Nouveauté à paraître le 18 Juillet : Pinsonnet « Virginie Comique, 169 mètres k % BR à MUUNRNCRSSUUE: ENTER E NES EEE ENTREE RENEUEN UNSS SE UE UNSS EUCERTENLE LURNELRNSESEEE EE TEUESESSSSEUENNE EUEURNSEUESLENE LS USE A NERSU SUNSET SUUT USENET ESS EUS ENS UNAUUUEUNDUT IEEE s SERRESRUSSERRREEET SESRENNONS CSSS E RERO A SECTE TONER NU RER CRUTUESEUEEEREE ARS TRURRTNSD IE CNET ERNST RUES RUE CESENSÈEUSERENCESR TES EERENTENREN EEE SENE NET ECUUREUSSU LEUR E PTIT LL ECC CCC CC CCC CCE CL CCE LCL CE CELLES