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L'Oiseau libérateur.
L'Oiseau libérateur apporte dans son bec une branche de
laurier, indice certain d’un nouveau succès de Monatfilm. * M. Monat vient, en effet, de s’assurer l’exclusivité de ce film sensationnel, création de la Société Bessan-Plaisetty et Cie pour la France et ses Colonies, l'Allemagne, la Russie, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, la Hollande et les Pays scandinaves.
L’Oiseau libérateur est une comédie sentimentale. L'action est liée à des incidents qui plairont beaucoup au public : (courses d'autos, aéroplanes, etc.), et la mise. en scène de M. Andreyor fait le plus grand honneur à son auteur, qui a su traiter son sujet en 1.200 mètres, de magistrale manière.
= La Main passe.
Notre excellent ami Regairaz, directeur du Consortium, 18, rue du Faubourg-du-Temple, vient de vendre son établissement.
C’est M. Lefèvre, un de nos collègues, ancien directeur du Cinéma Ramey, qui en a fait l’acquisition. La prise de possession a eu lieu jeudi dernier, 24 juilete
L'OPÉRATEUR
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEÉEEÉE
Dernière Heure
Le ‘‘ Courrier ” n’a aucune attache. ll est libre et indépendant. 11 le prouve.
La semaine dernière, dans sa Chronique italienne, Le Courrier a publié quelques notes locales au sujet du film Les Derniers Jours de Pompéï, édité parallèlement par deux Sociétés italiennes. Son correspondant, usant de son droit de libre discussion, a exprimé librement, en toute indépendance, une opinion sincère. Aujourd'hui, un de nos lecteurs, M. Alexander Ortony de Wien, nous adresse une lettre dans laquelle il exprime à son tour, sur cette affaire, une autre opinion et sollicite pour la faire connaître notre Tribune.
Le Courrier est un organe absolument indépendant. Aucune considération d'aucun ordre ne l’a jamais influencé. Aujourd’hui comme toujours, il met ses actes en conformité avec ses paroles, et dans cet esprit, sans peur et sans reproche, il ouvre ses colonnes toutes grandes à son correspondant occasionnel de Vienne.
Lo de M. Alexander ORTONY
Wien, 22 juillet 1013. Direction. du. « Courrier -Cinématographique », Paris.
Monsieur,
Le Courrier Cinématographique n° 28 (x2 juillet 1013) renferme un communiqué relatif au. procès
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Ambrosio-Gloria. On y prend chaudement les intérêts de la Maison Gloria, dont on défend et approuve 4 manière d'agir. J'espère néanmoins, Monsieur, due dans votre impartialité, vous voudrez bien m’ouvrif è colonnes de votre journal au sujet de cette affaire, 12° gré la divergence d’opinions qui existe entre J'autetir de l’article en question et moi.
. I n’y a certainement rien à redire à ce que M. Ca rini se réclame à titre de référence des Maisons brosio et Cinès dans lesquelles il a été. I1 n’y 8,78 plus rien à objecter à éequ’il annonce des titres d œus vies qu’il aurait créées au service de ces firmes. si dans le cas où il serait inexact et sans fondement dE 1 y ait fait ces créations, si la part qu’il y a prise ë sinon nulle, du moins très secondaire, comment peut se parer ainsi des plumes du paon en donnant dan$ “
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annonces les noms de ces mêmes œuvres ! C’est là MEN
; e tre des apparences trompeuses au service d’une réclame,
déloyale.
Il en est de même de la seconde question, : M. Caserini a légalement le droit de représenter cinématographe le roman de Bulwer. Il est évi €
de 3 PU ire que, tout aussi bien que n’importe qui, il peut le fau
la protection de la loi des droits d'auteurs. Mais
bien autre chose quand il s’agit d’un employé qu,
abandonnant la maison où il était placé, se met 4 sitôt après son retrait, à en piller les archives, pouf $ ut approprier les idées et les plans contrairement à 4 1$
principe d'équité, étant donné surtout que c’est , dées M
son ancienne firme qu’il a eu connaissance de ces 1 et des ces plans et que c’est seulement là qu’il pouva® les apprendre. Il y a pourtant dans la littérature mo diale une énorme quantité d’autres grandes œuvre
À PT même de Bulwer comme par exemple « Pelham LM
« Le derniér des Barons » qui sont libres. Pourqu01 4
les choisit-il pas au lieu de ne prendre justement |
« Pompéi » et « Néron », c’est-à-dire deux œuvres 46 il sait parfaitement et pertinemment que son ancien Maison les a en vue et qui plus est, les a déjà livrée à la publicité avec le plus grand succès, il y a quelqu années, sous forme de films à courts métrages, dans un genre classique et pouvant à tous poil vue servir de modèle. c
La nouvelle firme Gloria n’aurait donc qu’à profité d’un succès assuré à l’avance par les efforts de la Me son « Ambrosio », dont elle annihilerait la réusr) certaine en lui enlevant l’avantage de la publicité del acquise. Elle ne ferait que retirer les marrons du et se couvrir de lauriers mérités par d’autres.
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Tous ceux qui écrivent savent bien de quel qtà D
catif sont taxés les gens qui n’hésitent pas à s’aPP prier les idées d’autrui. Personne ne peut app10 cette façon de procéder et en première ligne l’honof membre de la presse qu’est l'éditeur du Courrier matographique.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes hommages le plus respectueux.
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Alexandre OR'TONY, À Représentant pour l'Autriche-Hon8l
ie de la Maison « Ambrosio »:
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