Le Courrier Cinématographique (June 1913)

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8 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE EUR SAVELENS est le PLUS PRATIQUE parce qu'il permet de démonter FACILEMENT et INSTAN est le MOINS COUTEUX parce qu'il économise les lentilles et parce qu'il AUGMENTE La Supéricrité de notre Fabrication HORS CONCOURS G. GUILBERT MANUFACTURE D'OPTIQUE ET D'APPAREILS DE PRÉCISION TANÉMENT l'une des lentilles, sans qu'il soit nécessaire de démonter l'autre. LE RENDEMENT LUMINEUX de 20 %. —— — — est reconnue par tous les Cinématographistes. EXPOSITION CINÉMATOGRAPHIQUE DE LONDRES MEMBRE DU JURY S’adresser à A, Allée Verte — PARIS ‘ “ve Un Document Nous publions ci-dessous le texte complet du projet de loi portant une taxe sur les spectacles cinématographiques en Belgique, ainsi que l'exposé des motifs qui l'accompagne. Ce document a été soumis le 11 juin dernier à la Chambre des Représentants du Royaume. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS SÉANCE DU II JUIN 1913 Projet de loi établissant une taxe sur les Spectacles Cinématographiques, EXPOSÉ DES MOTIFS MESSIEURS, Bien que d'invention récente, le cinématographe est déjà très répandu et il jouit en Belgique d’une vogue toute particulière. Grâce à des films ingénieusement combinés, les spectacles les plus divers se déroulent aux yeux du public : épisodes historiques ou légendaires, vues de paysages lointains ou de contrées pittoresques, découvertes scientifiques, tout se pro file sur l'écran sous les mouvants aspects de la réalité. Le cinématographe a aussi ses drames, ses comédies, SES vaudevilles, ses pitreries, ses contes de fées, ses voyages fantastiques, et jusqu’à des reproductions réalistes à l’excés de cambrio!ages, d’assassinats et autres drames violents. Fait pénible à constater, ce sont, semble-t-il, les concep” tions les plus banales ou les faits divers les plus grossiers qui attirent surtout la foule, tandis que les sujets de vulgafi” sation scientifique ou artistique la laissent presque indifiérente. Les « cinémas », qui pourraient constituer un merveilleux instrument d'éducation par la méthode intuitive, sont ain$! devenus, trop souvent, des théâtres de spectacles peut-Étre sensationnels, mais bien peu recommandables, voire même malsains pour les esprits faibles, exposés à subir l'influence durable d’impressions dangereuses. Quoi qu'il en soit, leur nombre se multiplie avec une rapidité étonnante, à raison des bénéfices relativement élevés que procurent ces entreprises. Conformément au tableau annexé à la loi du 21 mai 1819» applicable à la généralité des entreprises de spectacles, 1€ droit de patente des exploitants ou directeurs de cinémas est calculé par jour et par vingtaine de places; mais comme ceux-ci offrent généralement plusieurs séances par jour, leur cotisation n’est pas en rapport avec l'importance de leurs bénéfices. C’est pourquoi le Gouvernement juge légitime de leur imposer une taxe spéciale, indépendante de l'impôt énéral : soit le droit de patente, soit la taxe sur les bénéfices des sociétés .par actions. ce