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_ congénères du quartier, : ‘d'un Superbe collier à pointes.
FRS LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
a ————————————
== Z'ai vraiment pas dçance ! C’est pa’ une vie !-Ça peut pas durer ! cu si; So
Ft fort de la résolution généreuse qui lui traverse l'esprit, il s'achemine vers le buréau de son père, dans le but de plaider les circonstances atténuantes en faveur de sa maman,
Bien entendu, Monsieur Papa est d'une humeur massacrante et I démarche de Bout dé Zan est fort mal
‘accueillie.
: = Viens embrasser maman, elle pleure: © Ta mère ? Ta mère! Va lui dire de ma part qu’elle est une chipie..…. ë Bout de Zan hésite bien un peu, maïs papa ne paraît pas d'humeur à supporter :de longues fantaisies. II s'achemine donc vers le boudoir de sa maman, et frappe poliment ; puis: il entre. | __ Qu'est-ce que tu veux, toi ? _— C'est-papa qui m'envoie faire une commission. — Eh bien ! fais-la. —— 05e pas. —— Veux-tu te dépêcher.…. __ II nva dit comme ça : n'est qu'une cipie ! | Pan ! üñe légère gifle vient s'appliquer sur la joue de Bout de Zan, qui commence à la trouver mauvaise ; il est pris parle bras et secoué comme un jeune prunier,
va dire à ta mère qu'elle
‘pendant que la voix furieuse de sa petite mère lui-clame
aux oreilles : RARE _— Ton père ? Va lui dire qu'il est un mufle ! Tu en
tends, un mufle ! et plus vite que ça... …
En même temps la porte claque et Bout de Zan se retrouve dans l'antichambre: : ?
Il reste un moment songeur.
_—_ Qu'est-ce que ze vais prendre! Et il hésite sérieusement à faire la seconde commis
‘sion, Cependant, chez lui le devoir étant plus fort que Ja crainte, il sy résout, mais en avisant au moyen de rendre moins rude la réception qui, à n'en pas couter, l'attend de l'autre côté de la porte.
Ce moyen, un éclair de génie le lui fait trouver. Médor, son gros ami Médor, le chien de la maison,
dort sur un coilre, et comme c'est un chien bon comme
qui se laisse sauter à la gorge par tous ses
ie pain, d 6 ù : son maître lui à fait présent
Bout de Zan, le visage éclairé d'un sourire malicieux,
‘emprunte le collier de son ami ; puis il baisse sa petite
culotte et couvre la partie qu'il sent menacée en se faisant à l’aide du collier une ceinture qu'il fait descendre un peu plus bas que lès reins — pour nous exprimer.sans trop désigner la région.
__ Tout à l'heure, c'est la figure qui a pris... Maïinte
‘nant, ça peut descéndre plus bas. Prenons nos précau
tions ! : Et c'est d'une âme plus vaillante que Bout de Zan pé
nètre chez Papa, toutes précautions prises.
I1 à, au cours de sa route, si brève pourtant, pris la
. détermination de brusquer Îes choses, et c’est d'un seul coup qu'il se décharge de sa commission.
__ Papa, Maman m'a dit de te dire que tu es un
mule !
_ papa ne se fait pas répéter la chose ; il empoigne
Bout de Zan, le couche sur ses genoux, et sa main se
1 _ lève pour une grêle de claques destinées aux parties
Be
1
…charnues du petit garçon. Maïs la main ne se baisse qu'une fois
: le papa envoie promener Bout de Zan à l'autre bout de la pièce et pousse des hurlements de pu
tois. en se tenant la main.
On accourt. on l’interroge ; il raconte et montre ses plaies. Bout de Zan a le derrière bardé de clous ! Bout de Zan comparaît ; on le passe à la visite, mais
«1: < e : SÉSRE
L] rien dans sa petite culotte ne prouve quil est autrë ment construit que tous les petits garçons.
Son papa en est tout éberlué : mais comme il ne con prend pas de quel stratagème il'est la victime, il 5è sent, tout d'un coup, pris d'une grande considératiol pour son fils. \
Un garhin qui possède de si mystérieux moyens de dé: fense devient ‘respectable et Bout de Zan, qui s'en rend compte, en tire quelque fierté.
_H. DE RUVTER
11; RUE MONTHYON, Paris
PASQUALI & C°
LA ROUE DE LA FORTUNE: Drame cinématographique en trois parties.
Ce film est une transition entre. le roman et Le dram — La succession variée et continue des scènes moutb mentées et émotionnantes n'éclipse pas, mais elle [4 bien mieux ressortir une) charpente passionnelle et T0 buste : un fait vrai de vié réélle et vécue.
PACTE, IGNOBLE
Le banquier Chavertin vit avec sa femme et avec sa nièce Hélène, Chavértin est l'associé de Ducroz dans ui!
‘ banque parisienne. La bourse, la sirène du monde
nancier qui séduit et entraîne à la perdition tant d'il prudents, à exercé une vraie fascination sur Chavertil} Leurré par “le fallacieuses prévisions ‘de bourse, | TOUE.-.+: Son capital ne lui suffisant pas et espérant réaliser une fortune colossale, Chavertin puise dans caisse sociale et engloutit cét argent dans des spécula tions. La catastrophe ne tarde pas à arriver, avec tout ses conséquences épouvantables.
L'associé de Chavertin, Ducroz, s'aperçoit de la diffé rence “le caisse. Son associé lui fait d'ailleurs laveu son indélicatesse, Pourquoi ne le dénonce-t-il pas 2: Nous avons déjà dit que Chavartin a une nièce. Duer0! l’aime follzment, quoiqu'elle soit déjà fiancée à Mot sieur Pontois, employé au Ministère des Affaires Etral gères. Ducrez dit à Chavertin : « J'aime votre nièce HS lène. Décidez-la à m'épouser et j'oublierai votre indéli catesse:.. »: ;
LE VOL DU DOCUMENT SECRÉT
Un soir,. Pontois recoit un billet d'Hélène par lequ elle l'invite à venir passer la soirée près d'elle et de 5 famille. Mais peu après, le Ministre prie ‘son jeull secrétaire de ne pas oublier de terminer la copie d'u document, secret très important. — « Vous pouvez { compter, lui répond Pontois, j'emporte le document 8 je ferai chez moi la copie que vaus désirez ». ‘2
Mais quand le pauvre Pontois, enivré par les heur® délicieuses qu'il a passées auprès de sa fiancée, quit la maison de Chavertin, le document a disparu de S? poches,
Chavertin prépare tout un plan d'infamie pour perdit le fiancé d'Hélène ; il l'a exposé, peu de-minutes aup} ravant, à $a femme en ces termes: « Nous devons à tou prix éliminer Jacques Pontois où nous sommes perdu car Duéroz a imposé ses conditions et ne veut pas € démordre ». < à \. (Voir suite page 65) \